Mais de nombreux Etats européens y restent opposés, en raison de la forte dépendance du continent : quelque 45% des achats européens de gaz viennent de Russie – c'est le cas pour 55% des importations allemandes, ainsi que l'essentiel des approvisionnements de Finlande, Hongrie et République tchèque.
Le gaz, du méthane, arrive de tout le continent américain via des tuyaux. D'abord, il est débarrassé de ses impuretés puis refroidi à -160 degrés. C'est ainsi qu'il devient liquide. Il prend alors 600 fois moins de place et peut être transporté par bateau.
Le secteur de l'énergie aux États-Unis est marqué par la prépondérance des combustibles fossiles (82,6 % de la production d'énergie primaire et 81,8 % de la consommation d'énergie primaire en 2019) : pétrole (33 % de la production, 35,8 % de la consommation), charbon (15 % et 12,4 %) et gaz naturel (34,6 % et 33,5 %).
Le GNL fournit aussi du gaz naturel durant les périodes de pointe (p. ex. à Delta, en Colombie-Britannique, à Sudbury, en Ontario et à Montréal, au Québec). Depuis la fin de 2017, le Canada exporte également de petits volumes de GNL vers l'Asie, depuis l'installation de l'île Tilbury de FortisBC (en anglais).
En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz. Environ 45% des importations du gaz naturel proviennent de Russie, c'est-à-dire 155 milliards de m3.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
[NDLR : l'Ukraine ne se fournit plus directement en gaz russe depuis 2014]. Ces pipelines ne sont pas endommagés, ils sont donc plus ou moins intacts et le transit se poursuit à travers l'Ukraine. En revanche, nous disposons des pipelines de distribution, dont la situation varie d'une région à l'autre.
On compte deux raffineries dans la province (Jean-Gaulin de Valero à Lévis et Suncor à Montréal). Ces établissements raffinent environ l'équivalent des quantités de produits pétroliers que ce que les Québécois consomment par jour. Néanmoins, certains produits pétroliers sont exportés alors que d'autres sont importés.
Le Canada, qui est le quatrième producteur de pétrole du monde, pourrait donc être autosuffisant, du moins sur le papier.
L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) estime que les réserves prouvées de gaz naturel représentent 180 000 Gm3, dont plus de la moitié se trouve en Russie, en Iran et au Qatar.
La valeur moyenne pendant cette période était de 1.16 (U.S. Dollar) avec un minimum de 1.04 (U.S. Dollar) en 19-sept-2022 et un maximum de 1.35 (U.S. Dollar) en 27-juin-2022. A titre de comparaison, le prix moyen de l'essence dans le monde pour cette période est de 1.92 U.S. Dollar.
La production d'électricité provient en 2019 à 63,4 % des combustibles fossiles (gaz naturel 45,9 %, charbon 16,8 %, pétrole 0,8 %), à 18,6 % du nucléaire et à 18 % des énergies renouvelables (surtout hydroélectricité : 17,5 %).
L'essentiel de la production d'électricité est tiré du charbon national (environ 52 %), le solde provient du nucléaire (20 %), du gaz, de l'hydraulique et des énergies renouvelables (28 %).
Le gazoduc Maghreb-Europe, qui achemine le gaz algérien de Hassi R'Mel à Cordoue en Espagne, traverse le Maroc, dont la rémunération pour ce transit est un péage annuel sous forme de gaz. La propriété de la section marocaine du gazoduc sera transférée de l'Algérie au Maroc en 2021.
on, Gazprom, Ruhrgaz, Total et Eni sont des producteurs de gaz qui comptent parmi les principaux acteurs du secteur.
C'est la Norvège qui fournit le plus de gaz dans le pays avec 36% des entrées brutes. La Russie arrive derrière avec 17%, suivie de l'Algérie et des Pays-Bas à 8%, et enfin le Nigéria (7%) et la Qatar (2%).
Le ministre des Ressources naturelles, l'honorable Jonathan Wilkinson, a annoncé aujourd'hui que le gouvernement du Canada interdirait les importations de pétrole brut en provenance de la Russie. Selon la Régie de l'énergie du Canada, notre pays n'importe pas de pétrole brut de la Russie depuis 2019.
Plus de la moitié du pétrole consommé au Québec et dans les provinces de l'Atlantique provient de sources étrangères incluant les États-Unis, Arabie saoudite, Fédération de Russie, Royaume-Uni, Azerbaïdjan, Nigéria et Côte d'Ivoire.
L'hydroélectricité est de loin la plus grande source d'électricité au Canada. Elle représente 60 % de l'électricité produite au pays, avec une capacité installée de 85 000 MW. Cela fait du Canada le second plus grand producteur d'électricité au monde après la Chine (pour en savoir plus, consultez Waterpower Canada).
Le groupe des machines industrielles et agricoles représente la part la plus importante des exportations canadiennes vers la Russie, représentant plus de 36,0 % du total des exportations vers ce pays.
Le Canada est le cinquième plus important producteur de gaz naturel au monde, après les États-Unis, la Russie, l'Iran et le Qatar.
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.
D'où vient ce gaz ? Il est importé du champ gazier de Yamal, au nord de la Russie. Un champ exploité par le Français TotalEnergies et son partenaire russe Novatek, détaillent nos confrères.
Une Ukraine qui aspirait prioritairement à intégrer l'UE et l'OTAN souhaitait préserver la compétitivité de l'économie nationale et maintenir sous contrôle de l'État les gazoducs du pays. À l'inverse, les actifs de Naftogaz, en particulier ses gazoducs stratégiques sont convoités par Gazprom.