Les astrocytomes de grade 1 et 2 sont considérés comme bénins, ils évoluent lentement. Les astrocytomes de grade 3 sont malins, ils évoluent rapidement et ont tendance à s'infiltrer dans plusieurs zones du cerveau. Les astrocytomes de grade 4, appelés aussi « glioblastomes », sont les tumeurs les plus agressives.
Une tumeur cérébrale bénigne peut être simplement surveillée radiologiquement ou être extirpée chirurgicalement complètement ou de façon partielle. Les tumeurs cérébrales malignes définissent certaines tumeurs primaires ainsi que toutes les lésions cérébrales métastatiques.
Amas de cellules non cancéreuses. Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
Classification des tumeurs cérébrales
Il existe deux principaux types de tumeurs cérébrales : Essentielle : Ces tumeurs ont pour origine des cellules intracrâniennes ou des cellules de structures voisines du cerveau. Elles peuvent être bénignes ou malignes. Secondaire : Ces tumeurs sont des métastases.
Les tumeurs bénignes peuvent être indolores, mais elles provoquent souvent une douleur osseuse. La douleur peut être sévère. La douleur peut survenir au repos ou la nuit et tend à s'aggraver progressivement.
Comment diagnostiquer une tumeur bénigne ? À l'issue d'un bilan de santé physique, les examens d'imagerie constituent les tests les plus fiables pour localiser l'emplacement précis d'une éventuelle tumeur. Selon la partie du corps concernée, le dépistage peut être réalisé par radiographie, échographie, scanner ou IRM.
La tumeur non cancéreuse ne met habituellement pas la vie en danger. On l'enlève généralement par chirurgie et elle ne réapparaît (récidive) habituellement pas. Il existe de nombreux types de tumeurs non cancéreuses des tissus mous. On les regroupe en fonction du type de tissu mou dans lequel elles ont pris naissance.
Cela dépend du type de tumeur bénigne ou maligne et du stade du cancer. Les tumeurs bénignes sont généralement moins agressives et peuvent souvent être traitées avec succès par chirurgie (craniotomie), chimiothérapie ou radiothérapie. En cas de tumeur au cerveau maligne, le taux de survie se situe entre 20 % et 30 %.
Généralement le cancer est lié à la survenue de mutations successives survenant dans une cellule donnée et sur des gènes spécifiques à l'origine de la prolifération des cellules qui forment la tumeur. Ces mutations ne sont présentes que dans les cellules du cancer et non dans l'organisme entier.
Evolution et traitement de la tumeur au cerveau
Le patient atteint d'un tumeur au cerveau décédera des suites de l'extension des cellules cancéreuses au niveau du cerveau et non de métastases qui se seraient répandues dans le reste du corps puisque c'est une tumeur qui reste localisée.
D'une manière générale, une tumeur située du côté droit du cerveau cause des troubles dans le côté gauche du corps, et inversement. Une tumeur dans le lobe pariétal droit, par exemple, peut provoquer des sensations d'engourdissement dans le côté gauche du corps.
des troubles de l'élocution, de la vision, de l'audition ; des étourdissements ou des troubles de l'équilibre ; des troubles de la mémoire, des perturbations de l'apprentissage ou du comportement ; une paralysie partielle.
La survie médiane sans évolution de ce cancer est d'environ 12,8 mois s'il a été traité par chimiothérapie seulement et elle peut aller jusqu'à 5 ans si on a associé une chimiothérapie à une radiothérapie. La survie médiane varie de 7 à 24 semaines. La survie varie selon l'emplacement de la tumeur primitive.
Des effets liés à l'anesthésie générale : fatigue, difficultés pour parler ou respirer ; Des complications communes à toute intervention chirurgicale : infection de la zone opérée, hématome dans la zone opérée ou entre les méninges.
Deux principaux symptômes peuvent révéler la présence d'une tumeur cérébrale. Le premier est l'apparition de maux de tête inhabituels, dus au volume de la tumeur qui augmente la pression dans le crâne. Le deuxième est la survenue de crises d'épilepsie déclenchées par la tumeur.
Le neurochirurgien pratique une incision dans le cuir chevelu, puis fait un trou, appelé trou de trépan dans l'os du crâne. Ce trou mesure entre quelques millimètres et 2 centimètres de diamètre. Le neurochirurgien glisse ensuite une aiguille fine à travers ce petit trou, jusqu'à la tumeur.
« Une tumeur « bénigne » est un groupe de cellules normales formant une masse qui se développe lentement, n'envahit pas les tissus voisins et ne récidive pas si elle est enlevée : c'est par exemple un grain de beauté, un polype dans l'intestin ou l'utérus, un adénome du sein ou de la prostate.
On considère que l'IRM est la meilleure façon de chercher une tumeur au cerveau ou à la moelle épinière. On peut avoir recours à d'autres types d'IRM dont ceux qui suivent.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Tumeurs cancéreuses
La tumeur est cancéreuse quand : elle envahit les tissus voisins; certaines cellules peuvent s'en détacher et circuler dans le sang ou le système lymphatique pour se propager aux ganglions lymphatiques et à des parties du corps éloignées.
De nombreuses tumeurs bénignes n'évoluent pratiquement jamais en cancer (par exemple fibroadénome du sein, lipome). Mais dans certains cas, il existe un continuum entre la tumeur bénigne et la tumeur maligne. Certaines cellules deviennent en effet anormales et finissent par devenir cancéreuses.
Les astrocytomes de grade 4, appelés aussi « glioblastomes », sont les tumeurs les plus agressives.
Quand la tumeur grossit, les cellules cancéreuses peuvent se propager aux structures et aux tissus voisins en poussant sur le tissu normal situé à côté de la tumeur. Les cellules cancéreuses fabriquent des enzymes qui décomposent les cellules et tissus normaux en se développant.