Gabriel Martinez-Gros : Il est de tradition de considérer les Berbères* comme les premiers occupants de l'Afrique du Nord, ceux qui sortent de l'ombre lorsque l'écriture y apparaît, dans la première moitié du premier millénaire avant notre ère, avec Carthage.
L'Homo erectus (homme se tenant debout), parfois dénommé atlanthrope (homme de l'Atlas), a dû être présent il y a un million d'années dans une aire correspondant à l'Algérie du Nord, dans les actuelles oasis sud-oranaises, et au Sahara, dans le Hoggar et surtout au Tassili Azjer.
L'histoire de l'Algérie s'insère dans l'histoire plus large du Maghreb et remonte à des millénaires. Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes.
Au premier siècle avant notre ère, les Romains occupèrent l'Afrique du Nord (dont le territoire de l'Algérie actuelle) et transmirent leur civilisation aux populations locales.
L'Algérie est donc essentiellement berbère, soit arabophone soit berbérophone. Les Berbères sont les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord que nous connaissions historiquement.
Les Kabyles des Babors (Béjaïa, Jijel, Sétif) sont originaires de deux tribus berbères, les Kutamas (sous la dynastie Fatimide), et les Sanhadja (sous la dynastie Hammadide).
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
L'Algérois est une région du nord algérien comprenant tout le nord-centre du pays, correspondant approximativement aux anciens beylik du Titteri et Dar Es-Soltane. La région comprend six wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Médéa, Aïn Defla et Chlef.
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien. Cet emploi est attesté en 1917. Son emploi actuel n'est attesté qu'en 1955 .
Les Berbères regroupent un ensemble de populations qui occupent une vaste zone de l'Afrique septentrionale et saharienne. Si ces populations sont sédentaires dans le nord-ouest du Maghreb, elles sont plus nombreuses à être restées nomades ou semi-nomades dans les zones désertiques du sud.
C'est le terme al-Djazayr qui a donné ensuite Alger et Algérie.
Vers 1954, au début de la guerre d'indépendance algérienne, l'expression change de destinataire. Désormais, les pieds-noirs, ce sont les Français d'origine européenne nés en Algérie !
De nombreuses personnes en Afrique ont changé de nom après avoir accédé à l'indépendance, mais de nombreux noms de famille populaires à travers le continent reflètent encore aujourd'hui le passé colonial de la région. Selon le site NetCredit, c'est le nom «Saidi» qui est le plus répondu en Algérie.
Selon l'article 32 du Code de la nationalité : Lorsque la nationalité algérienne est revendiquée à titre de nationalité d'origine, elle peut être prouvée par la filiation découlant de deux ascendants en ligne paternelle ou maternelle, nés en Algérie et y ayant joui du statut musulman .
L'une des raisons avancées pour justifier l'opération est de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, et de mettre fin à l'esclavage subi par les populations chrétiennes.
19), les blonds d'Afrique du Nord, seraient ethnogéniquement différents des bruns ; les blonds descendraient des Atlantes alors que les bruns descendraient des Gétules sahariens. Les blonds ne seraient donc pas des Berbères, et, sous le nom de Lybiens, proviendraient, comme les Européens, de l'Atlantide.
La conquête de Kabylie (1ère partie) par Jean-Pierre Frapolli. La conquête a trouvé son aboutissement dans la construction d'un « fort de guerre » au centre de la Kabylie, au sein duquel se formera le village de Fort Napoléon.
Après l'indépendance de l'Algérie, les Algériens de statut civil de droit commun ont conservé la nationalité française de plein droit. Algériens bénéficiant du statut civil de droit local : Personnes régies par la loi musulmane.
De nos jours, la majorité des Berbères sont musulmans sunnites, mais on retrouve aussi des Berbères ibadites (dans le Djebel Nefoussa et à Zwara en Libye, à Djerba en Tunisie, dans le Mzab et à Ouargla en Algérie), juifs et chrétiens.
La Numidie orientale revient alors à son statut de province romaine sous le nom d'Africa Nova. Juba II est alors placé sur le trône de la Maurétanie, qui conserve les territoires de la Numidie occidentale et il y règne jusqu'en l'an 23.
Skikda (/skik. da/) (en arabe : سكيكدة ; en berbère: ⵙⴽⵉⴽⴷⴰ), anciennement appelée Rusicada à l'époque phénicienne et romaine, Philippeville lors de la période française, est une commune algérienne située en bordure de la mer Méditerranée, à 471 km à l'est d'Alger, dans la wilaya de Skikda.
Pendant quatre ans, de l'été 1940 à l'été 1944, la France vaincue a été gérée comme une colonie par l'Allemagne.
Constantine, en Algérie, est l'une des plus anciennes cités du monde. Fondée par les Phéniciens, elle devint, sous le nom de Cirta, la capitale du royaume Numide.
Le nom actuel de l'Algérie a été inventé par les Français à l'initiative du maréchal Soult en 1837, pour remplacer l'ancienne appellation de « possessions françaises du Nord de l'Afrique ». Il dérive du nom de la capitale, Alger (déformation de l'arabe Al Djezaïr).