Les maladies cardio-vasculaires sont devenues la première cause de mortalité chez les femmes en France. Elles tuent huit fois plus que le cancer du sein.
Dans l'ensemble, les hommes ont plus de risques de faire une crise cardiaque que les femmes, mais la différence diminue après la ménopause. Ce changement résulte de la chute des taux d'œstrogène, ce qui accroît le risque pour les femmes jusqu'à un niveau équivalant à celui des hommes.
La crise cardiaque survient quand une artère du coeur (aussi appelée « artère coronaire ») se trouve soudainement fermée ou bloquée par un caillot de sang. Même si la fermeture se produit soudainement, elle résulte souvent d'un dépôt de plaque qui s'est formé dans les artères au fil du temps.
La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Mais l'infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque cardiovasculaire sont cumulés.
Lors d'un arrêt cardiaque, aucun sang n'arrive au cerveau. C'est un choc pour le cerveau. Si un arrêt cardiaque dure plus de 5-6 minutes sans aucune réanimation, le tissu cérébral s'abîme. C'est ainsi que des lésions cérébrales apparaissent.
D'après une recherche américaine, les personnes souffrant d'apnée du sommeil présentent un risque beaucoup plus élevé que la normale de mourir d'une crise cardiaque au cours de la nuit.
Le stress est un facteur déclenchant de troubles du rythme cardiaque, d'accidents coronariens aigus, d'insuffisances cardiaques soudaines, de morts subites. Tous les cardiologues peuvent rapporter des observations de décès à l'occasion d'émotions fortes, d'événements tragiques.
« Nos résultats mettent en évidence le fait que les causes sous-jacentes de l'arrêt cardiaque chez les personnes plus jeunes sont complexes, et que cela survient souvent chez les personnes ayant déjà un diagnostic de maladie cardiovasculaire et des facteurs de risque de maladie cardiovasculaire, et est associé à des ...
Infarctus du myocarde (IDM)
L'infarctus du myocarde est une nécrose du myocarde se manifestant lorsqu'une ou plusieurs artères coronaires s'obstruent. De ce fait une partie du cœur n'est plus approvisionnée en sang et en oxygène.
Pour le vérifier des cardiologues, proposent un test qui prend moins de deux minutes et qui ne nécessite pas d'autre matériel qu'un escalier. Comment faire ? Lancez un chronomètre et tentez de monter quatre étages : si vous mettez moins d'une minute, cela signifie que votre cœur est en bonne santé.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
"Le cœur des femmes bat plus vite et est bourré de récepteurs aux œstrogènes, il va être très sensible aux fluctuations du cycle hormonal au moment des règles, de la grossesse et au moment de la ménopause", poursuit-elle.
Le symptôme le plus connu est une douleur aiguë et persistante dans la poitrine avec une sensation d'étau qui se resserre. La douleur peut irradier dans le bras gauche ou encore causer des vertiges.
L'essoufflement ou dyspnée de l'insuffisance cardiaque
Une toux en position allongée, survenant surtout la nuit, peut être associée. L'apparition d'un essoufflement en position allongée est un symptôme d'aggravation nécessitant une consultation médicale urgente.
La tachycardie est un signe fréquent d'insuffisance cardiaque. L'asthme cardiaque est un ralentissement respiratoire (bradypnée) à prédominance expiratoire, sifflante, où manquent souvent toux et expectoration.
Vous pouvez éprouver une toux persistante ou une respiration sifflante (sifflement dans les poumons ou respiration difficile) en raison de votre insuffisance cardiaque. La respiration sifflante est semblable à l'asthme, mais sa cause diffère dans les cas d'insuffisance cardiaque.
Heureusement ce n'est qu'une impression : on ne meurt pas d'une crise d'angoisse, c'est impossible. Même si les symptômes que vous ressentez sont très violents, la crise d'angoisse ne présente aucun risque physique.
Le stress n'est bon ni pour le coeur, ni pour les artères. Il active une réaction en chaîne qui favorise les incidents cardiovasculaires graves et les maladies chroniques. Le stress, un facteur de risque cardiovasculaire au même titre que le tabac.