En effet, la particularité des Etats-Unis tient au recours à des prisons dont la gestion est entièrement privée. Deux grandes entreprises, la Corrections Corporation of America (CCA) et GEO group, leaders mondiaux de l'industrie carcérale, se partagent l'immense aubaine que l'incarcération de masse représente pour eux.
Les prisons françaises sont sous la responsabilité de l'administration pénitentiaire. Cette administration dédiée, créée en 1795, est d'abord rattachée au ministère de l'Intérieur avant de rejoindre, par décret du 13 mars 1911, le ministère de la Justice dont elle est aujourd'hui l'une des cinq directions.
Différentes inspections de l'administration peuvent contrôler les établissements pénitentiaires : l'inspection générale de la justice (IGJ), et, dans leur domaine de compétences, par exemple les inspections du travail ou encore l'inspection générale des affaires sociales.
Le métier de surveillant pénitentiaire
Le surveillant pénitentiaire, également connu sous le nom de surveillant ou gardien de prison, est la personne qui est en charge de la surveillance des prisonniers dans les centres de détention ou bien dans les maisons d'arrêt.
L'administration qui dirige ce système est nommée « service fédéral d'exécution des peines ». Il se place aujourd'hui sous la tutelle du ministère de la justice.
Prisons des cadres du Parti
Les cadres du Parti communiste chinois, condamnés essentiellement pour corruption, sont emprisonnés dans des prisons de luxe comprenant terrains de basket, bars, pistes d'athlétisme, cellules de 20 m2 . Le Parti justifie ces aménagements par le besoin de rééduquer les cadres condamnés.
Au 1er janvier 2020, le salaire net mensuel d'un surveillant pénitentiaire, qui comprend les primes liées aux fonctions mais hors heures supplémentaires, dimanches et jours fériés, nuits et primes liées à la situation géographique et familiale, est compris entre 1 584 € et 2 237 €.
Premièrement, l'incarcération est impuissante à favoriser la réinsertion sociale et la réhabilitation puisque la prison enferme les personnes dans le cercle de la récidive. Pour les abolitionnistes, la violence du système carcéral relève de la même logique que la violence domestique infligée aux enfants.
En règle générale, les prisons ordinaires furent rebaptisées maisons d'arrêt et de justice, cependant que des maisons de force (parmi lesquelles un certain nombre de dépôts de mendicité) devinrent maisons de force et (ou) de correction.
Si certaines spécificités, comme l'existence de petits quartiers au sein de prisons d'hommes, peuvent s'expliquer par la sous-représentation des femmes en prison, puisqu'elles représentent l'exception parmi une majorité masculine, d'autres sont liées aux stéréotypes genrés.
La privatisation carcérale à outrance dans le paysage américain – mais aussi à l'international – a notamment perverti tout un équilibre de la société qui aspire pourtant à faire baisser le niveau de criminalité.
Désormais, l'uniforme se compose d'une tunique en drap bleu, d'une capote-manteau en drap gris de fer foncé et d'un képi en drap bleu foncé et gris fer foncé.
Les maisons d'arrêt disposent de laveries. Pour les plus petites, elles peuvent être amenées à conclure une convention avec la laverie de l'hôpital voisin, ce qui paraît une mesure de bonne gestion. En revanche, le linge personnel est " à la charge du détenu et de sa famille ".
[parce que] la délinquance féminine est dans l'ensemble moins grave que celle des hommes. Les femmes sont condamnées pour des affaires moins complexes et ont surtout deux fois moins souvent des antécédents judiciaires. » Les femmes jugées bénéficient de l'a priori selon lequel elles sont moins violentes par nature.
Le principe du non cumul des peines signifie que lorsqu'une personne est reconnue coupable de plusieurs infractions à l'occasion d'une même procédure il ne peut être prononcée que la peine afférente à l'infraction la plus grave (Article 132-3 du Code pénal).
Un détenu libéré peut demander le revenu de solidarité active (RSA) ou le contrat d'engagement jeune. un détenu libéré ne peut plus bénéficier de l'allocation temporaire d'attente (Ata) depuis septembre 2017.
En moyenne, un détenu touche 337 euros par mois pour un temps complet. Tout dépend de l'emploi occupé. Par exemple, au «service général», la moyenne est à 254 euros ; à 408 quand l'employeur est une entreprise privée.
Justifier d'une taille minimum sans chaussures de 1,60 mètre. Avoir une acuité visuelle, après correction, au moins égale à quinze dixièmes pour les deux yeux avec un minimum de cinq dixièmes pour un œil, chaque verre correcteur ou lentille ayant un maximum de trois dioptries pour atteindre cette limite de 15 dixièmes.
Condé-sur-Sarthe, la prison des détenus les plus dangereux de France. Le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, dans l'Orne, a été le théâtre d'une prise d'otage, le 5 octobre. Depuis quelques années, les incidents se multiplient dans la prison la plus sécuritaire du pays.
L'Etat débourse près de six milliards d'euros par an pour payer leurs services, sans que les bénéfices d'une gestion privée soient démontrés. Cette privatisation rampante pose une autre question : les entreprises privées ont tout intérêt à ce que les prisons ne désemplissent pas.
La Chine est le seul pays du monde à disposer de la « peine de mort avec sursis », le condamné est placé en détention et s'il ne commet aucune infraction durant les deux premières années sa peine de mort sera commuée en perpétuité plutôt que mise à exécution. L'âge minimum pour la peine de mort est de 18 ans.