L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a été créée en 1979 afin de concevoir et mettre en œuvre des solutions de gestion pour les déchets radioactifs en France. Elle est également en charge du recensement de l'ensemble des déchets présents sur le territoire français.
L'Agence nationale de gestion des déchets (Andra) publie un inventaire national des matières et des déchets radioactifs tous les trois ans. Il permet le recensement et la localisation de l'ensemble des déchets radioactifs présents en France.
Ceux de faible et moyenne radioactivité sont conservés au sein des centrales, dans des installations dédiées et sont à terme compactés, incinérés ou recyclés. Les déchets fortement radioactifs sont actuellement vitrifiés et entreposés dans l'usine de retraitement de Sellafield.
L'Andra vous informe sur les modalités de prise en charge et de télédéclaration de vos déchets, pour que celles-ci se passent dans les meilleures conditions.
Ces déchets peuvent être solides, liquides ou gazeux; on les classe généralement en différentes catégories selon leur degré de concentration et de radioactivité : déchets de faible, moyenne ou forte activité. L'élimination peut se faire dans le sol, dans l'eau o.u dans l'atmosphère.
le centre de stockage de l'Aube créé en 1992 pour les déchets de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC) ; le centre industriel de regroupement, d'entreposage et de stockage (Cires) créé en 2003 pour les déchets de très faible activité (TFA), situé à Morvilliers (Aube).
90 % du volume des déchets radioactifs produits disposent de sites de stockage spécialement aménagés pour les accueillir. Les 10 % restants (notamment les déchets de moyenne et haute activité à vie longue) ne disposent pas de filière de gestion définitive.
Le Centre de stockage de l'Andra est situé dans la Manche à la Hague. C'est le premier centre français de stockage en surface de déchets radioactifs.
Une partie des déchets moyennement radioactifs est solidifiée ou compactée pour réduire le volume. Ils sont ensuite placés dans un conteneur en métal ou en béton et enrobés avec du béton. Un tel « colis » est composé de 15 à 20 % de déchets radioactifs et de 80 à 85 % d'enrobage.
Compte tenu de leur longue durée de vie, de quelques milliers à quelques centaines de milliers d'années, et de leur niveau de radioactivité, ces déchets devront être stockés dans un centre (Cigéo) construit dans une couche d'argile située à environ 500 mètres de profondeur.
Ces déchets se caractérisent par une forte radioactivité et une durée de vie qui peut aller jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'années. L'objectif d'un stockage profond est donc de les isoler de l'homme, jusqu'à ce que leur impact soit largement inférieur à celui de la radioactivité naturelle.
Les déchets « à vie courte »
représentent 90 % du volume total des déchets radioactifs et contiennent 0,1 % de la radioactivité totale ; perdent la moitié de leur radioactivité sur des durées inférieures ou égales à 31 ans, ce qui les rend presque complètement inactifs au bout de 300 ans.
Il s'agit par exemple de filtres, résines, pièces d'équipements de protection (vêtements, gants,...), papier, déchets biologiques, béton activé, résidus du traitement des eaux usées dans les centrales nucléaires ou encore de certains déchets de déclassement, qui sont entrés en contact avec des substances radioactives.
Pour protéger l'homme et l'environnement, les déchets radioactifs sont stockés dans des centres dédiés et adaptés à leur nature. Leur but ? Les isoler le temps que leur radioactivité diminue au point de ne plus présenter de risque.
Une exposition intense et / ou prolongée à la radioactivité, qu'elle soit naturelle ou artificielle, peut donc présenter des risques pour l'organisme car elle peut entraîner une mutation des cellules, voire une destruction.
largement utilisée en fonction du marché de l'uranium. Alors que le prix de l'uranium est en hausse (prix spot à plus de 40 dollars la livre contre 20 dollars il y a 3 ans), le recyclage de l'uranium est plus que jamais d'actualité en permettant notamment une économie de matières premières.
La solution privilégiée est de « les enterrer profondément sous terre », c'est-à-dire de les stocker dans une formation géologique profonde (en France, une roche argileuse à 500 mètres sous le sol pour les déchets les plus dangereux), stable et permettant de confiner la radioactivité.
Qu'ils soient vides, souillés ou avec un reste de contenu, vos déchets chimiques doivent être déposés en déchèterie ou dans un point de collecte (y compris chez les distributeurs de ces produits à compter du 1er janvier 2022).
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.
Les méthodes de concentration sont la compression, l'incinération, l'évaporation, la coagulation et la filtration. Les méthodes fondamentales d'élimination des déchets radioactifs sont bien connues, mais de nombreux établissements les appliquent avec les perfectionnements qu'ils leur ont apportés.
L'un des moyens les plus connus pour réduire les risques de radioactivité est de saturer la thyroïde en iode. Lors d'une explosion nucléaire, l'iode radioactif (iode 131) est libéré dans l'air. Notre organisme ne fait pas la différence entre l'iode stable et l'iode radioactif.
Format court dont voici la teneur et la réponse : « En théorie, oui. Mais le lancement d'une fusée chargée de déchets nucléaires présente un risque : en cas d'explosion, les éléments radioactifs seront disséminés dans la nature. De plus, il faudrait envisager des centaines de tirs à plus de 300 millions d'euros.
Les ordures ménagères sont triées à la maison et déposées dans le bac d'ordures ménagères. Elles sont ensuite acheminées dans un centre de valorisation énergétique pour être incinérées. La vapeur produite sert à chauffer les immeubles raccordés aux réseaux de chaleur urbains.
Les déchets radioactifs contiennent des substances émettant un rayonnement ionisant. Ce rayonnement peut être riche en énergie. Il peut par conséquent endommager des tissus vivants et représenter un danger pour notre santé.