Mathilde, fille du marquis de la Mole, pour éprouver l'amour de Julien, lui donne rendez-vous dans sa chambre à une heure du matin. Une fois réunis, leurs échanges restent froids, pâles copies des romans d'amour lus par Mathilde.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Mathilde est une jeune fille séduisante d'une famille noble et très fortunée. D'un rang social élevé, elle fréquente les salons aristocratiques de Paris. Elle est connue pour se ranger du côté des non-conformistes, elle est donc opposée à la morale sociale de son siècle.
Mathilde est charismatique, elle impressionne par sa volonté et sa détermination. Mais elle est aussi très rancunière, si elle n'obtient pas ce qu'elle veut, elle aura tendance à créer un climat de tension intenable, qu'elle seule sera capable de supporter, comme un scorpion en plein désert.
Puisqu'elle porte le deuil en hommage de l'homme « le plus distingué de son siècle », si peut on conclure qu'elle cherche l'homme le plus distingué de son propre siècle (511).
L'ambition sociale, l'ambition amoureuse, qui semblent ses principales passions, le conduisent au meurtre qu'il tente froidement sur la personne de Mme de Rênal.
Les sentiments de Julien
Dans la première partie, lorsqu'il savait qu'il allait triompher de Mme de Rênal, lorsqu'il lui prenait la main d'abord pour se venger de son mari, il était toujours troublé, amoureux. Ici, il n'y a que le Julien calculateur et rancunier : "Je vais séduire sa fille !".
Cette pièce est d'une actualité sidérante : on table toujours tant sur le paraître... C'est également une belle leçon de morale : à trop vouloir paraître, on en paie les conséquences et au prix fort.
Sens. D'origine germanique, avec un sens guerrier, ce prénom a pour racines maht- (force, puissance) et -hild (combat). Fête. La fête principale du prénom est le 14 mars, en hommage à une reine de Westphalie du 10e siècle particulièrement charitable.
Mathilde Loisel est une belle jeune fille issue d'un milieu modeste mais qui rêve de luxe et de confort. Elle épouse un modeste employé du ministère qui est très amoureux d'elle. Pourtant, elle ne semble jamais satisfaite de sa vie et aspire à plus.
Le dernier paragraphe du roman évoque avec pudeur et simplicité la mort de Mme de Rênal. Ces quelques lignes qui clôturent le Rouge et le Noir tranchent avec la tonalité théâtrale qui précédait et éclipsent la douleur de Mathilde.
Elle dit à son père qu'elle veut épouser Julien. Celui-ci donne alors un titre de noblesse au jeune homme ainsi qu'un poste de lieutenant. Il reçoit alors une lettre de Madame de Rênal qui accable Julien. Elle le dénonce comme un ambitieux immoral.
Toujours déchiré entre les deux femmes, il choisit Mme de Rênal. En dépit de toutes les tentatives pour le faire acquitter, Julien est finalement guillotiné. Mathilde prend le deuil et l'enterre elle-même, tandis que Mme de Rênal meurt trois jours plus tard de chagrin.
Son intelligence et sa mémoire prodigieuse le mènent à de grands succès, tant dans les salons aristocratiques de Paris qu'en mission diplomatique à l'étranger. Mais peu à peu se noue un amour conflictuel avec l'orgueilleuse fille du marquis, Mathilde de La Mole qui est très amoureuse de Julien.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Cet homme, devenu séminariste a été condamné à mort par les assises de l'Isère pour le meurtre de son ancienne maîtresse dans l'église de son village. Cette femme était, comme Mme de Rênal, l'épouse du notable chez qui il avait travaillé en tant que précepteur.
En Drôme provençale, Le Comptoir de Mathilde fabrique depuis 2007 l'essentiel de ses recettes d'Epicerie fine et de Chocolat sur un mode artisanal, avec l'ambition de porter haut les couleurs de la gastronomie française de qualité.
La reine Mathilde
Mathilde d'Udekem d'Acoz est née le 20 janvier 1973. Elle a été à l'école à Bastogne et à Bruxelles. Elle a étudié la logopédie (tout ce qui est en lien avec la prononciation des mots) et a exercé ce métier avant de devenir princesse. La reine Mathilde a également étudié la psychologie.
La boutique rend hommage à la grand-mère de Richard, prénommée Mathilde. Le Comptoir de Mathilde se voulait, dès le départ, une épicerie à la décoration authentique, rustique et originale. Le concept a immédiatement plu, alors que leur gamme de produits était très restreinte.
La fin du conte produit une surprise de taille. Le conte s'arrête au moment où Mme Loisel découvre l'horrible vérité laissant le lecteur imaginer la suite. Le récit reste en suspens, et l'on peut formuler diverses hypothèses sur la suite (Mme Loisel va-t-elle être aidée par Mme Forestier ?
L'archéologie de la parure permet de traquer l'apparition de la pensée symbolique, et par là des capacités cognitives de haut niveau chez l'homme. Elle révèle que, depuis qu'ils existent, les ornements reflètent le fonctionnement social. Le port d'un ornement n'est pas anodin.
Thèmes. L'insatisfaction : Mathilde souffre de sa condition sociale modeste parce qu'elle aspire à une vie raffinée et luxueuse. Plongée dans le rêve d'une vie meilleure et inaccessible, Mathilde méprise la réalité et ne peut s'en satisfaire.
Pour Julien, Napoléon symbolise l'homme énergique, l'ambitieux. Julien, lui, sera l'ambitieux qui ne réussit pas car il est né « trop tard dans un monde trop vieux », comme dit Musset (Rolla, 1833).
Le roman raconte l'ascension sociale d'un jeune arriviste, Julien Sorel. Il rêve de se tailler une place de choix dans la société en endossant le Rouge de l'uniforme militaire, ou bien le Noir de l'uniforme clérical (l'armée et le clergé étant les deux moyens pour un jeune homme de petite naissance de s'élever).
L'abbé Pirard : Deuxième père spirituel de Julien, c'est un prêtre janséniste qui dirige le séminaire de Besançon. Monsieur Valenod : Second maire de Verrières, rival de M. de Rênal. Fouqué : Seul ami de Julien, propriétaire d'une entreprise de vente de bois.