La CPAM ou la MSA fixe votre taux d'IPP définitive d'après les informations recueillies. Votre organisme de sécurité sociale demande l'avis de son médecin-conseil et, dans certains cas, du médecin du travail (notamment lorsque l'incapacité permanente pourrait vous rendre inapte à votre travail).
Détermination du taux d'incapacité permanente
Dès votre consolidation, vous serez convoqué par le service médical de votre caisse d'assurance maladie, pour y être examiné par un médecin-conseil. Ce dernier rédigera un rapport détaillé proposant, si les séquelles le justifient, un taux d'incapacité permanente.
Votre taux d'incapacité est déterminé en le réduisant de moitié jusqu'à 50 % d'incapacité et en l'augmentant de moitié pour la partie du taux excédant 50 %. Exemple : Si votre taux d'IPP est fixé à 75 %, le taux retenu pour le calcul de votre rente est de 62,5 % (soit (50 : 2) + (25 x 1,5)).
Qui détermine l'invalidité ou l'incapacité ? C'est un médecin conseil de l'Assurance maladie qui se charge d'évaluer l'état de santé du salarié. Lui seul est habilité à déclarer une incapacité de travail ou une invalidité.
Je vous invite donc à contacter votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) depuis votre compte ameli afin de réclamer ce document si vous ne l'avez plus en votre possession. Aussi, vous pouvez lire sur ameli.fr, l'article intitulé "Incapacité permanente suite à un accident du travail : indemnités et rente".
pour une IPP se situant entre 30 et 50 %, l'indemnité est de 15 % + la partie qui excède 30 % augmentée de moitié ; pour une IPP < à 30 %, l'indemnité est de la moitié du taux d'IPP ; pour une IPP < à 10 %, l'indemnité donne lieu au paiement d'un capital de rachat.
50 % : correspondant à une entrave notable dans la vie quotidienne de la personne, c'est-à-dire un retentissement important sur la vie sociale, scolaire et/ou professionnelle, ainsi que domestique) ; 80 % : correspondant à une atteinte de l'autonomie pour la réalisation des actes essentiels de la vie quotidienne.
La différence fondamentale entre invalidité et incapacité dépend de la cause : l'incapacité est d'origine professionnelle, l'invalidité est d'origine non professionnelle.
Lorsqu'une personne voit ses capacités de travail réduites d'au moins 66% suite à une maladie ou un accident qui n'est pas d'origine professionnelle, elle peut bénéficier d'une pension d'invalidité.
Les taux d'invalidité sont évalués par le médecin chargé de l'examen médical. C'est la CNRACL qui détermine le taux global d'invalidité à retenir après avis du conseil médical.
– L'incapacité permanente de travail : le salarié ne peut plus travailler définitivement ou ne plus exercer certaines fonctions (cette incapacité permanente peut être partielle (IPP) ou totale (IPT).
Il s'agit d'un état de santé stable mais entraînant des lésions définitives. S'il vous reste des séquelles et qu'aucuns soins ne peut améliorer votre état, le médecin indique que vous êtes consolidé. Il précise alors la date de consolidation et vous remet un certificat médical de consolidation.
L'incapacité spéciale est limitée à un acte ou à un type d'actes. L'incapacité générale porte sur tous les actes de la vie juridique de la personne. Les incapacités de suspicion ou de défiance visent à protéger la société. Elles sont d'ordre public.
Lorsque le taux de l'incapacité est compris entre 1 et 99 % on parle d'incapacité permanente partielle. Lorsque le taux est de 100 %, il s'agit d'une incapacité permanente totale. Si le taux est inférieur à 10 %, l'indemnité est versée en une seule fois en capital.
La rente d'incapacité permanente partielle (IPP) est versée par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Suite à votre accident de travail ou en cas de maladie professionnelle, vous pouvez être convoqué par le service médical de votre caisse d'assurance maladie, pour y être examiné par un médecin-conseil.
L'incapacité permanente partielle est causée par un accident du travail ou par une maladie professionnelle, et se traduit par des séquelles physiques ou psychiques durables. La reconnaissance d'une IPP permet de bénéficier d'une indemnisation.
Perte d'un œil : 25 % si la vision de l'autre œil est normale. Paraplégie complète : 70 à 75 % Amputation de la main : dominante 40 à 50 %, non dominante 30 à 40 % Amputation de jambe au tiers moyen : 30 %
Vous pouvez consulter le site ameli.fr afin d'en apprendre plus sur votre pension d'invalidité.
Par exemple, la perte d'un doigt (à l'exception du pouce) est évaluée entre 5 et 8 % d'invalidité, la perte d'un genou avec pose d'une prothèse est de 10 %, et la perte d'un pied correspond à 30 % d'invalidité.
Par exemple, pour une limitation moyenne de tous les mouvements de l'épaule dominante, le barème prévoit l'attribution d'un taux d'IPP de 20%, mais une majoration de 5% peut être attribuée en cas de douleur en plus de la limitation des mouvements.
Par exemple, le taux d'invalidité inhérent à la perte d'un doigt (hors pouce) se situe entre 5 et 8 %, pour la perte d'un genou avec pose d'une prothèse, il est de 10 %, ou encore pour la perte d'un pied, il est de 30 %.
b) Le salaire
Les rentes sont exonérées de CSG et de CRDS, et ne sont pas soumises à l'impôt sur le revenu. Le salaire annuel minimum (S) pris en considération pour le calcul d'une rente au taux d'incapacité au moins égal à 10 % est fixé à 20 049,09 € (salaire minimum des rentes) au 1er avril 2023.
Alors que le certificat de guérison atteste la récupération complète après une maladie ou une blessure, le certificat de consolidation est délivré par le médecin traitant lorsque l'état de la victime de dommages corporels se stabilise, même s'il reste des séquelles.