Les héritiers qui acceptent la succession sont responsables et tenus de payer les dettes, même professionnelles, du défunt au moment du règlement de la succession.
« Vous ne pouvez pas être redevable des dettes de vos frères et soeurs auseul motif de votre lien familial ; c'est seulement pour le cas où vous vous engagez volontairement et explicitement (par exemple caution) à ce sujet qu'une obligation pèse sur vous », poursuit Me Tremblay.
L'obligation alimentaire n'incombe pas aux parents collatéraux que constituent les frères et sœurs et leurs descendants. C'est une obligation faite par le code civil (article 205) aux parents de nourrir, d'entretenir et d'élever leurs enfants, et réciproquement.
Les héritiers se retrouvant à devoir honorer les dettes du défunt. Mais si une assurance décès a été souscrite au moment du prêt, c'est l'assureur qui prend en charge le remboursement du capital restant dû.
Tous les héritiers renoncent à la succession
Lui seul peut alors gérer les biens et les dettes du défunt. La demande est à faire auprès du tribunal du domicile du défunt.
Discutez avec un avocat qui vous aidera à envoyer une notification d'expulsion. L'envoi d'un avertissement en avance, par écrit, est essentiel pour vous protéger légalement. Cet avertissement est établi sur une base légale en tant que « locataire à discrétion ».
Si vous avez 1 frère et 1 sœur, ils auront droit chacun à 3/8 de la succession. Les demi-frères et demi-sœurs ont les mêmes droits que les frères et sœurs. vos parents ont un droit de retour, c'est-à-dire le droit de reprendre les biens qu'ils vous avaient donnés avant leur décès.
L'enfant qui souhaite ne pas payer les dettes du parent décédé peut refuser la succession (l'héritage). En revanche, il est responsable des dettes de son parent décédé s'il accepte sa succession.
Comment trouver cette information? La personne qui a été désignée comme « liquidateur de la succession » peut contacter les institutions financières de la personne décédée. Ça lui permettra de faire la liste des biens (ou « actifs ») et des dettes (ou « passifs ») du défunt.
Entre les frères et sœurs, il n'y a qu'une obligation morale, c'est –à-dire sans impact juridique coercitif. En effet, le juge ne peut pas contraindre un frère ou une sœur, même richissime, à participer au financement de la maison de retraite de son frère ou de sa sœur.
Les frais d'hébergement sont à la charge de la personne âgée. Si ses revenus sont insuffisants l'aide sociale peut intervenir. Mais la solidarité familiale des proches doit aussi être mise en jeu.
Comment se fait la répartition du paiement de la maison de retraite ? Si les enfants de la personne retraitée perçoivent des revenus suffisants régulièrement, les frais de maison de retraite seront à leur charge. Dans certains cas, ils pourront bénéficier d'une aide sociale qui prendra en charge une partie des frais.
Au décès, le patrimoine du défunt est automatiquement transmis à ses héritiers, dont la loi, à défaut de volonté exprimée, en désigne l'ordre. En principe, cette transmission des biens et droits successoraux s'opère de plein droit à leur profit.
A partir du moment où vous signez un devis obsèques auprès d'une entreprise de pompes funèbres et que vous versez un acompte, vous êtes financièrement responsable du paiement des obsèques auprès de la pompe funèbre.
Pour cela, vous pouvez prendre contact avec les institutions financières du défunt. Celles-ci pourront vous renseigner sur ses actifs (argent, bijoux, meubles, objets de valeur, comptes de banque…) et ses passifs (cartes de crédits, prêts personnels, prêts hypothécaires, taxes impayées…).
Toute personne à qui des biens sont transmis ou censés transmis par décès, comme héritier, légataire universel, légataire à titre universel ou particulier, donataire ou bénéficiaire, est personnellement responsable des droits dus sur les biens à elle transmis ou sur leur transmission, et de rien de plus.
Vous avez le droit de renoncer à une succession. Par exemple, dans le cas où le total des dettes du défunt dépasse la valeur des biens laissés en héritage. La renonciation se fait par un acte notarié. Si aucun document notarié n'énonce que vous refusez la succession, vous êtes réputé l'avoir acceptée.
Par testament, il est possible de déshériter ses frères et sœurs. Cela est possible totalement ou partiellement, et la personne peut faire varier la somme qui revient à chacun en favorisant l'un ou l'autre. Une personne peut donner à l'un et pas à l'autre.
Fiscalement, la fratrie a le droit d'hériter sans être imposée jusqu'à un seuil de 15 932 €. L'abattement passe à 35 % pour un patrimoine compris entre 15 933 € et 24 430 €, puis à 45 % si la valeur des biens va au-delà de ce montant.
Les frères et sœurs se partagent la succession si les deux parents (père et mère) du défunt sont morts avant ledit défunt. Les frères et sœurs se partagent la moitié de la succession si les deux parents du défunt (père et mère) sont vivants. Les parents du défunt se partagent l'autre moitié.
Ainsi, légalement, il ne faut jamais vider l'habitat d'une personne défunte avant que la succession ne soit clôturée par un notaire. Toucher aux biens d'un défunt avant la succession est abusif aux yeux de la loi.
Délai maximal
Si personne ne vous oblige à faire un choix, vous avez 10 ans au maximum pour vous prononcer. Après ce délai, vous êtes considéré comme ayant renoncé à la succession.
Un notaire, le ministère public, les personnes assurant la gestion du patrimoine du défunt ou les créanciers en cas de succession déficitaire, peuvent saisir le tribunal judiciaire dont dépend le domicile du défunt, pour faire prononcer la déclaration de vacance par ordonnance.