Certains patients de la liste d'attente sont prioritaires : les enfants et les patients avec hépatite fulminante.
Une proposition prioritaire du greffon peut notamment être faite successivement au bénéfice des receveurs suivants : ceux dont la vie est menacée à très court terme, ▪ ceux pour lesquels la probabilité d'obtenir un greffon est très faible, ▪ les enfants.
Qui peut bénéficier d'une greffe de foie ? La transplantation hépatique peut être réalisée sur des personnes avec un foie malade jusqu'à 70 ans, n'ayant pas d'autres comorbidités : "On va greffer des personnes selon leur âge physiologique, avec un bon état général".
Le principe de la compatibilité tissulaire.
La compatibilité des antigènes des leucocytes humains ou HLA entre le receveur et le donneur constitue également un critère de choix du receveur afin d'éviter un rejet.
Le donneur peut être un membre de la famille du receveur : père, mère, frère, sœur, fils, fille, grands-parents, oncles, tantes, cousins germains. Il peut aussi être son conjoint, le conjoint de son père ou de sa mère et toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur.
L'encadrement du don à donneur vivant
Le don d'une partie du foie d'une personne saine de corps et d'esprit à une autre personne nécessitant une transplantation hépatique n'est possible en France qu'entre personnes proches de la même famille (enfants, parents, conjoints).
Chacun est présumé donneur d'organes ou de tissus après son décès depuis la loi du 22 décembre 1976, principe rappelé par la loi du 26 janvier 2016. Cependant, toute personne peut s'opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Le refus n'est pas obligatoirement total.
Plus de 160 000 donneurs sont comptabilisés dans le registre français et autour de 10 % des patients (environ 1 000 par an) trouvent un donneur parfaitement compatible et disponible.
Pour la greffe hépatique, à la différence du rein et du cœur, la compatibilité génétique n'est pas indispensable, mais le groupe sanguin (ABO) doit être compatible.
En général, il faut qu'au moins 6 à 10 antigènes soient compatibles, l'idéal était une compatibilité de 6/6 ou de 10/10. Une greffe peut cependant être tentée avec une compatibilité moindre (5/6 ou 9/10).
Pour bénéficier d'une greffe de foie, le patient doit être inscrit sur la liste d'attente nationale de transplantation hépatique gérée par l'Agence de Biomédecine, organisme de gestion des greffes en France.
Le foie est un organe vital au sens propre : on ne peut pas vivre sans lui. Organe solide le plus volumineux du corps humain, le foie travaille 24 heures sur 24 pour accomplir plus de 500 fonctions. Il métabolise et entrepose les nutriments provenant de nos aliments. Il aide à traiter les médicaments que nous prenons.
Après la transplantation hépatique, les doses d'immunosuppresseurs sont importantes et les défenses immunitaires sont au plus bas. Il convient donc de prendre quelques précautions en ce qui concerne les animaux, les plantes, ainsi que dans les endroits surpeuplés et confinés, comme les moyens de transport publics.
La greffe de foie est envisagée quand le foie n'arrive plus à assurer des fonctions suffisantes pour permettre une vie sans risque de complication grave ou de dégradation des conditions de vie.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
La principale complication de la greffe d'organe est le phénomène de rejet. Ce rejet va dépendre essentiellement de la réaction immunologique du Receveur contre l'organe greffé.
"Pour définir la compatibilité, il faut faire une prise de sang et il faut analyser l'ADN qui se trouve dans les noyaux des cellules, et en particulier dans les globules blancs. On établit alors la carte génétique tissulaire des personnes.
Si entre 2 frères ou sœurs d'une même fratrie la probabilité d'être compatibles est de 1 chance sur 4 (25 %), elle n'est plus que de 1 chance sur 1 million entre 2 individus pris au hasard ! … d'où la difficulté à trouver un donneur compatible lorsqu'on a besoin de greffer un malade.
Depuis quelques années, grâce aux avancées dans le domaine médical, il est possible de donner de son vivant un rein ou une partie de son foie. Le don vivant permet de réduire le temps d'attente des malades qui ont besoin d'une transplantation de rein ou de foie.
Selon le système de groupes sanguins le plus important, le système ABO combiné au facteur rhésus, le groupe sanguin le plus rare est le groupe AB-, tandis que le plus courant est O+.
Un paramètre important et contrôlable par les patients permet de rallonger la durée de vie des reins transplantés : il s'agit de la prise rigoureuse et sans oubli des médicaments anti-rejets. La prise irrégulière des traitements anti-rejets est une des causes majeures de pertes de greffons.
Lorsqu'un malade a besoin d'une greffe de moelle osseuse, son médecin doit trouver un donneur compatible. Il cherche d'abord parmi les frères et sœurs du malade. Mais dans trois cas sur quatre, il n'existe pas de donneurs familiaux compatibles.
Le consentement au don d'organes est présumé. Cela signifie que si la personne n'a pas fait connaître son refus de son vivant, on considère qu'elle est d'accord pour que ses organes soient prélevés à son décès.
Le donneur en mort cérébrale ou mort encéphalique peut donner un ou plusieurs organes : Les organes tels que le cœur, les poumons, le foie, les reins ou le pancréas sont concernés. Seuls les organes qui peuvent être greffés sont prélevés.