Il en va de même pour les personnes âgées au-delà de 65 ans, qui représentent 28 % des tués sur les routes. Cependant, les plus touchés par les accidents de voiture restent les 25-64 ans.
L'alcool est la cause la plus fréquente d'accidents de la route. Avec 28 % des tués sur la route, la conduite en état d'ivresse tenait le haut d'un bien triste panier en 2014. Parmi les autres causes des accidents de la route on peut également citer la vitesse excessive et la conduite sous l'influence de la drogue.
Le nombre des hommes tués sur les routes est supérieur à celui des femmes. Selon les statistiques du fichier national des accidents de la route (BAAC), les hommes représentent 75 % des victimes décédées suite à un accident de la circulation.
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée. 1 conducteur sur 3 dépasse les limites autorisées malgré les dispositifs mis en œuvre comme les radars et les limitations ponctuelles. L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.
Femmes au volant : des chiffres éloquents
Trois fois moins de femmes que d'hommes sont décédées sur la route en 2019. Les hommes représentent 84% des responsables présumés d'accidents mortels en 2019.
Insécurité routière : qui est les plus dangereux au volant, l'homme ou la femme ? L'analyse de plus de cinq milliards de miles de données de conduite a révélé que les hommes sont deux fois plus susceptibles de rouler sur la route que les femmes.
Ne dites plus jamais « ça y est, c'est encore une femme » ! En effet, une étude du Vias Institute prouve que les femmes conduisent mieux que les hommes. Les conductrices l'emportent d'ailleurs sur plusieurs fronts face à leurs homologues masculins.
1 622 automobilistes sont décédés en 2019 pour 1 637 en 2018 (-15 tués), parmi eux on note 6 tués de moins chez les 45-54 ans, mais 21 tués de plus chez les jeunes de 18-24 ans.
Les usagers fragiles (piétons, 2 roues) représentent près de la moitié des tués sur la route (plus de 40%). Même si ces usagers prennent parfois quelques risques, c'est avant tout le mauvais comportement d'autres usagers qui sont à l'origine de l'accident : vitesse excessive, refus de priorité, dépassement dangereux...
C'est une évidence reconnue par tous : la moto est plus dangereuse que la voiture. Très exactement 6 fois plus en données brutes, et même 21 fois plus lorsqu'on ramène les statistiques au nombre de kilomètres parcourus.
Si les hommes conduisent donc globalement plus et dans des conditions plus difficiles que les femmes, ils se placent également plus souvent dans des situations à risque que les conductrices. Grands excès de vitesse et conduite sous l'emprise de l'alcool sont, semble-t-il, plus une spécificité masculine.
Les hommes font plus d'infractions routières et les femmes sont moins sûres d'elles au volant. En 2017, 53 % des personnes qui ont passé le permis de conduire étaient des femmes contre 47 % des hommes.
Comparée à 2020, la mortalité est en hausse de +12% avec 33 morts de plus en 2021. Les forces de l'ordre ont enregistré 2 970 accidents corporels (soit +5% par rapport à 2019 et +13% par rapport à 2020) et 3 767 blessés (soit +3% par rapport à 2019 et +10% par rapport à 2020).
Les cancers demeurent la première cause de mortalité avec une part de 29,6% et sont responsables, avec les maladies de l'appareil circulatoire (27,5%), les accidents (4,6%), la maladie d'Alzheimer (3,2%), le diabète (2,2%), le suicide (1,9%), les démences (1,8%) et les maladies chroniques du foie (1,7%), de plus de 70% ...
Le dimanche enregistre le plus grand nombre d'accidents corporels. Chacune des 4 journées du week-end connaîssent un nombre d'accidents quasi similaire. A l'exception de la journée du vendredi, le week-end de l'Ascension 2016 connaît en nombre d'accidents par jour une configuration semblable à celle observée sur 5 ans.
Selon les derniers chiffres de la Sécurité Routière, le nombre d'accidents de la route chez les motards a augmenté en 2017, avec 669 décès. Alors qu'ils ne représentent que 2 % du trafic routier, les usagers de deux-roues motorisés constituent 43 % des personnes blessées graves et 22 % des personnes tuées.
85% des décès interviennent sur les routes de campagne. La moitié des personnes qui décèdent sur les routes n'impliquent pas de tiers.
En haut du classement, on retrouve la Renault Mégane (87.118 voitures détruites), devant un autre modèle de la maque française : la Clio (78.930). La Peugeot 206 (44.797) complète ce podium. D'ailleurs, parmi les onze voitures les plus repérées à la casse, huit sont de marques françaises.
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.
La quatrième cause de mort, une chance sur 85, est un accident de voiture en tant que conducteur. La troisième cause de mort, une chance sur 28, un infarctus.
Un des grands slogans de la Sécurité Routière (organisme gouvernemental rattaché au ministère des Transports), épaulé par l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), c'est : la moto, c'est 20 fois plus dangereux que la voiture !
Alcool, vitesse, stupéfiants, fatigue et téléphone au volant sont les principales causes d'accidents de la route chez les jeunes.
La conduite est une compétence, au sens large, et comme toute autre compétence, certaines personnes aiment la pratiquer et la perfectionner en toute sécurité et de manière responsable, bien sûr !
Dans la vitesse, cette sensation de pouvoir s'accentue car plus on va vite, plus les neurones travaillent et le cerveau aime être occupé tant qu'il n'est pas dépassé. On a alors un sentiment de domination, de réaliser quelque chose de fort et cela produit des endorphines, qui correspondent à un plaisir réel.
Selon une étude de l'Institute of Advanced Motorist, au Royaume-Uni, une femme en couple sachant conduire a quatre fois moins de probabilités de s'asseoir sur le siège du chauffeur que son homme lors des trajets réalisés ensemble.