Ukrnafta est la principale entreprise pétrolière et gazière ukrainienne. Privatisée en 1994, elle revendique en 2014 une part de marché de 69 % dans la production nationale de pétrole et de 8,6 % dans celle de gaz. Elle est contrôlée à plus de 50 % par l'entreprise d'état Naftogaz.
Selon les estimations russes, la Crimée elle-même possède 47 millions de tonnes de réserves de pétrole et 165,3 milliards de mètres cubes de gaz naturel. On pense que le plateau ukrainien contient plus de deux milliards de mètres cubes de gaz.
En 2019 le pays est le 7e producteur mondial de minerai de fer (réserves 28 milliards tonnes), le 8e producteur de manganèse (réserves 3 milliards de tonnes), le 6e producteur mondial de titane , le 7e de graphite et le 8e d'uranium.
Le transit de gaz russe via l'Ukraine est tombé en juin à son plus bas niveau historique, soit à 334 millions de mètres cubes par jour, a annoncé vendredi l'opérateur des gazoducs ukrainiens OGTSOU, dénonçant le "chantage gazier" de Moscou.
En cause : une industrie de défense russe fortement mise à mal par les sanctions américaines et européennes. Les deux principales usines de chars russes avaient ainsi été contraintes d'interrompre leur production en mars, à cause d'une pénurie de composants électroniques occidentaux.
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
« Il mise sur une érosion du soutien occidental à l'Ukraine » « Poutine marque indéniablement des points dans cette guerre des résiliences, militaire, économique, sociale et sociétale, admet Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste de la Russie à l'IFRI (Institut français des relations internationales).
L'opérateur de gazoduc ukrainien a annoncé qu'il arrêterait les expéditions russes via une plaque tournante dans une partie de l'est de l'Ukraine contrôlée par des séparatistes soutenus par Moscou en raison de l'ingérence des «forces d'occupation», y compris le siphonnage apparent du gaz.
Le gaz naturel est une ressource directement extraite du sous-sol. Elle provient donc de gisements souterrains ̶ des gisements qui ne se trouvent pas partout sur la planète ! Les États-Unis, la Russie, le Canada, l'Iran, le Qatar et la Norvège sont les plus grands producteurs de gaz naturel au monde.
La Russie utilise l'argent du gaz pour financer son invasion, et l'Ukraine se sert des frais payés par la Russie sur le transport de ce même gaz afin de financer sa défense.
La plupart des facteurs qui expliquent l'intérêt de la Russie pour l'Ukraine sont bien connus. Mais en creusant un peu plus, on trouve un thème sous-jacent: la crainte que la Russie soit un jour absorbée par l'Asie. Appelons cela une "insécurité démographique".
Les principales faiblesses de long terme de la Russie se résument en trois points principaux : les institutions, la polarisation économique et la démographie. Principaux indicateurs économiques et sociaux de la Russie : 2008-2012 (sources : Rosstat, Banque centrale de Russie, F.M.I., Banque mondiale).
En moyenne, le salaire moyen en Ukraine est de 390.55 €. Cette donnée est issue de la moyenne des salaires moyens renseignés par les internautes habitant dans le pays. La différence avec le salaire moyen en France est de 82%.
La Russie, géant du pétrole
La Chine est le premier pays importateur de brut russe, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), mais l'Europe dans son ensemble est à ce jour un client écrasant, avec 2,4 millions de barils/jour l'an dernier.
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
L'Allemagne, qui dépendait à près de 50% du gaz russe avant le début du conflit en Ukraine, craint notamment l'arrêt total de Nord Stream 1. Alors la France pourrait lui livrer du gaz, selon le Ministère de la Transition énergétique.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
La Russie fournit à l'Ukraine environ 60 % du gaz que ce pays consomme, soit 30 à 35 milliards de mètres cubes par an sur un total de 55 milliards [2] 4.. Conséquence d'une telle dépendance, la dette ukrainienne à l'égard de Gazprom a atteint des proportions considérables.
A l'échelle mondiale, les Etats-Unis sont les premiers exportateurs d'armes et la guerre en Ukraine pourrait profiter à l'industrie militaire locale. "Avec le conflit, on va assister à une remilitarisation des pays européens", assure Anne-Sophie Alsif.
Ces pipelines relient la Russie à l'Allemagne pour alimenter l'Europe en gaz via la mer Baltique.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Depuis 1999, son taux de croissance est largement supérieur à celui des Etats du G7. Dans la vie internationale,elle a une visibilité dont peu d'Etats jouissent et dans l'espace postsoviétique, elle reste une puissance de référence. Elle fait partie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.