En 2008, entre 35 et 45 % des importations alimentaires à Cuba provenaient des États-Unis. Le montant des exportations américaines vers Cuba s'élève aujourd'hui à 500 millions de dollars par an et malgré l'embargo officiel, les États-Unis sont le 3e fournisseur de Cuba avec 11 % des importations en 2006.
Le Venezuela reste toutefois le premier fournisseur de Cuba (1,3 Md USD) suivi de la Chine (972 M USD), alors que le Canada reste la première destination des exportations cubaines (615 M USD) suivi par la Chine (418 M USD).
À Cuba, toujours plus de denrées importées que d'aliments cultivés. La production agricole dans la province cubaine d'Artemisa, ancien grenier de La Havane, a chuté ces dernières années, comme sur l'ensemble de l'île qui se voit désormais contrainte d'importer 100 % de ses denrées de base.
Ainsi, l'agriculture urbaine cubaine produit essentiellement des fruits et des légumes (les denrées les plus cultivées étant la banane, l'igname, le manioc, la courge, et le poivron) mais également du riz, aliment qui constitue la base de l'alimentation cubaine.
Les autorités sanitaires de Cuba ont reconnu samedi des difficultés dans la fabrication de médicaments sur l'île, ce qui provoque d'importantes pénuries, tandis que les autorités douanières ont prolongé l'exemption de taxe sur les importations de produits de santé destinés à la consommation personnelle.
Nouvelles pénuries
Cuba a toujours composé avec des pénuries alimentaires et, cycliquement d'essence. Mais le manque de médicaments, né de la pandémie de Covid, est relativement nouveau.
La cuisine cubaine s'avère assez simple, peu épicée et offrant souvent un mélange de sucré et salé. L'Ajiaco : ragoût de porc revenu dans des oignons et de l'ail frits. L'Ananas farci : on farcit un ananas avec du bœuf haché, de la chair à saucisse et du jambon.
C'est le Brésil qui est premier dans le plus grand nombre de produits différents. Classements des principaux exportateurs de produits agricoles et alimentaires, en valeur : États-Unis. Pays-Bas.
Poulet et porc sont à la base de la cuisine dite « créole » (criolla). On trouve aussi du bœuf mais de piètre qualité et souvent trop cuit, trop sec, ou nappé de sauces énigmatiques. Il y a heureusement les produits de la mer : poisson (souvent frit, voire nappé de fromage et jambon !), crevettes, poulpe et langouste.
La population manque de tout, de nourriture, de médicaments et d'électricité. Les touristes qui se plaignent d'avoir manqué de quelque chose dans leur hôtel tout inclus n'ont pas idée des privations que doivent endurer les Cubains.
La vie des Cubains est donc rythmée par les contraintes de la pénurie : manque de produits de première nécessité et surtout alimentaire, coupures d'électricité, restriction sur l'essence… Avec l'arrivée des touristes, les Cubains ont appris à vivre avec des pesos en poche et à espérer en dollars.
Conditions de vie précaires
Les conditions de vie à Cuba, sous le régime communiste, ont longtemps été précaires, mais aujourd'hui, l'aggravation de la pauvreté et du désespoir a déclenché le plus grand exode de la nation insulaire des Caraïbes depuis l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro, il y a plus d'un demi-siècle.
Le revenu mensuel moyen par habitant à Cuba s'élève à 743 $, soit 8 920 $ par habitant et par an.
La production de nickel – à forte valeur ajoutée – prédomine, mais le pays fournit également d'importantes quantités de fer, de cuivre, de chrome et de cobalt. En revanche, des gisements d'or et d'argent ne sont pas exploités. Cuba produit un peu de pétrole.
A Cuba, il n'est pas rare de croiser un centenaire. Ils sont même plutôt nombreux sur l'île, qui affiche une espérance de vie de 79,5 ans.
Dans ce contexte, la France a elle aussi battu des records. Elle a exporté pour 84,1 milliards d'euros de produits agricoles et agroalimentaires, soit une hausse de presque 20 % par rapport à 2021. A 9,4 milliards d'euros, l'excédent commercial (+25 %) a atteint son plus haut niveau depuis 2013.
Chaque année, le magazine britannique « The Economist » publie l'indice de durabilité des modèles agricoles et alimentaires dans le monde. Pour la 3e année consécutive, la France est première au palmarès.
CUBA est aussi la plus vaste île des Antilles. Sa forme allongée (plus de 1200 kms) et légèrement courbée lui a donné le surnom « d'île-crocodile ».
Les citoyens cubains qui souhaitent voyager à l'étranger doivent faire apposer dans leur passeport un visa pour le pays où ils veulent se rendre avant de recevoir la tarjeta blanca; ils doivent ensuite payer les frais du permis de sortie.
La république de Cuba constitue un pays insulaire des Grandes Antilles, situé au sud des États-Unis (Floride) et à l'est du Mexique, à 77 km à l'ouest d'Haïti (ou île d'Hispaniola) et à 140 km au nord de la Jamaïque (voir la carte des Antilles).
Le Moros y Cristianos est considéré comme le plat de base de la cuisine cubaine. Il se compose de riz blanc mélangé à des haricots noirs. La version avec des haricots rouges est appelée « congri ». Le Moros y Cristianos accompagne souvent les préparations à base de viande.
Les traditions cubaines
Entre religion et spiritualité, la santería, croyance ancestrale s'apparente à une sorte de vaudou. Offrandes et cérémonies diverses rassemblent une majorité d'adeptes tant chez les Cubains que chez les touristes. Les pregones : les pregones sont ce que l'on appelle en français des boniments.
Il y en a dans tous les quartiers, et vous pourrez y trouver les fruits et légumes locaux, selon la saison : malanga, yucca, salades, tomates, aubergines, bananes plantains... Il y a très peu de légumes verts, en dehors des haricots verts. Pour les fruits, vous trouverez surtout bananes, ananas, mangues.