Les hommes représentent 84% des responsables présumés d'accidents mortels en 2019. 91% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident mortel en 2019 sont des hommes.
Selon les statistiques du fichier national des accidents de la route (BAAC), les hommes représentent 75 % des victimes décédées suite à un accident de la circulation. Le nombre d'hommes tués sur nos routes (2 604 en 2015) est donc trois fois supérieur à celui des femmes(857).
Le nombre des accidents corporels baisse de - 4 % et le nombre de blessés de - 5 %. Si 78 % des tués sont des hommes, 82 % des conducteurs impliqués dans les accidents mortels sont des hommes.
Les seniors. En France, les seniors sont une population d'usagers vulnérables particulièrement représentée parmi les victimes d'accidents de la route.
L'alcool est la cause la plus fréquente d'accidents de la route. Avec 28 % des tués sur la route, la conduite en état d'ivresse tenait le haut d'un bien triste panier en 2014. Parmi les autres causes des accidents de la route on peut également citer la vitesse excessive et la conduite sous l'influence de la drogue.
Selon les chiffres de 2018, la proportion des hommes parmi les personnes tuées est trois fois plus élevée que celle des femmes de tout âge. La mortalité masculine s'élève à 85 %, dont 79 % sont conducteurs du véhicule accidenté.
Le dimanche enregistre le plus grand nombre d'accidents corporels. Chacune des 4 journées du week-end connaîssent un nombre d'accidents quasi similaire. A l'exception de la journée du vendredi, le week-end de l'Ascension 2016 connaît en nombre d'accidents par jour une configuration semblable à celle observée sur 5 ans.
Une conduite plus à risque pour les hommes
Grands excès de vitesse et conduite sous l'emprise de l'alcool sont, semble-t-il, plus une spécificité masculine. « Lors d'un accident grave où la vitesse est en cause, le responsable est un homme dans 75% des cas », constate Jean-Pierre Jurkowski.
Un rapport présenté au Sénat ce mercredi montre que les femmes ont une conduite au volant moins à risque que les hommes. Pourtant, malgré l'évidence des chiffres, les clichés sur les conductrices ont la vie dure.
Les routes les plus sûres se trouvent toujours en Suède qui compte 18 décès pour un million d'habitants. À la différence de la Roumanie (93 pour un million), avec le taux le plus élevé en 2021. En moyenne, l'UE a enregistré 44 morts sur les routes par million d'habitants en 2021.
Les hommes font plus d'infractions routières et les femmes sont moins sûres d'elles au volant. En 2017, 53 % des personnes qui ont passé le permis de conduire étaient des femmes contre 47 % des hommes.
Les causes humaines les plus fréquentes : l'alcoolémie et la vitesse sont présentes respectivement dans 31% et 25% des accidents mortels, la fatigue ou la somnolence sont en cause dans près de 8% des accidents mortels. La distraction est aussi un facteur humain d'accident de la route.
La mortalité routière est en baisse en 2021 pour les automobilistes, avec 1 414 décès (208 tués de moins soit -13% par rapport à 2019 et 171 tués de plus soit +14% par rapport à 2020).
Éviter les heures où le risque de somnolence augmente (entre 13h et 16h et entre 2h et 5h). Se relayer entre conducteurs pour alterner les périodes de repos et de conduite. Faire des pauses de 15-20 minutes toutes les 2 heures.
LES FEMMES ET LE PERMIS DE CONDUIRE
Le permis de conduire est instauré en France en 1893 par Louis Lépine pour les candidats de plus de 21 ans et de sexe masculin. C'est en 1898 qu'une femme obtient son permis de conduire, Anne De Rochechouart, la duchesse d'Uzès, est la première femme à obtenir le précieux certificat.
La conduite elle-même génère une fatigue physique et mentale du conducteur. Lors d'un long trajet, il est indispensable de faire une pause de 15 à 20 minutes toutes les deux heures au minimum, et de s'arrêter dès les premiers signes de fatigue.
Femmes au volant : des chiffres éloquents
Trois fois moins de femmes que d'hommes sont décédées sur la route en 2019. Les hommes représentent 84% des responsables présumés d'accidents mortels en 2019. 91% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident mortel en 2019 sont des hommes.
Dans la vitesse, cette sensation de pouvoir s'accentue car plus on va vite, plus les neurones travaillent et le cerveau aime être occupé tant qu'il n'est pas dépassé. On a alors un sentiment de domination, de réaliser quelque chose de fort et cela produit des endorphines, qui correspondent à un plaisir réel.
La conduite est une compétence, au sens large, et comme toute autre compétence, certaines personnes aiment la pratiquer et la perfectionner en toute sécurité et de manière responsable, bien sûr !
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée. 1 conducteur sur 3 dépasse les limites autorisées malgré les dispositifs mis en œuvre comme les radars et les limitations ponctuelles. L'alcool est le deuxième principal facteur avec 29 %.
Cela traduit donc une plus forte gravité des accidents. Le taux de mortalité de ce mois de janvier est 69 pour 1000 accidents corporels soit 14 de plus que la moyenne d'un mois de janvier.
Le moyen de transport le plus dangereux fut sans conteste la voiture (276 blessés et 2,9 tués par milliard de kilomètres-personnes), suivie du bus (74 blessés et 0,17 tué), du tramway (42 blessés et 0,16 tué) et du train (2,7 blessés et 0,04 tué).
La quatrième cause de mort, une chance sur 85, est un accident de voiture en tant que conducteur. La troisième cause de mort, une chance sur 28, un infarctus.