Les cancers de la vessie sont quatre fois plus fréquents chez les hommes et sont, le plus souvent diagnostiqués autour de l'âge de 70 ans. Le nombre de décès est estimé à 4 112 cas chez l'homme et de 1223 cas chez la femme (INCa, 2019).
Avec environ 12 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, le cancer de la vessie est le 7ème cancer le plus fréquent en France. Généralement diagnostiqué vers l'âge de 70 ans, il affecte majoritairement plutôt les hommes que les femmes.
La principale mesure de prévention du cancer de la vessie est de ne pas fumer ou d'arrêter de fumer.
Les réponses avec le Dr Yann Neuzillet, chirurgien urologue : "Il n'y a pas de forme familiale. Il y a des prédispositions génétiques chez les personnes qui réparent moins bien leur ADN. Le principal facteur de risque du cancer de la vessie, c'est le tabac.
L'histoire de Louis, 88 ans, atteint d'un cancer de la vessie. L'histoire de la maladie de Louis* débute il y a deux ans, lorsqu'il commence à avoir des difficultés à uriner et qu'il se sent de plus en plus fatigué. A la suite d'une consultation chez un urologue, on lui découvre des polypes.
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Le cancer de la vessie survient principalement chez des personnes qui fument du tabac. Mais une part non négligeable survient à cause de l'exposition prolongée à des produits nocifs lors de l'activité professionnelle. Le cancer de la vessie touche les cellules de la paroi vésicale que l'on appelle « l'urothélium ».
CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE
Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os. Il est alors appelé cancer de la vessie de stade IV (maladie avancée).
Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
On parle de « bilan d'extension ». Ce bilan se fonde largement sur le recours à l'imagerie médicale (radiographie et, surtout, scanner). Le thorax, l'abdomen et la région pelvienne seront examinés avec soin.
La polyurie se caractérise par des urines anormalement abondantes. Ce symptôme peut être le signe d'un diabète et doit faire l'objet d'une prise en charge médicale.
Le symptôme le plus évident est la grande fréquence des mictions pendant la journée. Selon l'avis des médecins, il est normal d'uriner entre 4 et 8 fois par jour. Le faire plus souvent peut être le signe d'une vessie hyperactive ou irritable.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
Pour préserver sa vessie, il est essentiel d'entretenir une bonne hygiène de vie. Il faut boire en quantité suffisante (au moins 1,5 litre d'eau par jour). Certaines boissons comme le thé vert et le jus de canneberge sont d'excellents diurétiques et aident à préserver l'appareil urinaire.
"Des urines mousseuses ou écumeuses sont le signe d'alerte d'une atteinte des filtres qu'on appelle les glomérules du rein et qui peut conduire à une insuffisance rénale, surtout si vous prenez du poids et si vous remarquez l'apparition d'œdème", prévient le Dr Tostivint.
Ablation de la vessie et poche urinaire ? Une fois l'ablation de la vessie réalisée, le chirurgien va mettre en place un système de dérivation permettant de remplacer la vessie retirée et ainsi d'évacuer les urines vers l'extérieur.