En tant que salarié, votre employeur doit vous verser un salaire en contrepartie du travail fourni. Votre salaire doit vous être versé régulièrement.
Exemple : un employeur prévoit que ses salariés mensualisés soient payés tous les 25 du mois. Il ne peut pas décider, un mois donné, d'attendre le 5 du mois suivant pour verser les salaires.
En règle générale, les salaires sont versés à la fin du mois de travail ou au plus tard dans les premiers jours du mois suivant. Cependant, cette date peut être différente selon les conventions collectives ou les contrats de travail.
Lutter contre les violences économiques
Jusqu'au 26 décembre 2022, le salaire pouvait être versé, à la demande du salarié, sur n'importe quel compte bancaire. La loi Rixain interdit désormais à un salarié de désigner un tiers pour recevoir son salaire.
En cas de retard de paiement, vous devez impérativement, et avant toute action, envoyer une lettre recommandée avec avis de réception à votre employeur en lui demandant d'exécuter son obligation légale de vous verser votre salaire dans les plus brefs délais conformément aux dispositions du Code du travail.
Le principe est simple : si l'employeur ne respecte pas son engagement, le salarié n'aura pas à respecter le sien non plus. Le refus de travailler pour non paiement du salaire est donc justifié, et il n'a aucune obligation de mettre en demeure son employeur avant d' interrompre sa prestation de travail.
Lors du paiement du salaire, il est possible que l'employeur constate des problèmes de trésorerie ou commette des erreurs de gestion. Si ces événements rendent impossible de verser les salaires de ses employés à la date habituelle de paie, l'employeur encourt un retard de paiement de salaire.
« Sous réserve des dispositions législatives imposant le paiement des salaires sous une forme déterminée, le salaire est payé en espèces ou par chèque barré ou par virement à un compte bancaire ou postal dont le salarié est le titulaire ou le cotitulaire. Le salarié ne peut désigner un tiers pour recevoir son salaire.
La Cour de cassation est claire sur le sujet : il n'est pas nécessaire d'avoir un compte en banque pour percevoir vos prestations sociales ! Elles peuvent vous être versées en chèque ou par mandat. De même, si votre salaire n'excède pas 1 500 euros nets, vous pouvez réclamer son paiement en liquide à votre employeur.
Il existe plusieurs moyens de savoir si un virement est en cours, notamment en utilisant l'application de votre banque, en vérifiant votre compte en ligne, en appelant votre banque ou en utilisant les notifications SMS ou e-mail.
Le professionnel adhérant à un centre de gestion agréé (CGA) doit accepter au moins l'un des 2 moyens de paiement : soit le chèque, soit la carte bancaire. Ainsi, il peut refuser le paiement par chèque à condition qu'il ait opté pour le paiement par carte bancaire.
Selon l'article L3242-1 du Code du travail, le salarié a droit à un acompte maximum légal correspondant à « une quinzaine » de travail déjà réalisé, soit à la moitié de sa rémunération mensuelle. Toute demande de versement d'un montant supérieur peut être librement refusée par l'employeur.
Cependant, certains types de paiement comme le virement bancaire classique ne peuvent être traités les jours fériés et le week-end. Ainsi, lorsqu'un entrepreneur utilise le virement bancaire classique pour effectuer un paiement un dimanche, le délai de traitement se prolongera automatiquement.
Dans les pays, notamment les USA, où c'est le cas, ça vient sans doute du temps où les gens étaient payés par chèque; ça leur laissait le temps de l'encaisser et de disposer d'argent liquide pour le week-end.
Le bulletin de paie d'un salarié n'est pas toujours le même d'un mois à l'autre et varie en raison des éléments variables de paie. En effet, il doit être adapté en fonction des absences du salarié, des jours de congés, des heures supplémentaires, etc.
Vous ne pourrez donc pas, par exemple, faire virer directement un salaire ou des allocations sur un de ces livrets.
Quels sont les recours en cas de retard ou de non-paiement du salaire ? Vous pouvez adresser un courrier à votre employeur (avec RAR : RAR : Recommandé avec avis de réception de préférence pour éviter tout litige de réception), exigeant le paiement de votre salaire.
Grâce au RIB, le notaire va pouvoir clairement identifier le titulaire du compte bancaire : en associant le document aux informations personnelles qui lui sont fournies, le notaire peut s'assurer de la correspondance et s'assurer que les fonds sont versés de manière appropriée.
Le Conseil de prud'hommes pourra alors ordonner à l'employeur, éventuellement sous astreinte, de procéder au versement des sommes dues au salarié, assorties d' intérêts pour le retard. Il pourra également le condamner à verser des dommages et intérêts en cas de préjudice subi par le salarié.
Le revenu saisissable peut être saisi dans sa totalité, à l'exception du solde bancaire insaisissable(SBI). Le SBI correspond à la somme minimum qui doit être laissée au débiteur. Cette somme est au minimum égale à 607,75 €.
Si le jour de la saisie, vous avez moins de 607,75 € ou tout juste 607,75 € sur votre compte bancaire, alors votre compte est laissé en l'état. Exemple : Si votre compte bancaire a 200 € avant la saisie, alors la banque laisse ces 200 € sur le compte. Aucune somme n'est prélevée sur le compte.
La plupart des entreprises procèdent au paiement des salaires de leurs salariés à la fin du mois. Il s'agit d'une norme plutôt répandue en France. Généralement, la date de versement du salaire se situe aux alentours du 25 du mois. Certains employeurs attendent le dernier jour pour payer leurs salariés.
Madame / Monsieur, Par la présente, je vous mets en demeure de me verser le montant de ___________€ à titre d'arriérés de salaire pour le(s) mois de ___________. En effet, conformément à l'article L.
Délai légal de remise du solde de tout compte en l'absence de préavis. En cas de dispense du préavis, l'employeur peut donner le reçu le jour du départ du salarié. À noter qu'il n'existe pas de délai légal imposé. L'employeur doit donc respecter un délai raisonnable, qui avoisine généralement les 15 jours.
Toute absence doit être justifiée, quelles qu'en soient la durée et la raison. Si votre absence n'est pas justifiée, vous vous mettez en faute vis-à-vis de votre employeur. Cette faute peut entraîner une sanction disciplinaire (avertissement, blâme, voire un licenciement en cas d'absences injustifiées répétées).