Un homme de 41 ans porteur de la variole du singe est mort jeudi dernier au Brésil. Il s'agissait du premier décès lié à la maladie hors d'Afrique et du sixième au total, ont annoncé vendredi les autorités locales.
Cette mort était considérée comme la première jamais enregistrée en Europe d'un patient contaminé par la maladie. Un homme de 41 ans porteur de la variole du singe est également mort au Brésil, c'est le premier décès lié à la maladie hors d'Afrique et le sixième au total, ont annoncé vendredi les autorités locales.
Le médecin chirurgien anglais Edward Jenner (1749-1823) a mis au point le premier vaccin contre la variole en 1796. La variole est la première vaccination dans l'Histoire de l'humanité, bien avant Pasteur. Les premières vaccinations anti variole en France eurent lieu en 1799 (150 000 en 1806 à 750 000 en 1812).
La létalité était due à la réplication du virus lui-même mais aussi aux surinfections microbiennes notamment cutanées et pulmonaires.
Le vaccin contre la variole vous a peut-être été administré dans votre jeunesse si vous plus de 40 ans. Aujourd'hui, la vaccination antivariolique n'est plus obligatoire en France depuis 1979 en raison de l'éradication de la maladie mais aussi des effets indésirables potentiellement sévères.
La variole est une maladie virale systémique qui se caractérise par une éruption cutanée et dont le taux de mortalité peut être de 15 à 45 % ou plus dans une population non immunisée. La variole d'origine naturelle a été éliminée en 1977 grâce à un programme de vaccination mondial.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
INDICATIONS DE LA VACCINATION
La vaccination antivariolique a été obligatoire en France entre 1901 et 1979 (loi du 2 juillet 1979) pour la primovaccination (avant l'âge de 2 ans), et pour les rappels à 11 ans, 21 ans et tous les trois ans pour les voyageurs, jusqu'en 1984 (loi du 3 mai 1984).
La vaccination antivariolique n'est plus obligatoire depuis 1979. Cela est dû à l'éradication de la maladie.
Son efficacité est basée sur le principe de l'immunité de surinfection, c'est-à-dire qu'il n'a d'efficacité que tant qu'il reste vivant dans l'organisme (généralement tapi dans un ganglion lymphatique). Il s'agit d'une immunité à médiation cellulaire. Cela explique que le vaccin peut « ne pas prendre ».
En France, la vaccination contre la variole était obligatoire jusqu'en 1979.
- Le virus de la variole est aujourd'hui conservé au centre de contrôle des maladies d'Atlanta (Etats-Unis) et dans un centre de recherche russe, à Novossibirsk. La France n'en dispose plus depuis l'an dernier, mais il n'est pas exclu que certains pays aient conservé la souche.
La vaccination consiste à protéger un individu contre une maladie en stimulant son système immunitaire. Les vaccins contre la variole permettent de prévenir l'apparition de la maladie ou de limiter sa sévérité.
L'infection au virus de la variole est hautement contagieuse et se transmet très rapidement d'un individu à un autre. L'infection s'effectue par la transmission de gouttelettes et de particules, depuis une personne infectée, à un individu sain.
Risque attribuable au vaccin
Une papule indurée apparaît de 2 à 3 semaines après l'administration du vaccin et est suivie, après 6‑8 semaines, d'une pustule ou d'une ulcération superficielle qui guérit dans les 3 mois et laisse une cicatrice de 4 à 8 mm au point d'injection. Cicatrice chéloïde chez 2‑4 % des personnes.
Toutefois, dans les cas de varicelle, les lésions sont surtout concentrées sur le tronc, alors que les éruptions dues à la variole sont davantage présentes sur le visage, sur les bras et sur les jambes. Les symptômes de la variole sont beaucoup plus importants (par ex.
Administration du vaccin contre la variole
La vaccination est réussie si une petite boursouflure apparaît après environ 7 jours. Dans le cas contraire, la personne reçoit une autre dose.
La peste noire a débuté aux abords de la mer noire vers 1340 et s'est rapidement étendue en Europe et dans certaines régions d'Asie, faisant 75 millions de morts. Elle aurait tué entre 30 et 50 % de la population européenne de 1347 à 1352, selon certaines estimations.
Cela semble être le cas pour la déficience en ribose-5-phosphate isomerase, une maladie métabolique pour laquelle le seul patient connu est né en 1984, ce qui en fait virtuellement « la maladie la plus rare ».
BCG : une prévention contre la tuberculose
Ce vaccin a pour but principal de protéger les jeunes enfants et les nourrissons des formes graves de tuberculose, en particulier la méningite, une infection des enveloppes du cerveau.
Dans les années 1950-1960 se développent également les vaccins à plusieurs valences, notamment le vaccin trivalent diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et le vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
La vaccination contre la tuberculose (BCG) provoque généralement de la douleur et peut laisser des cicatrices au point d'injection. Le vaccin BCG doit être administré par voie intradermique. Par voie sous-cutanée, il peut provoquer une infection locale et se propager aux ganglions lymphatiques.