Bpifrance est l'opérateur qui finance les projets collaboratifs des pôles de compétitivité. Tout projet candidat au titre des appels à projets dont le cahier des charges précise une labellisation obligatoire ou optionnelle doit être labellisé, ou peut être labellisé par un ou plusieurs pôle(s) de compétitivité.
La politique des pôles de compétitivité a été initiée en 2004 pour mobiliser les facteurs clefs de la compétitivité, au premier rang desquels figure la capacité d'innovation, et pour développer la croissance et l'emploi sur les marchés porteurs.
Les Régions et l'Etat s'appuient sur ces pôles de compétitivité pour construire et déployer des politiques de développement économique et d'innovation dans les territoires. La phase V (2023–2026) est lancée avec la labellisation de 55 pôles de compétitivité par l'Etat, avec le soutien des régions.
pour qu'ils puissent, notamment, bénéficier de nouvelles technologies issues de la recherche publique ou développer de nouveaux partenariats. > Au sein des 68 pôles de compétitivité, les PME et ETI représentent 65 % des adhérents, les grandes entreprises 8 %, et les acteurs de la recherche et de la formation 17 %.
Alfred Chandler, professeur d'histoire économique à Harvard, a été le premier à mettre en évidence l'idée de first mover et l'importance, pour la croissance d'une entreprise, d'un développement fondé sur le pôle de compétitivité.
Pour améliorer leur compétitivité, il convient de prendre des mesures visant les institutions économiques, politiques et sociales du pays, les marchés se développant dans ce cadre et les organismes qui réglementent, régulent et légitiment ces marchés.
Il peut s'agir des domaines technologiques en émergence (nanotechnologies, biotechnologies, écotechnologies, etc.) jusqu'aux plus matures (automobile, aéronautique, etc.). L'objectif final de ces pôles de compétitivités est de soutenir l'innovation dans ces territoires.
L'Île-de-France compte 11 pôles de compétitivité regroupant plus de 3 600 adhérents dont plus de 2 300 petites et les moyennes entreprises.
1 Les facteurs de la compétitivité
La compétitivité d'une économie dépend notamment de la qualité de la production, de la main-d'œuvre et des infrastructures, la capacité d'investissement, le coût salarial ou encore le dynamisme des petites et moyennes entreprises.
50 % des ressources sont concentrées sur sept pôles principaux, dénommés « pôles de compétitivité mondiaux », comme Systematic Paris-Region (Île-de-France), Minalogic (Rhône-Alpes) et Aerospace Valley en Occitanie, par opposition aux « pôles nationaux ».
Pas véritablement, car malgré leur essor extraordinaire, les échanges se font surtout entre trois pôles, appelés la Triade : l'Europe (surtout l'Union européenne, UE) avec un peu plus de 35% des exportations et importations mondiales, la zone asiatique (avec un peu moins de 35%), devant l'Amérique du Nord (environ 18%) ...
Labellisée pôle de compétitivité, COSMETIC VALLEY associe désormais la recherche et la formation à sa stratégie. COSMETIC VALLEY initie des projets collaboratifs entre entreprises et laboratoires publics, et favorise l'émergence de formations adaptées aux besoins des industriels.
Même en se restreignant au commerce de produits manufacturés, des indicateurs différents sont en pratique utilisés pour mesurer la compétitivité : prix de production ou prix de gros, indices de prix à la consommation, déflateurs du PIB, prix d'exportation, coûts unitaires de main-d'œuvre et taux de change.
Elle traduit l'aptitude pour une entreprise, un secteur d'activité ou l'ensemble des acteurs économiques d'un pays à faire face à la concurrence. Être compétitif seulement sur les prix de vente permet éventuellement de gagner une bataille, mais pas toujours la guerre.
La compétitivité-prix d'un pays apparaît ensuite comme second facteur explicatif. Les prix à l'exportation dépendent du taux de change et des coûts unitaires de production, c'est-à-dire du coût salarial unitaire, du coût unitaire des consommations intermédiaires et du coût unitaire du capital.
La compétitivité d'une entreprise est sa capacité à maintenir ou à accroître ses parts de marché. C'est son aptitude à faire face à la concurrence. Mais la compétitivité s'entend aussi au niveau d'une branche ou d'un pays.
Le capital humain apparaît comme un premier facteur permettant de gagner en compétitivité : la motivation, l'implication et le bien-être des salariés, sont cités par 58,1 % des sondés tandis que la qualité et le talent des managers sont cités par 41,1 %, et la qualification des salariés par 40,7 %.
Qu'est-ce qu'un pôle économique? Les pôles sont des regroupements d'entreprises et d'établissements d'une même région géographique qui sont interreliés en ce sens qu'ils font des affaires ou entretiennent des rapports entre eux.
Un pôle de compétitivité désigne un ensemble d'acteurs d'une même région et d'un même secteur. Ces acteurs sont très différents puisqu'il peut s'agir aussi bien d'entreprises que d'institutions ou d'organismes de formation.
De la productivité des firmes à leur compétitivité. L'idée est simple en fait : la hausse de la productivité des firmes améliore leur compétitivité, c'est-à-dire leur capacité à gagner des parts de marché, et donc celle du pays, ce qui accroit sa capacité à exporter.
Pour les pays développés, l'amélioration d'une compétitivité structurelle est nécessaire pour stimuler leur croissance. Grâce à la montée en gamme, aux innovations, à la hausse de productivité, le système productif national en sera d'autant plus performant et efficace.
Désormais fermement à l'ordre du jour, la réindustrialisation de la France active des enjeux vitaux de souveraineté et de sécurité des approvisionnements, de cohésion territoriale et de protection de l'environnement. Vu l'ampleur et la complexité des défis, elle ne se fera pas sans un effort collectif.