Les « orpailleurs » des maisons d'édition, des lecteurs qui passent au tamis tous les manuscrits. Des milliers de manuscrits passent entre leurs mains. Souvent surdiplômés, sous-payés, les lecteurs accomplissent une tâche essentielle, mais parfois ingrate, dans le processus de publication.
Que vous soyez lecteurs ou auteurs, il vous faut vous inscrire pour pouvoir, dans le cas des lecteurs accéder aux manuscrits en cours d'évaluation et les noter vous mêmes, et pour les auteurs, envoyer vos propres manuscrits pour qu'ils soient à leur tour notés.
Dans une maison d'édition, le directeur de collection est responsable de la ligne éditoriale d'une collection en particulier. Il encadre l'auteur et tous les intervenants de la conception à la commercialisation, en passant par la réalisation.
Il n'existe aucun diplôme spécifique formant précisément au métier de lecteur-correcteur. Néanmoins, des formations sont proposées dans des écoles spécialisées et il est préférable d'avoir une formation supérieure de niveau bac + 3 si l'on se destine à ce métier.
Idéalement, une formation à la lecture à voix haute est nécessaire. Vous pouvez prendre des cours de théâtre ou de chant pour apprendre à poser votre voix, gérer votre respiration et acquérir des notions de jeu. Car plus vous allez jouer le texte lu, plus il sera agréable à écouter.
Si vous souhaitez être payé pour lire des livres et les corriger, je vous conseilles de vous inscrire sur des plateformes type Upwork ou Fiverr. Ces sites servent de lieu de rencontre entre les prestataires de services et les personnes qui sont à la recherche d'un freelancer pour effectuer une tâche précise.
Le métier d'éditeur permet de gagner un salaire compris entre 30 000 et 60 000 euros brut par an. Le salaire mensuel perçu sera donc compris entre 2 500 et 5 000 euros brut. Le choix de l'entreprise, le profil du candidat ou encore les compétences spécifiques peuvent permettre de négocier la rémunération.
Le groupe Hachette domine toujours le secteur, avec un C.A. total de 2,384 milliards d'euros en 2019, dont 834 pour le marché français. Il devance Editis (733M€), Madrigall (571M€), le groupe belge Média-Participations (555M€) et Lefebvre-Sarrut (524M€). La hiérarchie est stable.
Une maison d'édition est une entreprise ou une association dont l'activité principale originelle est la production et la diffusion de livres ou de documents mis en page. Nombreuses sont les maisons d'édition, à l'heure actuelle, sur le marché français.
Les lecteurs exercent souvent un autre métier à côté : écrivains, souvent, étudiants souhaitant mettre un pied dans l'édition, ou même, comme Virginie Arthus-Bertrand, coach sportif à domicile. Il faut dire que l'activité n'est pas très rémunératrice. Un lecteur est payé entre 30 et 90 euros.
CWJ : Quelles études faut-il faire pour devenir lectrice publique ? Valérie Schlée : Il n'y a pas d'études spécifiques. Mais des formations à la lecture à voix haute existent à Paris (La voie des livres), à Lyon (crefad).
Si vous voulez franchir le pas, deux solutions : contactez la bibliothèque sonore la plus proche de chez vous ou choisissez sur Internet une des nombreuses associations de malvoyants. Elles vous feront probablement passer un petit test, souvent l'enregistrement d'un texte court.
Les métiers de l'édition : le/la lecteur•trice correcteur•trice. Parmi les personnes qui épaulent l'éditeur, il y a aussi des lecteurs et correcteurs (qui font parfois les deux, parfois non, ça dépend des profils !). Ces personnes tendent à être plutôt indépendantes et à travailler à leur compte.
Du S.M.I.C à 2 000 € net par mois pour un libraire salarié (petite librairie ou grande surface). Environ 2 000 € par mois pour un libraire à son compte, et jusqu'à 4 000 € pour le propriétaire d'une grande librairie dans une ville universitaire.
Il faut comprendre que vivre de l'écriture, c'est devenir professionnel de l'écriture. Vous vous scindez en deux : l'artiste, toujours présent, qui veux accoucher d'une œuvre, et ensuite le professionnel, qui doit comprendre le monde de l'édition.
Pourquoi travailler dans l'édition
Les lecteurs lisent rarement des livres numériques. Cela laisse donc une belle place pour les supports-papier. Ainsi, le travail dans l'édition est un secteur qui sera épargné par la crise due à la digitalisation. Les maisons d'édition ne manquent pas de débouchés.