Installés à Constantinople où ils possèdent des quais et un quartier réservé, les marchands vénitiens ont le droit de commercer librement dans tout l'empire. Très tôt, les habitants de cette cité, protégés par la lagune, se sont dotés d'une flotte leur permettant de commercer avec les cités musulmanes.
Ce sont les Vénitiens et les Génois qui ont repris la construction navale. Ils se sont d'ailleurs livrés de chaudes luttes pour prendre le contrôle des échanges commerciaux en Méditerranée.
La majeure partie du trafic d'Al-Andalus et du Maghreb vers la Syrie et l'Égypte, s'effectue cependant grâce aux navires de quatre républiques maritimes italiennes, Amalfi, Pise, Venise et Gênes, qui développent leur emprise commerciale dans tout l'espace méditerranéen.
La Méditerranée est au XIIe siècle une zone d'intenses échanges commerciaux. Les grandes places commerciales sont les villes italiennes comme Pise, Gênes ou Venise, mais aussi Constantinople qui sert d'étape où s'échangent les produits.
Au Moyen Âge, la Méditerranée est partagée entre trois grandes civilisations. Celles-ci se définissent par leur religion et par le pouvoir politique qui s'y exerce. Il s'agit de la chrétienté d'Orient, avec l'Empire byzantin, de la chrétienté d'Occident, avec les États d'Europe occidentale, et du monde musulman.
États latins d'Orient
En ce XII e siècle, Pise est la ville italienne qui avait le plus investi en Terre sainte, fournissant aux Croisés navires, chevaux et capitaux. Mais au début du XIII e siècle, à partir de sa base de Tyr, c'est Venise qui accrut sa présence dans la région.
Les traces d'échanges pratiqués à grande échelle ont été trouvées à des époques remontant à la préhistoire : la civilisation d'Ertböll au Danemark (4000 ans av. J. -C. )
Venise est au Moyen Age l'une des principales puissances commerciales. Ses convois armés sillonnent l'Adriatique, la Méditerranée et la mer Noire, chargés de soie, de perles et d'épices. Ses marchands sont chez eux partout. Les marchands constituent le trait d'union entre Chrétienté et Islam.
En 1204, Venise détourne la 4e croisade à son profit. Cet événement manifeste l'hégémonie de la ville en Méditerranée, résultat d'une affirmation entamée au xie siècle. Les privilèges qu'elle obtient des empereurs byzantins lui permettent de s'imposer dans les échanges.
Emmanuel Ier fut empereur de 1143 à 1180. Il manifesta une volonté de restaurer dans sa gloire passée l'empire et de réaffirmer Constantinople dans sa suprématie du monde méditerranéen au XIIe siècle. Ainsi il fut un empereur important pour transformer la cité, avec de nombreuses constructions et rénovations.
Dans la seconde moitié du VIIIe siècle sur le Vieux Continent se produisit un renouveau de l'activité commerciale, intellectuelle et religieuse initié par l'empereur Charlemagne, personnalité dominante du Haut Moyen Âge (période qui s'étend du début du Ve siècle jusqu'à l'aube du XIIe siècle).
La Méditerranée orientale passe peu à peu sous leur contrôle et se ferme à la pénétration européenne. L'avance turque en Orient fait progressivement disparaitre les comptoirs vénitiens.
Elle est reine de la Méditerranée pour son transport et ses postes de commerces lui permettant d'apporter des produits variés d'Orient. C'est ces mêmes liens qui permettent l'expansion des idées de la Renaissance et la redécouverte du monde antique à la suite de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453.
Venise joua un rôle prépondérant dans les échanges économiques entre l'Occident et l'Orient méditerranéen, qu'il fût byzantin ou musulman, ainsi qu'un rôle politique essentiel.
1 – a/ Les principales villes marchandes en Italie au XIIème siècle sont Venise, Gênes, Pise et Naples. Venise est située dans une lagune, à l'extrémité Nord de la mer Adriatique.
Ainsi, pendant que les voisins de Venise étaient dirigés par des Princes, des Rois et des Sultans, Venise était gouvernée par des Ducs élus, les fameux Doges de la République. C'est cette originalité politique républicaine qui a permis à Venise de traverser autant de siècles tout en conservant son indépendance.
Réponse : Grâce au commerce du sel, puis au dynamisme commercial vers la Méditerranée orientale, la ville a connu une forte croissance.
Les marchands vénitiens viennent commercer dans tout l'empire byzantin. La ville de Venise s'enrichit grâce aux marchandises qui y sont vendues aux ports de Syrie, de Crimée et d'Égypte. Les Vénitiens apportent de la soie tissée.
Le commerce triangulaire, aussi appelé traite atlantique ou traite occidentale, est une « traite négrière » reliant l'Europe, l'Afrique et l'Amérique, pour la déportation d'esclaves noirs, d'abord troqués en Afrique contre des produits européens (textiles, armes) puis en Amérique contre des matières premières ...
En 1979, Michael Aldrich invente le commerce électronique.
Grâce à cette installation, les acheteurs et les vendeurs pouvaient effectuer des transactions avec une transmission de données sécurisée.
Aujourd'hui, on distingue 3 formes de commerce principales : le commerce intégré ou succursaliste, le commerce indépendant « isolé » ainsi que le commerce indépendant organisé (tel que le Commerce Coopératif et Associé).
A partir de 993, la cité s'impose ainsi comme le seul débouché pour toutes les exportations byzantines vers l'Occident, qu'il s'agisse d'épices, de soieries ou de métaux précieux. En retour, Venise exporte vers Constantinople et le Levant les richesses de l'Occident, bois, sel et surtout esclaves.
Plaque tournante du commerce international, Venise est au quattrocento, l'une des villes les plus puissantes et les plus riches d'Italie. Au début du XVe siècle, elle se trouve à l'apogée de sa puissance marchande.
Les échanges commerciaux sont importants dans la Méditerranée médiévale. À partir du XIe siècle, ils s'intensifient, la Méditerranée devient un carrefour économique entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie où de nombreuses marchandises circulent. Des pratiques commerciales innovantes sont mises en place.