L'arbre des causes est une démarche d'analyse suite à un accident du travail. Il permet de reconstituer le processus de l'accident pour proposer ensuite une démarche de prévention appropriée. C'est l'INRS (Institut National de la Recherche et de Sécurité) qui a développé cette méthode dans les années 70.
Seront associés à l'analyse d'un accident du travail, la victime (si c'est possible), les Instances Représentatives du Personnel le cas échéant (CHSCT-CSE-CSSCT ou les Délégués du personnel), les éventuels témoins, un ou plusieurs collègues de la victime, les membres de l'encadrement pouvant valider le plan d'actions ...
Construire l'arbre des causes
La méthode repose sur un questionnement itératif pour remonter de la conséquence (l'accident) aux causes. Pour ce faire, notez à droite le fait ultime , puis posez-vous ces questions et notez les réponses en partant sur la gauche. Ce sont les faits antécédents.
L'arbre des causes est une méthode d'analyse a posteriori d'un accident, pour en obtenir une description objective, reconstituer le processus accidentel, en identifiant tous les facteurs et leurs relations ayant concouru à sa survenance, de façon à proposer des mesures de prévention pour qu'il ne se reproduise pas.
Ce document est mis à la disposition des salariés, des membres du CHSCT, des délégués du personnel, du médecin du travail, de l'inspecteur du travail et des agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale ainsi que des inspecteurs de la radioprotection.
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire dans toutes les entreprises dès l'embauche du 1er salarié. L'employeur consigne dans ce document le résultat de l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité auxquels peuvent être exposés les salariés.
Le recueil des faits est à réaliser dès la connaissance de l'Accident du Travail. Écrire le récit détaillé de l'accident permet, dans un premier temps, d'identifier ce qui s'est passé, avant, pendant, après, avec des faits observables et vérifiables.
C'est la Caisse primaire d'assurance maladie - CPAM - qui traite toutes les demandes de prise en charge au titre des accidents du travail ou des maladies professionnelles.
La méthode des 5 M est un schéma en forme de poisson qui analyse les liens de cause à effet d'un problème donné : ses arêtes représentent les causes, et la tête, l'effet, le problème final, l'objectif.
L'arbre des causes, un outil d'analyse et de prévention des accidents.
Un arbre est généralement composé de racines, d'un ou plusieurs troncs principaux et de ramifications appelées branches. La partie basale du tronc qui est dégarnie de branches forme le fût.
Une fois le CMI et de la DAT réceptionnés, la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) peut reconnaître l'accident du travail ou demander une phase d'investigation : Si l'employeur n'a pas émis de réserves, la CPAM reconnait l'accident du travail dans un délai de 30 jours.
Selon le principe de pluricausalité, un accident du travail ne reconnaît jamais une cause unique, c'est toujours la conjonction de plusieurs évènements. Qu'est-ce qu'un arbre des causes ? « L'arbre des causes est la représentation graphique de l'enchaînement logique des faits qui ont provoqué un accident. »
L'ITAMaMi propose de classer les informations recueillies lors de l'observation, qui comprend aussi des interviews avec les opérateurs, selon 5 rubriques : – Individu : profil physique, psychologique et social, âge, qualification, formation, expérience, ancienneté, handicap, statut, etc.
La réalisation du DUER incombe à l'employeur, il peut toutefois confier cette mission à un salarié ou un organisme extérieur.
Depuis le 31 mars 2022, l'article 4121-3 du Code du Travail indique que l'employeur n'est plus le seul responsable de l'élaboration du DUERP. L'établissement de ce document doit se faire en associant les référents santé au travail, les services de prévention et de santé au travail et les membres du CSE.
Les élus peuvent exercer une mission de contrôle en vérifiant que le Le Document Unique d'Évaluation des Risques Professionnels est dûment mis à jour. Et notamment vérifier que le document unique indique les seuils d'exposition des risques, et la proportion de salariés exposés à chaque seuil.
HSE est un sigle qui désigne une méthodologie de maîtrise des risques et de management des entreprises dans les domaines de l'hygiène, de la santé/sécurité et de l'environnement.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.
Le danger est la capacité à créer un dommage. C'est est un des éléments qui conditionne le risque, qui est quant à lui la combinaison d'un danger et de l'exposition à ce danger. Ainsi, un risque peut être faible voire nul, même en présence d'un grand danger.