Les auteurs de ces graffiti sont appelés « graffeurs » ou « graffiti-artists » plutôt que « graffiteurs ».
Selon son imagination, le désir du client (dans le cadre d'une activité légale) ou le message qu'il souhaite faire passer, le graffeur réalise des personnages, des lettrages, des paysages, des décors, des fresques, généralement en couleurs.
Un graffeur est un artiste spécialisé qui a une très bonnes connaissances dans le domaine du graffiti.
Crew. Communauté, groupe de graffeur qui se réunit pour peindre ensemble.
Les street artistes les plus cotés sur le marché de l'art continuent souvent leur pratique dans la rue de manière légale, sur des espaces autorisés. Les plus grands noms du street art actuel emploient donc ce medium : JonOne, Shepard Fairey, Jef Aérosol, Monsieur Chat, Levalet ou encore Miss. Tic.
Cette forme d'art va au-devant des gens sans qu'ils l'aient forcément souhaité. Elle permet de toucher des personnes qui n'entreraient pas dans un musée ou dans une galerie d'art. Les artistes de rues s'approprient l'espace urbain pour contester, bousculer, déranger, revendiquer, dénoncer, interroger, soutenir...
Revenons à notre question initiale : art ou vandalisme? Les graffitis sont considérés comme du vandalisme lorsqu'ils sont réalisés sans consentement ou autorisation légale sur un lieu public ou privé.
Seulement, par définition, le tag est destiné à être vu par le plus grand nombre. Sa localisation n'est pas hasardeuse. Lorsqu'il débute, le tagueur se borne à son quartier puis, à mesure qu'il gagne en assurance, il étend son « territoire » au reste de la ville, voire au-delà.
Les tags, les graffitis et autres inscriptions non autorisées sur une façade ou un véhicule, sont considérés comme des actes de vandalisme. Une contravention de 5e classe, soit 1 500 € ou plus, s'il n'en résulte qu'un dommage léger (Article R. 635-1 du Code Pénal).
Dans ses formes les plus élaborées, le graffiti est également une forme d'art graphique. Le « tag » est une signature ; il est soit apposé pour signer un graff soit utilisé seul et pour lui-même. Le « flop » est un lettrage en forme de bulle élaboré généralement d'un seul trait.
Or l'article 322-1 du Code pénal proscrit « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain ».
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Le prix d'une fresque murale au m² varie de 150 € à 2000 € TTC avec un prix moyen de 600 € TTC. Les montants peuvent être dégressifs. Le coût de préparation du support au m² s'étend de 15 € à 35 € TTC, selon l'état général et les travaux à réaliser.
Le métier de graffeur
Mais les choses ont beaucoup évolué et la vision de ces artistes est désormais mieux comprise. Aujourd'hui, faire des graffs est un métier reconnu dans le domaine artistique. Beaucoup de graffeurs réalisent ainsi des expositions durant des évènements ou dans des galeries d'art.
« Le graffiti est de l'art à 100 % », dit Pearce. « C'est un symbole de rébellion et il représente une fantastique nouvelle forme de créativité mais ce qui en fait un art est une opinion personnelle.
Le maire, en qualité d'autorité de police municipale, peut faire intervenir les services de voirie ou de nettoyage pour procéder, avec l'accord des propriétaires concernés, à l'enlèvement des inscriptions apposées sur leurs propriétés privées et visibles de la voie publique.
En cas de dommage important, un tag ou un graffiti est puni jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende. Un dommage important est celui qui cause des dégâts plus lourds, voire définitifs. Par exemple, si une peinture indélébile est propulsée sur un objet d'art coûteux.
Il n'y a aucune interdiction juridique en France. En revanche, certains lieux et certaine mairie peuvent interdire toute forme de marquage publicitaire, y compris les marquages propres, comme le clean-tag.
Qui sont les graffeurs ? En France, les graffiti issus de la tradition nord-américaine (tags, graff, free style) côtoient les graffiti issus de la tradition ouest-européenne (collages, pochoirs). Les auteurs de ces graffiti sont appelés « graffeurs » ou « graffiti-artists » plutôt que « graffiteurs ».
Les tags sont apparus à New York et ont été révélés au public par un article de presse du New York Times daté du 21 juillet 197 17 qui présente le cas d'un jeune homme de dix-sept ans, d'origine grecque, qui signe, sur les monu¬ ments et le métro, TAKI 183.
Avec deux f et un seul t. - Plur. : des graffitis (avec s, pluriel français) ou des graffiti (sans s, pluriel à l'italienne). recommandation : Préférer le pluriel français des graffitis, avec s.
Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis. Le premier mouvement s'apparentant à l'art de rue est le « Graffiti writing » lancé par deux artistes de Philadelphie, Cornbread et Cool Earl.
L'artiste engagé vise à : révéler la réalité, témoigner, dénon- cer/ transmettre un message d'espoir /convaincre les hommes d'adhérer à une cause, défendre des valeurs / faire agir le spec- tateur / mettre en garde contre l'oubli, rendre hommage.