philosophe, (du gr. philos, amoureux, et sophein, savoir), individu dont la vie est consacrée à la recherche de la vérité. Un philosophe n'est pas nécessairement celui qui écrit une œuvre, crée un système. Socrate est, selon Hegel, un « vrai philosophe », précisément parce qu'il a vécu sa doctrine au lieu de l'écrire.
Personne qui étudie rationnellement la nature; personne qui cherche la vérité et cultive la sagesse.
Êtres omniscients, ils ne peuvent donc désirer la connaissance qu'ils ont déjà. Ils ne philosophent donc pas. Les ignorants, qui n'ont pas conscience de leur ignorance. Quand on croit connaître les choses ou quand on croit que cela suffit, on ne peut pas désirer chercher à savoir plus, on ne peut donc pas philosopher.
Certes, si tout le monde peut philosopher, tout discours et toute activité de la pensée n'est pas de la philosophie. Il y a par exemple des discours d'opinion. Mais, à l'usage, le danger n'est pas si grand pour la philosophie qui, de toute façon, sait très bien reconnaître l'opinion et la comprendre.
Diderot et d'Alembert font donc appel à plusieurs collaborateurs dont les auteurs connus: Montesquieu, Voltaire, Rousseau. À l'époque, d'Alembert est responsable des mathématiques et Diderot gère l'histoire et la philosophie.
Au sens antique, le philosophe est la personne qui « cherche la vérité et cultive la sagesse », comme Socrate et Platon, Épicure, Lucrèce ou encore Épictète et Sénèque.
Bref, pour Platon, le philosophe se reconnaît essentiellement à ce que, possédant un "naturel philosophique", c'est-à-dire un "œil de l'esprit", une qualité innée par laquelle, connaissant suffisamment ses propres limites, il est capable de se tourner vers le monde intelligible où réside l'Idée du Bien, pour tenter d' ...
Il faut donc démontrer en tout premier lieu que tous les hommes sont « philosophes », en définissant les limites et les caractères de cette « philosophie spontanée », propre à « tout le monde », c'est-à-dire de la philosophie qui est contenue : 1.
A. − [Sans compl. prép.] Réfléchir, raisonner selon les principes de la philosophie; chercher la raison profonde des choses, réfléchir sur la signification de l'existence humaine.
Au sens moderne et pour une partie des philosophes contemporains, la philosophie n'est pas un savoir, ni un ensemble de connaissances, mais une démarche de réflexion sur les savoirs à disposition. Elle est devenue une discipline des sciences humaines.
1Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “ père de la philosophie ”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Philosophes de l'Antiquité (grecs et romains) :
Aristote : Philosophie d'Aristote / Citations d'Aristote / L'éthique et la politique chez Aristote / Héraclite / Parménide : Philosophie des présocratiques Héraclite et Parménide. Epictète : Citations d'Epictète. Marc-Aurèle : Citations de Marc-Aurèle.
Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne permet pas de vivre, encore moins de survivre.
Phénarète ou Phaenarete (en grec ancien : Φαιναρέτη / Phainarétē) est la mère du philosophe athénien Socrate et de son demi-frère Patroclès.
Dans le langage courant, on qualifie de philosophe la personne qui, de manière habituelle, se montre capable de prendre du recul envers les faits et les événements, de garder son calme et son sang-froid en toute circonstance.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
Comme nous allons le montrer, la philosophie constitue le cadre dans lequel l'homme peut comprendre le monde et agir sur sa propre vie. Elle fournit les outils par lesquels il peut découvrir la vérité et utiliser son esprit pour améliorer sa vie.
Il faut philosopher, c'est-à-dire penser pour penser, pour agir et pour exister, pour assumer une existence authentique, consciente d'elle-même, de ses valeurs, de ses fins et de sa raison d'être.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
« Puis-je savoir qui je suis ? » La conscience est propre à l'homme ; c'est le savoir immédiat, ou réfléchi, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous. En ce sens, elle fait de l'homme un sujet capable de dire « Je ».
En philosophie, croire a le plus souvent le sens d'avoir une opinion. La croyance naturelle (qui se distingue de la croyance « surnaturelle », la foi) est un état qui se situe entre le doute et la certitude. C'est un assentiment, une reconnaissance comme vraie de quelque chose qui n'est que probable (Locke).
Voltaire l'emporte une fois de plus en renommée sur Rousseau.
Il est l'inventeur de la philosophie mais n'a pas écrit une ligne. On ne le connaît que par ses épigones. Souvent le portrait est élogieux.
Le philosophe Friedrich Nietzsche (1844-1900) est célèbre pour ses aphorismes et ses courtes phrases percutantes : "Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou", "Dieu est mort", "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort", "Deviens ce que tu es"…