Cette entité collective disposait d'une position dominante pour le traitement de la DMLA, qui a pris fin en 2013, avec l'arrivée sur le marché du médicament Eylea (laboratoire Bayer), qui a capté 36 % des parts de marché seulement 3 mois après son entrée sur le marché en novembre 2013.
EYLEA diffère de LUCENTIS par un schéma d'administration fixe la première année (trois injections mensuelles puis une tous les 2 mois) et par un suivi tous les 2 mois. Les données d'efficacité et de tolérance n'ont pas mis en évidence d'avantage clinique par rapport à LUCENTIS.
Eylea (aflibercept) est un inhibiteur du facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF). Ce type de médicament biologique (protéine de fusion recombinante) inhibe les effets du VEGF, qui est normalement produit par le corps pour favoriser la croissance et la réparation des vaisseaux sanguins.
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
Injection intravitréenne : en pointe pour combattre la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Depuis 2008, le service d'ophtalmologie du CHU pratique des injections intravitréennes (IVT). Cette technique est principalement utilisée pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide.
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
La vitamine A joue un rôle important dans la vision. Riche en bêta-carotène et en vitamine A, la carotte constitue une excellente source de vitamines qui peut contribuer à la santé de l'œil et diminuer les risques de cataractes et de dégénérescence maculaire.
Vitamines et minéraux : privilégier les aliments riches en vitamine C (fraises, agrumes, kiwi, poivrons), vitamine E (varier les huiles : germe de blé, tournesol, noix, colza, olive), fruits secs /fruits et légumes, Sélénium (fruits de mer, champi- gnons, légumineuses cuites) et Zinc (produits animaux).
"Désormais, les personnes atteintes de DMLA peuvent porter des lunettes avec un simple reflet bleuté qui altèrent beaucoup moins la qualité de leur vision. Ces lunettes préservent mieux la vision des couleurs et ne sont pas stigmatisantes pour les porteurs, contrairement aux lunettes à verres jaunes.
L'injection est indolore dans la très grande majorité des cas, grâce à une anesthésie par collyres. Cela permet un retour au domicile rapidement après l'acte, le jour même. Il est néanmoins recommandé d'être accompagné le jour de l'injection.
L'Autorité sanctionne les 3 laboratoires Novartis, Roche et Genentech à hauteur de 444 millions d'euros pour des pratiques abusives visant à préserver les ventes du médicament Lucentis pour le traitement de la DMLA au détriment d'Avastin (spécialité concurrente 30 fois moins chère).
La DMLA humide, exsudative
Elle est caractérisée par le développement de vaisseaux anormaux dans la région maculaire, responsables de l'apparition d'hémorragies et d'œdème au niveau de la macula.
Un régime alimentaire de type méditerranéen – riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, huile d'olive et poissons gras – permettrait de prévenir le développement de la DMLA, maladie dégénérative qui est la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge est une maladie chronique de l'œil, qui atteint la zone centrale de la rétine. Elle évolue à partir de l'âge de 50 ans. Elle est la principale cause de malvoyance chez les personnes âgées. L'âge, le tabac et la prédisposition génétique sont les principaux facteurs de risque.
Le prix d'une seringue de 0,10 ml d'AVASTIN 25 mg/ml, préparée conformément au protocole de suivi des patients à partir d'un flacon de 4 ml ou de 16 ml, est fixé à 10 € TTC.
Dans le cadre du traitement de la DMLA, les ophtalmologues prescrivent un mélange d'antioxydants : chaque jour, 500 mg de vitamine C, 400 UI de vitamine E, 15 mg de bêta-carotène, 80 mg d'oxyde de zinc, auxquels sont associés 2 mg d'oxyde de cuivre pour compenser les effets du zinc qui diminue l'absorption du cuivre ...
La DMLA humide – également connue comme DMLA néovasculaire, est la forme la plus grave. La DMLA humide se développe lorsque des petites veines anormales envahissent la rétine depuis la couche située derrière elle.
Un suivi médical régulier est indispensable pour freiner l'évolution de la DMLA lorsque cela est possible et vous apporter une aide à l'organisation de la vie au quotidien lorsque la malvoyance s'installe. Une rééducation basse vision peut être utile à un stade avancé de la maladie.
Se frotter les yeux, passer du temps devant les écrans, ou encore sortir se promener sans lunettes de soleil sont des mauvaises habitudes qu'on fait tous plus ou moins ! Certaines d'entre elles peuvent participer à la fatigue des yeux ou encore représenter un danger pour eux.
Les mauvais aliments pour vos yeux
Certaines études montrent que les aliments riches en oméga-6 comme le tournesol, certaines céréales, certaines viandes, ainsi que les produits industriels sont mauvais pour la vue. Les mauvaises graisses comme la charcuterie et les aliments frits sont aussi à éviter.
Souvent héréditaire, la DMLA est plus fréquente au sein de certains groupes de population. En 2005 des chercheurs ont montré notamment que certaines variations du gène codant pour le facteur H du complément – un composant du système immunitaire inné – sont associées à un risque majeur de développer une DMLA.
Non, la DMLA isolée ne rend pas aveugle étant donné que la rétine périphérique n'est pas atteinte par la maladie. La vision périphérique permet au patient de se déplacer dans un environnement familier et de réaliser les gestes de la vie quotidienne et ce même si l'acuité visuelle est effondrée.
Ainsi la fatigue visuelle est reconnaissable par différents symptômes pouvant y être associés : - Une baisse d'acuité visuelle, - Une baisse de sensibilité aux contrastes. - Une sensation d'éblouissement.