L'oncologue radiothérapeute ou onco-radiothérapeute, décide des modalités de la radiothérapie : localisation. intensité tissus sains à préserver.
Le médecin
C'est un spécialiste en cancérologie. L'oncologue radiothérapeute participe à toutes les étapes du traitement.
La radiothérapie consiste en l'utilisation de rayons pour détruire le cancer. Il s'agit de faisceaux de rayons (un peu comme un faisceau de lumière) que l'on va diriger sur le cancer pour le détruire localement. Ces faisceaux de rayons sont délivrés au cours de séances de radiothérapie.
L'équipe de radiothérapie est dirigée par un radiothérapeute, qui prescrit et coordonne le traitement.
La radiothérapie n'entraîne la perte de poils et de cheveux que dans la région traitée. Les cheveux ne tomberont que si la radiation est dirigée vers la tête. Habituellement, les poils et les cheveux commencent à tomber de 2 à 3 semaines environ après le début de la radiothérapie.
Le cout est estimé à environ € 3000, ce qui est inférieur au cout d'une irradiation complète classique qui, en fonction des techniques utilisées, varie de € 3000 à € 10 000.
La perte d'appétit peut apparaître au cours des premières semaines de radiothérapie et se prolonger après le traitement. Des effets secondaires comme une douleur dans la bouche, la sécheresse buccale, la difficulté à avaler ou les nausées et vomissements peuvent causer une perte d'appétit.
les cancers digestifs (estomac, rectum…) ; les cancers du poumon ; les tumeurs cérébrales ; les cancers du sang, de la moelle osseuse et des ganglions (leucémies, lymphomes).
La radiothérapie peut parfois être associée à une chimiothérapie (on parle de radio-chimiothérapie) qui rend les cellules cancéreuses plus sensibles aux rayons. L'objectif est de réduire le risque de récidive tumorale et la taille de la tumeur avant la chirurgie.
Non, la radiothérapie en elle-même est indolore. Le cumul des séances peut, dans certains cas, engendrer une irritation de la peau pouvant entrainer des démangeaisons et, dans de rares cas des douleurs.
La chimiothérapie agit sur tout l'organisme humain, contrairement aux traitements comme la chirurgie ou la radiothérapie qui agissent au niveau local. C'est ce que l'on appelle un traitement systémique.
Le scanner de repérage sert à réaliser les calculs et la planification de la radiothérapie. C'est un examen d'imagerie réalisé dans le service de radiothérapie sur le scanner Siemens.
Il n'existe pas en soit de chirurgien du cancer. C'est au médecin de se sur-spécialiser dans une pathologie cancéreuse. Un chirurgien thoracique va par exemple opérer les tumeurs localisées dans cette zone. D'autre part, tous les cancers ne sont pas opérables !
Les missions d'un oncologue
Un oncologue, également appelé cancérologue, est un professionnel de la santé spécialisé dans le traitement du cancer. Cette maladie provoque chaque année de nombreux décès, notamment lorsqu'elle n'est pas détectée et traitée à temps.
En fonction de l'évolution de la maladie et du traitement, l'oncologue peut avoir à prescrire des examens d'imagerie, comme un scanner ou un examen d'IRM ou pratiquer une biopsie (prélèvement de la lésion suspecte pour une analyse biologique).
En règle générale, la radiothérapie est pratiquée dans les douze semaines qui suivent la chirurgie, sauf si une chimiothérapie est pratiquée après la chirurgie, auquel cas la radiothérapie, si elle est nécessaire, aura plutôt lieu quatre à six semaines après la fin de la chimiothérapie.
Enfin, les effets directs des radiations peuvent également participer à la fatigue pendant la radiothérapie par les réactions biochimiques qu'elles engendrent et certains effets secondaires délétères qui peuvent apparaitre en fonction de la localisation irradiée (diarrhée, dénutrition, déficit hormonal).
La radiothérapie est un traitement standard dans la prise en charge du cancer, mais elle n'est pas toujours pleinement efficace pour toutes les tumeurs. Les chercheurs étudient des moyens pour améliorer cette technique, en utilisant notamment des molécules pour potentialiser ses effets.
Eviter les boissons trop chaudes ou trop fraîches qui peuvent provoquer des douleurs. Eviter les aliments agressifs (épices, moutarde, pain sec, croûte du pain, biscottes…) et les aliments acides (vinaigre, agrumes, tomates, cornichons…). Faire des repas fractionnés et faciles à avaler, éviter de manger trop chaud.
La radiothérapie ne brûle pas
La radiothérapie utilise à des fins thérapeutiques des rayonnements ionisants, c'est-à-dire qui enlèvent ou rajoutent un électron à des atomes ou à des molécules (ions positifs ou négatifs).
Peut-on grossir pendant une chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie ou hormonothérapie ? Il arrive en effet de prendre du poids. C'est le cas notamment quand on diminue l'activité sportive sans diminuer les apports énergétiques.
Ainsi, 67 % des Français sous-estiment le prix d'une chimiothérapie classique qui est effectivement de 5.200 et 31.200 euros selon le produit utilisé. 24% des sondés croient même que cela coûte moins de 500 euros. Et l'écart se creuse encore davantage s'agissant des immunothérapie (les traitements les plus innovants).
La radiothérapie consiste à délivrer localement des rayons, ou radiations ionisantes, qui provoquent des dégâts majeurs au niveau de l'ADN. Comme les cellules cancéreuses ne parviennent pas à réparer ces lésions aussi bien que les cellules saines, elles ne peuvent plus se multiplier et/ou meurent.
"Tous les services de cancérologie disposent de l'immunothérapie. C'est un médicament qui est autorisé en France, dans des situations particulières. Un tiers des patients atteints d'un cancer du poumon en bénéficient d'emblée.