L'infiltration lombaire est une technique d'injection d'un anti inflammatoire, un corticoïde, à proximité du canal lombaire et du nerf douloureux. Elle est souvent réalisée sous contrôle radio ou scanographique, par un radiologue.
Elles sont habituellement réalisées par un rhumatologue ou par un médecin du sport au cabinet. Les radiologues notamment, et certains rhumatologues, réalisent les infiltrations de la colonne vertébrale avec l'aide d'un appareil de radiologie (radioscopie ou scanner).
Les infiltrations sont très souvent utilisées par le rhumatologue. Elles peuvent faire suite à une ponction, après que le diagnostic a été posé. Mais elles se pratiquent la plupart du temps au moment de la consultation, avec ou sans repérage par ultrasons.
Les médecins qui pratiquent ces injections, rhumatologues, orthopédistes ou médecins généralistes formés à cette pratique, sont guidés par des recommandations de bonnes pratiques élaborées par la Société française de rhumatologie.
Chez les patients ayant un antécédent de chirurgie du rachis lombaire, ces accidents ont également été observés après infiltration épidurale et articulaire postérieure ; un risque d'accident vasculaire cérébral potentiellement fatal et d'infarctus médullaire après infiltration au rachis cervical.
Ces injections sont limitées à trois dans l'année, car leurs effets durent quelques mois. Le prix est, en moyenne, de 160 € : 100 € pour l'infiltration et 60 € de frais médicaux.
Une infiltration est prescrite, lorsque les traitements anti-inflammatoires et antalgiques ne sont plus suffisamment efficaces pour soulager une crise douloureuse.
Quand recourir aux infiltrations lombaires ? L'infiltration est proposée en seconde indication chez les patients souffrant depuis plusieurs semaines, non calmés par le repos et les traitements médicamenteux, en période aigue de lombalgie, sciatique ou cruralgie liée à une hernie discale ou un canal lombaire étroit.
Il est recommandé d'observer un repos relatif durant 48 heures après l'infiltration pour un maximum d'efficacité. L'effet de l'infiltration est en général retardé dans le temps, avec un effet maximal entre 3 et 7 jours post infiltration.
Après l'injection, il est préférable de laisser l'articulation au repos. Dans le cas d'infiltrations du genou, il est possible de marcher, mais les mouvements doivent être limités, autant que possible.
Votre médecin peut utiliser les injections de cortisone dans le cadre d'un plan de traitement plus large ou parfois pour confirmer un diagnostic.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000.
L'infiltration se déroule le plus souvent au cabinet de radiologie. Elle ne nécessite pas d'anesthésie. Une aiguille est positionnée dans l'espace épidural, à l'aide du repérage radiographique et du produit de contraste.
Celle-ci est en général non douloureuse. La sensibilité de l'infiltration est surtout liée au passage de la peau et des plans musculaires. L'ensemble du geste est réalisé rapidement pour un plus grand confort du patient. Quelques images sont prises dans les différentes phases de l'examen.
Il est possible de ressentir une douleur inhabituelle dans le dos ou dans la jambe dans les jours qui suivent l'infiltration, cette douleur est à priori causée par le corticoïde injecté, dont la suspension contient des petits cristaux qui peuvent déclencher une crise inflammatoire.
Après l'infiltration, le patient peut parfois ressentir des effets secondaires (flush - c'est-à-dire des rougeurs au visage, sensation de chaleur, maux de tête, réaction allergique …) ou une aggravation des douleurs, de la fièvre… . Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à contacter son médecin.
Sur le côté La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
Habituellement, une infiltration ne fait pas plus mal qu'une prise de sang. Des douleurs peuvent cependant survenir dans les suites immédiates de l'infiltration, d'une durée de 48 heures en général. Au-delà, il faut consulter le médecin traitant.
Elle est généralement réalisée par un radiologue sous contrôle scanner, sous contrôle échographique ou sous contrôle radiographique. Ce guidage permet d'atteindre avec une grande précision la zone à traiter.
Lorsque la hernie discale se situe au niveau du bas du dos, la douleur dans une jambe (la « sciatique ») peut s'accompagner de raideur, de sensations de brûlure, de fourmillements ou d'engourdissement dans la jambe ou le pied.
En général l'infiltration est réalisée au cabinet de médecin, au niveau de la colonne vertébrale, dans l'espace épidural (espace entre les enveloppes de la moelle et des racines, les méninges, et la paroi osseuse interne du canal vertébral).
Dans les heures qui suivent l'infiltration, il arrive parfois que la douleur soit majorée ; aussi, ne forcez pas sur votre articulation. Ces troubles disparaissent spontanément au bout de quelques heures et ne contre-indiquent en aucun cas de nouvelles infiltrations.
Pour une lomboradiculalgie, deux à quatre infiltrations sont réalisées au maximum, avec un délai variant de deux jours à une semaine, entre deux infiltrations.