Or, Socrate, tel un sage «qui effectivement ne [savant] rien, [n'aillait] pas [s'imaginer qu'il savait] quelque chose»5, vit plusieurs se retourner contre lui. En pratiquant son art « [il se rendait] bien compte, […] [qu'il se faisait] des ennemis.»6 Sa sagesse entraina son isolement.
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
Socrate est donc bien le plus sage des hommes, puisqu'il ne croit pas savoir ce qu'il ne sait pas. Seuls les dieux détiennent le véritable savoir (sophia), le philosophe étant celui qui désire (philein, désirer) ce savoir. Or tout un chacun peut être philosophe.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Selon leur notion initiale, la sagesse demeurerait l'idéal - elle est pour les dieux, reconnaît ostensiblement Platon -, tandis que nous autres hommes ne pouvons qu'y aspirer, ne pouvons que l' " aimer ", aussi serons nous " philosophes ".
Qualité de quelqu'un qui fait preuve d'un jugement droit, sûr, averti dans ses décisions, ses actions : Il a tranché avec sa sagesse habituelle. 3. Qualité de quelqu'un qui agit avec prudence et modération ; caractère de son action : Il n'a pas eu la sagesse d'attendre.
1. Celui dont le jugement et la conduite sont inspirés par la raison et le bon sens. Synon. philosophe.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre au quotidien selon un certain nombre de principes et de valeurs dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.
Il prétend avoir reçu comme mission d'éduquer les hommes et pense que l'ignorance est la source de l'injustice. Socrate a de nombreux disciples comme Xénophon, Platon, Alcibiade, mais il n'a laissé aucun ouvrage car son enseignement est entièrement oral.
Les auteurs grecs ne sont pas d'accord sur la liste de leurs noms ; au témoignage de Platon, c'étaient Bias de Priène, Chilon de Sparte, Cléobule de Lindos, Périandre de Corinthe, Pittacos de Mytilène, Solon d'Athènes et Thalès de Milet.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
Socrate, dont la mère était sage-femme, affirme pratiquer une maïeutique pour amener ses interlocuteurs vers la vérité, et se considère ainsi comme une sorte de sage- femme qui accoucherait non pas les corps mais les âmes.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
La sagesse (équivalent en grec ancien σοφία / sophía) est un concept utilisé pour qualifier le comportement d'un individu, souvent conforme à une éthique, qui allie la conscience de soi et des autres, la tempérance, la prudence, la sincérité, le discernement et la justice s'appuyant sur un savoir raisonné.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
“Un trésor de belles maximes est préférable à un amas de richesses.”
Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
En pratique, le sage peut être défini comme celui qui manifeste sa pensée, non seulement par sa parole mais surtout par ses actes. C'est ainsi qu'il « démontre » le bien-fondé de sa pensée. La force du sage est dans ses actes et non dans le verbe, réservé au philosophe.
Article détaillé : Jugement de Salomon. Considéré comme le plus sage parmi les hommes, il se rend populaire au début de son règne par ses jugements pleins de sagesse.
En disant que la sagesse est source de richesse, le proverbe nous explique que la sagesse peut nous faire gagner des choses matérielles et nous rendre riche (nous apporter des choses comme l'argent, des terres ou bien des produits).
Qui fait preuve de sûreté dans ses jugements et sa conduite : Avoir la réputation d'un homme sage. 2. Qui est prudent, réfléchi, qui est conforme à la mesure, au bon sens : Prendre de sages mesures.