La France reste le 1er fournisseur de l'Algérie en blé tendre. Selon la même publication, en tout, 12 pays ont fourni l'Algérie en blé tendre.
L'Algérie passe une commande de blé auprès du Mexique.
Depuis cette modification, l'Algérie s'était peu à peu détournée de la France, qui était son fournisseur traditionnel en blé. A fin décembre 2021, la France a exporté moins de 1,2 million de tonnes à fin décembre 2021 (mi-campagne), contre 2 à 4 millions de tonnes en année normale à la même date.
CRISE. Le ministre de la Justice a à cet effet été chargé de l'élaboration d'un projet de loi pénalisant l'exportation des produits ciblés. Le sucre, les pâtes, l'huile, la semoule et tous les dérivés du blé sont désormais interdits à l'exportation en Algérie.
La question mérite d'être posée. La production céréalière de l'Algérie de la saison 2021-2022, en raison du manque de pluie, a baissé de 38 %, provoquant une hausse des importations.
La Russie représente 19,5 % des importations mondiales de blé. Viennent ensuite le Canada (13,9 %), les États-Unis (13,7 %), la France (9,26 %) et l'Ukraine (8,97 %). Les autres exportateurs qui se dégagent dans une moindre mesure sont l'Australie, l'Allemagne, l'Argentine, la Lituanie et la Pologne.
La filière céréalière française exporte près d'une tonne sur deux de céréales chez nos voisins de l'Union européenne et vers les pays tiers (pays du Maghreb, d'Afrique subsaharienne de l'Ouest, du Proche et Moyen-Orient et Chine).
Pour la Russie et l'Ukraine, qui figurent parmi les plus grands exportateurs de blé, le premier pays acheteur est, de loin, l'Égypte. La Chine, elle, se fournit surtout auprès du Canada, des États-Unis et de la France.
(Agence Ecofin) - Le Maroc est le troisième consommateur de blé en Afrique du Nord derrière l'Egypte et l'Algérie. Dans le pays, la dépendance vis‑à‑vis du blé pluvial conduit, en année de sécheresse à une grande instabilité de la production et de fait à un recours plus important aux importations.
Les céréaliers britanniques, qui ont récolté un blé d'une qualité raisonnable cette année, sont des fournisseurs réguliers de la France mais en général plutôt de blé fourrager pour l'alimentation animale», indique Damier Vercambre, courtier chez Inter Courtage.
Le gaz naturel et les produits pétroliers représentent la quasi-totalité des exportations. En particulier, les hydrocarbures représentent 94% du volume total des exportations. Les principales importations de l'Algérie sont le blé, les voitures, les produits pétroliers, les produits laitiers et les médicaments.
Le secteur agricole algérien souffre d'une faible productivité en raison de plusieurs facteurs défavorables, qu'ils soient externes (aléas climatiques) ou internes (sous mécanisation, faiblesse des investissements, infrastructures déficientes, manque de formation des ressources humaines, ...).
A noter que la France a importé 10 650 tonnes de blé et 3 697 tonnes de maïs. Pour les autres céréales comme l'orge, le malt, le seigle, l'avoine ou encore le sorgho, les volumes d'importation sont bien moins importants.
Ainsi, la production prévisionnelle des céréales principales (Blé tendre, blé dur et orge) au titre de la campagne agricole 2021/2022 est estimée à 32 Millions de quintaux, soit une baisse de 69% par rapport à la campagne précédente qui a enregistré une production parmi les records.
Cette augmentation intervient suite à la mauvaise campagne agricole enregistrée au royaume et caractérisée par de faibles précipitations, ce qui résultera d'une baisse significative de la production céréalière nationale.
Au total, le Maroc a déjà acheté de l'année, 1,2 million de tonnes de blé en France. Malgré le conflit russo-ukrainien, le royaume peut compter sur ses importations en provenance d'Europe, notamment celles de la France, qui lui a vendu rien que le mois dernier quelque 336 900 tonnes, rapporte Argus Media.
Ainsi, le Brésil et l'Argentine accaparent 41% des importations marocaines jusqu'au mois de février dernier.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
Sur la période de 2021 à 2022, l'Union européenne enregistrait une production supérieure à 138 millions de tonnes, la plaçant en tête des régions productrice de blé dans le monde. Cependant la Chine produisait presque autant de blé que l'Union européenne sur cette saison.
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
Sur le continent, l'Egypte, l'Ethiopie et l'Algérie sont les trois premiers pays producteurs de blé en 2020, avec respectivement 9 millions de tonnes, 5,4 millions de tonnes et 3,1 millions de tonnes, d'après Atlasocio citant la FAO.