En France, le street art fait ses débuts à l'aube des années 70 avec Ernest Pignon-Ernest, mais ne s'épanouit que dans les années 80, avec des artistes comme Blek le rat, Speedy Graphito, SP-38, Epsylon Point et Jérôme Mesnager.
Le père créateur de cet art est en fait l'artiste surnommé Cornbread qui est à l'origine de ce mouvement Hip-Hop à la fin des années 60. Il finit par envahir les rues de son quartier et celles de toute la ville de Philadelphie.
Longtemps, le street art a été assimilé à un art exclusivement clandestin, souvent illégal. Cette forme d'expression, telle qu'on la connaît de nos jours, naît dans les années 1960 en France et explose en 1968.
C'est surement l'un des secrets les mieux gardés de tout le Royaume-Uni : qui se cache derrière le visage masqué de Banksy, aka le street artist le plus célèbre du monde ? Aucun indice ne filtre malgré beaucoup de rumeurs... notamment qu'il serait le chanteur Robert Del Naja, chanteur de Massive Attack.
« Girl with Balloon » (La petite fille au ballon) est sans doute l'œuvre d'art la plus connue de Banksy. Il s'agit d'un pochoir, apposé sur un mur du quartier de South Bank, à Londres. Près de la petite fille, on peut lire un message écrit à craie : « There is always hope » (il y a toujours de l'espoir).
Vitry-sur-Seine, la capitale du Street art
Les œuvres sont partout, alors ouvrez bien les yeux ! Christian Guémy, alias C215, est le pionner du street art dans cette ville.
Les artistes de rues s'approprient l'espace urbain pour contester, bousculer, déranger, revendiquer, dénoncer, interroger, soutenir... Ils ont des motivations artistiques (faire connaître leur art) mais souvent aussi politiques ou sociales (faire passer un message).
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.
L'appropriation par le street-art d'un lieu public « est né à la conjonction de mouvements esthétiques et d'un contexte socioculturel et économique propre au New York des années 1970. Cependant, les premiers tags, signés Cornbread (en) et Cool Earl, apparaissent à Philadelphie à la fin des années 1960.
Aucun cadre juridique ne lui est spécifiquement dédié. Pas même la règlementation sur l'affichage urbain et son célèbre « défense d'afficher, loi du 29 juillet 1881 ». Protégé par la liberté d'expression ou la propriété intellectuelle, cet art au sens « street » est pourtant pénalement répréhensible.
Selon son imagination, le désir du client (dans le cadre d'une activité légale) ou le message qu'il souhaite faire passer, le graffeur réalise des personnages, des lettrages, des paysages, des décors, des fresques, généralement en couleurs.
En effet, le street art désigne toutes les formes d'art de la rue. De nombreux types de techniques ont été repérés : l'installation de rue, le pochoir, le yarn bombing, le sticker, le graffiti, la mosaïque, la projection vidéo, le flash mobbing ou encore le tape art.
La poésie engagée invite le lecteur à réfléchir et à prendre parti dans la cause défendue par celle-ci. Elle soutient en général une cause politique, culturelle, morale, sociale ou même religieuse.
Le mouvement street art est bien souvent plus que de l'art : c'est de l'art engagé au service d'une ou plusieurs causes qui rongent l'humanité. Politique, société, urbanisation, écologie, guerre, racisme, cause animale : les sujets sont variés.
Le graffiti, la trace d'un geste spontané
Ce qui caractérise le graffiti, c'est qu'il résulte d'un mouvement, d'un geste réalisé par un graffiteur. Les graffitis gardent souvent le mouvement qui les a créés dans leur forme.
Banksy se sert de l'art pour dénoncer la guerre, le racisme, la violence… Parfois avec humour ou poésie. En 2004 par exemple, il a peint deux policiers en train de s'embrasser dans le sud de l'Angleterre. Un joli dessin qui invite à respecter l'amour entre deux personnes du même sexe.
En détruisant partiellement son oeuvre « La Fille au Ballon » il y a trois ans, en pleine séance de vente aux enchères, l'artiste britannique Banksy voulait dénoncer les excès de l'argent. Force est de constater que le pari est raté.
Son véritable nom et son identité exacte sont inconnus et font toujours l'objet de spéculations. Apparemment britannique et actif depuis les années 1990, il utilise la peinture au pochoir pour faire passer ses messages, qui mêlent souvent politique, humour et poésie.
Le «Flower Thrower» (Le lanceur de fleurs) aussi appelé «Love is in the Air» (L'amour est dans l'air)est devenu une véritable icône. Réalisé au pochoir, cette œuvre de rue est peinte pour la première fois en grand format, en 2003, à Jérusalem, sur le mur qui sépare la Palestine d'Israël.