Aujourd'hui, environ 20 % de l'électricité consommée en Corse est produite grâce aux 3 barrages et 7 centrales hydrauliques exploitées par EDF dans les vallées du Golu, Fium'orbu, et du Prunelli. La puissance totale du parc de production hydraulique d'EDF est de 139 MW.
L'approvisionnement électrique de la Corse repose sur trois sources d'énergie primaire : les énergies renouvelables, qui satisfont 24,5 % des besoins, le thermique classique (55 %) et l'interconnexion à la péninsule italienne (20 %).
Si l'île de beauté peut compter sur l'électricité importée d'Italie et sa propre production renouvelable, ce sont bien les deux centrales thermiques du Vazzio et de Lucciana qui fournissent une grande majorité de l'énergie.
Grâce à EDF, le principal acteur de la production électrique française, la France utilise beaucoup de centrales nucléaires. Ainsi, plus de 70% de l'électricité produite en France provient du nucléaire. Le reste se partage entre thermique à flamme, hydraulique, éolien, solaire et bioénergies.
Cela implique notamment une infrastructure comprenant une unité flottante de stockage et de regazéification au large de Bastia raccordée à un gazoduc desservant les centrales de Lucciana et par voie terrestre, d'Ajaccio.
Depuis 1987, la Corse bénéficie d'un prélèvement d'énergie de 50 MW sur la liaison 'SACOI' (Sardaigne-Corse-Italie). Cette électricité est injectée dans le réseau électrique de Corse grâce à une station de conversion 'courant continu/courant alternatif' située à Lucciana.
Depuis 10 ans, la consommation électrique de la Corse a connu une croissance moyenne annuelle de 3,6%. En 2016, les besoins électriques de l'île ont été couverts à plus de 40% par deux centrales thermiques à moteur Diesel(2) : la centrale du Vazzio près d'Ajaccio et la centrale de Lucciana près de Bastia(3).
Le plus gros importateur est l'Italie, suivi de la Suisse et de l'Espagne. Le Royaume-Uni a également importé une douzaine de TWh en 2016. On retrouve là un succès du marché intérieur de l'électricité, qui permet une intégration plus facile des énergies renouvelables.
En effet, en 2014, la France a importé 27,3 TWh d'électricité. D'ailleurs, avec 13,2 TWh, l'Allemagne est le principal fournisseur en énergie électrique devant la Suisse (9,1 TWh), l'Espagne (2,9 TWh), le Royaume-Uni (0,8 TWh), la Belgique (0,8 TWh) et l'Italie (0,5 TWh).
Les acteurs de l'énergie en France. En France, de 1946 à 1999, c'est le leader EDF qui a le monopole sur le marché de l'électricité. Mais, à partir du 1er juillet 2007, le marché français de l'électricité est ouvert à la concurrence aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers.
Une centrale thermique à flamme produit de l'électricité à partir de la vapeur d'eau produite grâce à la chaleur dégagée par la combustion de gaz, de charbon ou de fioul, qui met en mouvement une turbine reliée à un alternateur.
Du charbon et du gaz allemand et russe
"Plusieurs raisons expliquent cette pénurie d'électricité, décrypte Maxence Cordiez, ingénieur dans le secteur de l'énergie. La France a réduit son parc de centrales pilotables, fossiles, nucléaires ou hydraulique, capables de répondre à la demande.
La France a maintenu sa position de premier exportateur net d'électricité en Europe au second semestre 2021, malgré un recours extrême aux importations au début de l'hiver. Les pays européens importateurs (en bleu) et exportateurs (en vert) d'électricité sur le second semestre 2021.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Elles promeuvent la concurrence des marchés. Il en résulte une régulation des prix favorable au pouvoir d'achat des ménages, à l'emploi et à la compétitivité-prix des producteurs locaux. 3. Rendant les entreprises plus compétitives et innovantes, les importations constituent un puissant moteur d'exportations.
Le secteur de l'électricité en Allemagne se caractérise en 2021 par une production brute d'électricité issue en premier lieu des centrales à combustibles fossiles : 43,8 % (lignite : 18,5 %, charbon : 9,3 %, gaz naturel : 15,2 %, pétrole : 0,8 %), malgré la progression des énergies renouvelables : 40,5 % (éolien : 20,1 ...
Le classement européen de la production d'électricité
À la tête du podium, on retrouve notamment l'Islande et la Norvège qui approchent du 100%. La France arrive quant à elle en 28e position avec une part élevée de nucléaire (70%), près de 5 fois la moyenne européenne, contre une part renouvelable de 22,50%.
Localisation de la production
Avec une capacité installée de 25,5 GW, le parc hydraulique est inégalement installé sur le territoire français. Les régions de montagne Auvergne Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur comptabilisent à elles seules plus de 79 % de la capacité installée hydraulique nationale.
En 2020, l'hydroélectricité comptait : un parc installé de 25 732 MW. une production hydraulique de 60,8 TWh en 2020. un taux de couverture de la consommation par la production hydraulique de 13,5 %
La première STEP installée en France est celle du Lac Noir (Vosges), construite entre 1928 et 1933, d'une puissance de 80 MW ; actuellement en reconstruction, elle aura une puissance de 55 MW et une capacité de 0,6 GWh.
Un des grands faits historiques de la ville date de l'année 1885 où la Roche-sur-Foron devient la première ville d'Europe dotée de l'éclairage électrique public.
Magnet est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Vichy. Magnet s'enorgueillit d'être le premier village électrifié de France.
En 1956 est mis en service à Marcoule le réacteur G1, premier réacteur français producteur d'électricité, d'une puissance de 40 MW.
La France livrera davantage de gaz à l'Allemagne, en échange d'électricité en cas de besoin. L'Allemagne et la France vont procéder à des échanges énergétiques en cas de besoin, a annoncé le président français ce lundi 5 septembre 2022.
Autonomie alimentaire : la France pourrait satisfaire plus de 100% de ses besoins (contre 60% aujourd'hui) L'agriculture française assure moins de la moitié de la consommation nationale de produits agricoles bruts.