Salimata est désignée comme victime sacrificielle mais aussi victime innocente, personnage type de l'opération de séduction du lecteur dépositaire des vraies valeurs cautionnées par le roman[10].
Les personnages traduisant mieux le pessimisme qui se dessine à travers le récit de Kourouma sont le couple Fama / Salimata, Tiécoura, le féticheur, Balla, le vieux sorcier, féticheur de Togobala et Hadj Abdoulaye, le marabout réputé de la capitale.
Fama, Prince malinké, dernier descendant et Chef traditionnel des Doumbouya du Horodougou n'a pas, même du fait de son statut, été épargné. Habitué à l'opulence, les indépendances ne lui ont légué pour seul héritage qu'indigence et malheurs, qu'une carte nationale d'identité et celle du parti unique.
Dans Les Soleils des Indépendances, le parcours de Fama permet de comprendre la présence des forces supra-terrestres qui fixent inéluctablement le cours des événements. Le prince déchu n'arrive pas à restaurer les mœurs anciennes.
1968 : cela fait seulement huit ans que la Côte d'Ivoire est indépendante. La colonisation a pourtant laissé des traces dans le pays, Fama Doumbouya a payé pour le savoir. Ruiné par les Soleils des Indépendance, Fama n'a pas d'autre choix que de gagner sa vie en déambulant d'obsèques en obsèques.
Dans l'œuvre d'Ahmadou Kourouma, la stérilité est le mal dont souffre Salimata épouse de Fama. Cette stérilité proviendrait de l'excision et du viol dont elle a été victime.
Les personnages secondaires viennent aider le personnage principal ou lui nuire dans la réalisation de sa quête. Ils sont dotés de caractéristiques qui les rendent crédibles, mais généralement, celles-ci sont décrites plus globalement. Les personnages figurants apparaissent rapidement dans l'histoire.
Les personnages principaux : Fama Doumbouya, Salimata.
introduction: Véritable chef-d'œuvre littéraire, Les Soleils des indépendances d'Ahmadou Kourouma a été écrit en 1968 en réaction aux régimes politiques africains issus de la décolonisation.
"Quand on refuse on dit non", est un récit qui se déroule sur fond de guerre civile ,en Côte-d'Ivoire . Le jeune ,Birahima est sollicité par une fille ,Fanta ,une voisine qui lui demande de l' accompagner au nord du pays ,pour fuir les hostilités en cours . Fanta est une fille , âgée de dix-huit ans .
Pour Fama, c'est la vie en ville qui s'éteint sous la pluie, entre misère et stérilité. Au contraire, le retour à Togobala pour les funérailles du cousin coïncide, pour le héros, avec la possibilité de prendre comme deuxième épouse la jeune veuve Mariam : une femme qui a déjà eu « un ou deux enfants » (SI, p.
Dans les romans de Kourouma, le lecteur remarque également le souci de l'auteur de transmettre les valeurs culturelles malinké à travers un style de narration qui s'apparente à celui d'un conteur traditionnel et se caractérise par la mise en abîme des paroles de la vie africaine, l'emploi des proverbes et des ...
Si Fama participe à la lutte contre la colonisation française, c'est pour des raisons absolument subjectives : pour se venger surtout de la spoliation de sa chefferie. Sinon le héros de Kourouma se sentait parfaitement à l'aise à l'époque coloniale.
Les personnages principaux, protagonistes ou pas, antagonistes ou pas, sont les agents de l'intrigue, des machines à histoires, ceux dont on raconte les aventures et sur qui les événements ont le plus d'impact.
Le personnage principal est un personnage central qui agit en tant que substitut du public, vous vivez l'histoire à travers ses yeux. Le personnage principal est impliqué dans l'histoire, interagit avec les personnages secondaires et est personnellement impacté par le conflit principal de l'intrigue.
Birahima a une douzaine d'années et vit à Togobala, en Côte d'Ivoire. C'est un enfant des rues comme il le dit lui-même, « un enfant de la rue sans peur ni reproche ». Après la mort de sa mère, infirme, on lui conseille d'aller retrouver sa tante au Liberia.
C'est un roman de 195 pages et 3 parties. Chaque partie contient des chapitres titrés. L'œuvre est publiée par les éditions Points. Le texte intégral émane des Editions du Seuil en janvier 1970.
Ahmadou Kourouma est né en 1927 en Côte d'Ivoire et mort en 2003 à Lyon. Étudiant, ses activités politiques lui valent d'être enrôlé de force dans le corps expéditionnaire français en Indochine. Après les indépendances, son opposition au régime de parti unique de Houphouët Boigny l'éloigne à nouveau de son pays.
Les deux personnages principaux dans la fiction sont le protagoniste et l'antagoniste.
La vieille, bienfaitrice de Cunégonde, évocation des marraines des contes traditionnels. Elle est pessimiste comme Martin ayant eu un très douloureux passé (violée, une fesse coupée…). Elle est en désaccord avec la vision optimiste de Candide et contribuera à sa « rééducation » de la vision du monde.
Fama, dernier descendant d'une grande dynastie, est noyé dans l'anonymat des Malinkés, et donc rabaissé, dévalorisé.
Le désenchantement dans le Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo (S.A) Durant le XIXe siècle, dans l'époque du romantisme, le roman autobiographique du Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo, publiée en 1829, démontre un repli sur la vie intérieure dans les lignes 1941 à 2022.
En malinké, Ahmadou signifie « guerrier ». Le nom de Kourouma appartient à la noblesse des guerriers-chasseurs malinké. Le toponyme Horodougou est formé par « horo » et « dougou » qui en langue mandingue désignent respectivement la « kola » et le « pays », la « terre ».