Cas général. Vous devez d'abord vous procurer un dossier de demande d'Apa : Soit auprès des services du département, d'un CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale ou d'un point d'information local dédié aux personnes âgées.
être âgé de 60 ans ou plus, résider en France de façon stable et régulière, être en perte d'autonomie, c'est-à-dire avoir un degré de perte d'autonomie évalué comme relevant du GIR 1, 2, 3 ou 4 par une équipe de professionnels du conseil départemental.
La demande de l'APA est à adresser au Conseil départemental via le formulaire spécifique à chaque département. Pour vous le procurer, vous devez contacter le service dédié du Conseil départemental ou encore votre CCAS puis une fois rempli il doit être envoyé au Conseil départemental (en savoir plus).
L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) peut vous être attribuée par le conseil départemental : si vous avez 60 ans et plus ; et si vous êtes en perte d'autonomie ; ou en situation de handicap.
Si vous remplissez les conditions d'âge, de résidence et de perte d'autonomie, vous pouvez obtenir l'Apa quels que soient vos revenus. En revanche, le montant attribué dépend du niveau de vos revenus. Au-delà d'un certain niveau de revenus, une participation progressive vous sera demandée.
Les plans d'aide APA sont plafonnés et le montant d'APA accordé ne peut pas dépasser un montant maximal fixé pour chaque GIR. Au 1er janvier 2022, les montants maximaux des plans d'aide sont fixés à : Pour le GIR 1 : 1 807,89 €/mois. Pour le GIR 2 : 1 462,08 €/mois.
L'Apa vous est alors due à partir de la date du dépôt de votre dossier de demande complet. la décision d'attribution est prise par les services du département. Les services du département doivent rendre leur décision dans les 2 mois qui suivent la date de réception de votre dossier de demande complet.
Non, l'APA n'est pas remboursable au décès du bénéficiaire, contrairement à l'aide sociale. On vous explique pourquoi et quand vous devrez tout de même rembourser l'aide accordée par le département.
1013,77 euros par an, soit 84,48 euros par mois, en cas d'hospitalisation du proche aidant dont l'aide est indispensable. Pour l'Apa en établissement, ce montant mensuel maximum dépend du lieu d'accueil.
Dans le cas de l'assurance-vie, il faut apprécier s'il s'agit d'un placement financier ou s'il s'agit d'un moyen de se prémunir contre la perte d'autonomie.
En cas de décès, les aides de l'APA ne sont pas récupérables sur la succession du bénéficiaire. Il n'y a donc pas à craindre qu'elles soient réclamées à un légataire, donataire, ni même aux parents bénéficiaires d'un contrat d'assurance-vie.
Il existe 6 niveaux de dépendance répartis en groupes dits « iso-ressources », le GIR 1 étant le niveau de perte d'autonomie le plus élevé. Pour pouvoir bénéficier de l'APA, la personne âgée doit relever du GIR 1, 2, 3 ou 4. Le GIR 1 implique une présence médicale et d'intervenants continue.
Le GIR 2 signifie que la personne âgée est confinée au lit ou dans un fauteuil. Ses fonctions mentales ne sont pas totalement altérées et son état exige une prise en charge pour la plupart des activités de la vie courante.
Les montants 2021 de l'APA
Si la personne vit à domicile, l'APA est calculée après déduction de son reste à charge : pour le degré GIR 1 (dépendance totale), le montant maximum s'élève à 1.747,58 euros par mois. pour le degré GIR 2 (dépendance partielle), le montant maximum se monte à 1.403,24 euros par mois.
Une personne âgée peut bénéficier de l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa) en cas de perte d'autonomie, de l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) si elle a de faibles revenus, de l'allocation supplémentaire d'invalidité (Asi) si elle est invalide et n'a pas atteint l'âge légal de départ à la ...
L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) constitue la plus grande part de l'aide sociale aux personnes âgées dépendantes (GIR 1 à 4). Elle permet d'établir un plan d'aide personnalisée pour financer des services de prise en charge de la perte d'autonomie.
Afin de vérifier que vous remplissez les conditions de perte d'autonomie nécessaire à l'attribution de l'APA, le médecin coordonnateur de l'établissement évalue votre GIR en utilisant la grille nationale AGGIR (autonomie-gérontologie-groupe iso ressources).
L'ARSM, l'Allocation Représentative de Services Ménagers
Son objectif est de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées. Pour bénéficier de l'ARSM, vous devez être âgé d'au moins 65 ans (60 ans sous conditions) et ne pas percevoir l'APA.
En cas de ressources insuffisantes, la maison de retraite propose au pensionnaire de faire appel à l'aide sociale. Important: la demande d'aide sociale intervient en dernier recours, après que la solidarité familiale ait été évaluée.
Le GIR 3 concerne la personne âgée ayant conservé des fonctions mentales satisfaisantes et des fonctions locomotrices partielles, mais qui nécessitent quotidiennement et plusieurs fois par jour des aides pour certaines activités du quotidien.
L'APA à domicile est versée tous les mois directement à son bénéficiaire, au plus tard le 10 du mois. Le premier versement a lieu le mois suivant la décision d'attribution par le président du conseil départemental. si la personne est classée dans le groupe 1 ou 2 de la grille Aggir.
Toute personne âgée de 60 ans ou plus, en perte d'autonomie, ayant besoin d'assistance et séjournant pour une durée déterminée ou indéterminée en maison de retraite, peut prétendre à l'APA. Elle permet d'obtenir un accompagnement dans les actes de la vie courante (se nourrir, se déplacer…)
Le montant maximal accordé est de 1 800€ par mois, en fonction des revenus de la personne et de l'étendue de ses besoins, et ce pour une durée de 3 mois.
L'APA prend en charge la différence entre le tarif dépendance correspondant à leur GIR et le tarif dépendance GIR 5-6. Le tarif GIR 5-6 peut être pris en charge par l'aide sociale à l'hébergement. Le calcul de l'APA et son montant ne sont pas les mêmes à domicile et en établissement.
Pour payer la différence, les familles peuvent demander une "aide sociale à l'hébergement" (ASH). Mais le conseil départemental, avant de fixer sa participation, impose aux "obligés alimentaires", c'est-à-dire aux enfants et petits-enfants, de contribuer en fonction de leurs ressources.