D'après les informations communiquées par la Sécurité Routière depuis quelques années, la décision d'implanter des radars fixes nécessite l'intervention de multiples acteurs. Peu d'usagers de la route le savent, mais la coordination des demandes est l'une des missions confiées aux préfets de chaque département.
Pour autant, c'est bien cette nouvelle société, Idemia, qui gère désormais la majorité des radars automatiques en service en France. Pour ce qui est des seuls appareils de vitesse, elle en possède près de 75 %, selon les dernières statistiques connues (cf. notre illustration ci-dessus).
En effet, outre l'augmentation constante du nombre de PV émis par les radars automatiques, le CNT traite également toutes les contraventions police et gendarmerie issues du système de procès verbal électronique.
Les radars autonomes, communément appelés radars de chantier sont, comme leur nom l'indique, destinés à contrôler la vitesse dans les zones de chantier. Ils sont remorquables et autonomes grâce à leurs batteries embarquées, ce qui leur permet d'être déplacés à n'importe quel endroit, à tout moment.
Pour les infractions concernant les radars automatiques, contactez le 0806 60 66 06 (numéro non surtaxé) ; pour le procès-verbal électronique (PVe), le 0806 60 96 25 (numéro non surtaxé) ; pour les amendes forfaitaires délictuelles, le 0806 60 53 81 (numéro non surtaxé).
Oui, un radar peut flasher par erreur. Cela arrive par exemple qu'un radar flashe à une vitesse conforme à la réglementation, inférieure au seuil du radar, c'est ce qu'on appelle un radar fou.
Il n'y a pas de délai fixe pour recevoir un avis de contravention. Toutefois, une contravention est prescrite au bout d'un an. Cela signifie que vous ne pouvez plus être poursuivi et que vous n'aurez pas d'amende à payer.
Si vous êtes descendu à la limite maximale autorisée moins de 50m avant le radar, c'est trop tard ! La plupart des radars, en particulier les radars fixes, flashent à une distance de 50m. Les radars discriminants, toutefois, modèles datant de 2011, flashent à 45m et sont plus précis dans tous les domaines.
On peut également utiliser des réflecteurs radar, un objet à plusieurs faces réfléchissantes. Enfin, il est aussi possible d'utiliser des leurres, des objets volants télécommandés qui permettent de tromper l'opérateur radar, plutôt utilisés par les avions militaires.
La réponse est oui : vous pouvez contester en ligne l'amende que vous avez reçue suite à un flash de radar automatique. A condition de respecter les délais : vous disposez de 45 jours suite à la réception de l'avis de contravention pour contester l'infraction.
Un flash à 50 mètres en moyenne
Lorsque le radar enregistre une vitesse supérieure à celle pour laquelle il est calibré, il émet un flash qui correspond à la prise d'un cliché. Souvent, ce sont en fait deux clichés qui sont pris: un pour lire la plaque, un autre pour identifier le conducteur.
Interrogée, la Préfecture du Calvados donne une explication qui devraient en rassurer plus d'un. « Il arrive que le radar en question effectue un étalonnage de temps en temps (c'est-à-dire-mesurer la bonne vitesse ndlr), en émettant un flash alors qu'il est encore en train de mesurer la vitesse.
Dès lors que le dossier technique justificatif est complet, il est alors transmis à l'Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions (ANTAI), qui assure le suivi du programme d'installation des radars automatiques sur les routes de France.
De son côté, la préfecture du Calvados assure ”que le déploiement et l'entretien des radars automatiques sont financés grâce à un fonds national qui est alimenté par les amendes de police“. ”À partir du moment où ce fonds appartient à l'État, c'est de l'argent public.
L'Italie, première sur le podium des radars fixes
Pour une portion de 1000 km sur le réseau routier, la France détient une moyenne de 3,4 radars : en Italie, pour la même distance, il y a 22 radars. Ensuite, viennent la Belgique, le Royaume-Uni, la Suisse et l'Allemagne.
Ce système consiste en un boîtier installé sur le tableau de bord, qui peut détecter les radars fixes ou mobiles, grâce à leurs ondes électromagnétiques émises ou au laser des jumelles des forces de l'ordre. Il émet une alerte sonore dès qu'un radar est en approche.
Toute personne dépassant la vitesse maximale autorisée de plus de 30 à 40 km/h sur autoroute risque d'avoir à payer une amende de : 90 € si règlement entre 3 jours (remis en main propre) et 15 jours (radar automatique) 135 € si paiement dans les 45 jours suivant la remise de l'avis de contravention.
La manière la plus efficace pour savoir si l'on a été flashé ou non, c'est tout simplement d'attendre de recevoir votre PV. Le temps de réception d'une amende dépend du type de radar mis en cause, mais la procédure est la même pour tous.
Dans la colonne de droite de votre avis de contravention, vous trouverez l'intitulé « Appareil de contrôle homologué » avec le type de radar dont il s'agit.
Le flash est très visible même en plein jour, il est émis lorsque le véhicule est très proche du radar, c'est à dire à moins de 10 mètres dans la plupart des cas. Pour les radars double face, c'est à dire les radars dicriminants qui flashent par l'avant et par l'arrière, il y a un flash visible et un flash invisible.
Hors agglomération, pour un excès de vitesse inférieur à 10 km/h le contrevenant est passible d'une amende de 3ème classe (amende forfaitaire : 68 € ; amende minorée : 45 € ; amende majorée : 180 €). Le non-respect de la limitation de vitesse en vigueur entrainera également le retrait d'un point.
Excès de vitesse égal ou supérieur à 20 km/h et inférieur à 30 km/h. Amende forfaitaire de 135 euros ; Retrait de 2 points sur permis de conduire.
L'excès de vitesse entre 40 et 50 km/h est punie par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire : 135 € ; amende minorée : 90 € ; amende majorée : 375 €) et par le retrait de quatre points du permis de conduire.