La placentophagie, qui consiste à manger son placenta après l'accouchement pour en retirer de l'énergie, suscite un intérêt croissant chez les femmes en post-partum, en particulier aux États-Unis où des vedettes comme Kim Kardashian et Hilary Duff annoncent avoir consommé le leur sous forme de capsule ou en smoothies.
Dans plusieurs pays, notamment en Chine, en Allemagne et aux États-Unis, il est tendance de consommer le placenta en raison des nutriments qu'il contient.
Le placenta serait très riche en vitamines et en minéraux (dont du fer) et en hormones. Il aurait ainsi des vertus pour diminuer les douleurs du post-accouchement, lutter contre la fatigue du post-partum, prévenir la dépression post-natale, stimuler la production de lait.
Dans d'autres régions de la Chine, comme par exemple dans la ville de Jinan (est), les placentas atteignent un prix plus élevé: les vendeurs demandent pas moins de 300 yuans (37 euros) la pièce, la plupart provenant des hôpitaux selon la presse officielle.
Après l'accouchement, le placenta n'a plus de raison d'exister. Dans les 30 minutes après la naissance du bébé, il est expulsé par des contractions naturelles et spontanées : le placenta se détache de l'utérus et les vaisseaux maternels se rompent. C'est ce qu'on appelle la délivrance.
Un bébé lotus est un nouveau-né dont on n'a pas coupé le cordon ombilical à la naissance.
À la place, le laisser accrocher à cette organe lui permet d'encore jouir de ses bénéfices et de garder un lien fort avec sa mère. Autre avantage avancé: le nombril du bébé serait plus sain et guérirait plus vite si le cordon tombe de lui-même.
Mais le goût du liquide amniotique change en fonction de ce que vous ingérez pendant la grossesse puisque les saveurs traversent le placenta. Il est donc déjà à même de distinguer le goût sucré, salé, amer, acide et unami. Il est également sensible aux émotions.
Comment manger son placenta ? Certaines consomment leur placenta cru -un petit morceau est mixé dans un smoothie de fruits-, d'autres le mangent cuit. Une préparatrice de placenta aux USA le cuisine "façon chinoise", avec du gingembre, du citron et des piments.
L'utilisation du placenta à des fins personnelles
Certaines cultures associent le placenta à des rituels et à des croyances3 (p. ex. : mise en terre du placenta, utilisation d'un morceau de placenta ou de cordon ombilical comme un talisman, bébé lotus, etc.). D'autres conservent le placenta à titre de souvenir.
Dans ces conditions le poids moyen du placenta à terme est d'environ 500 g.
Les motivations qui expliquent cette volonté de conservation se concentrent principalement en deux catégories : 1) des croyances culturelles selon lesquelles un arbre planté sur le placenta s'en nourrira afin d'être porteur d'une nouvelle vie et ; 2) la placentophagie humaine, soit le fait de le consommer – cru, cuit, ...
Comme en bien des régions d'Afrique, le placenta (am en о «mère de l'individu») enveloppé dans des feuilles, est enterré dans l'enclos de la toilette (kpalo en mina, tsileje en évé). Dans un trou creusé par une femme, que l'on tapisse de feuilles de kpatim a , on dépose le placenta.
Comment le placenta est-il fabriqué ? C'est un organe unique, temporaire. Le placenta a la particularité d'être constitué d'une partie embryonnaire, le trophoblaste, et d'une partie maternelle, l'endomètre. En donnant une couche de mésoderme extra-embryonnaire sur sa face interne, le trophoblaste fournit le chorion.
La plupart des femelles de mammifères – même les espèces végétariennes comme les vaches et autres ruminants – mangent le placenta après la mise-bas et après avoir léché leur petit. Ce comportement permettrait d'éviter d'attirer d'éventuels prédateurs.
Dans la procédure traditionnelle chinoise d'encapsulation du placenta, le placenta est d'abord cuit à la vapeur, puis coupé en tranches et déshydraté pour finalement être encapsulé dans des pilules de placenta. La cuisson à la vapeur a pour effet de le réduire.
Tout au long de la grossesse, le liquide amniotique sera essentiellement formé par l'urine du bébé et par des sécrétions pulmonaires. Perpétuellement renouvelé, le bébé déglutit le liquide amniotique, l'avale et l'élimine en urinant.
Dès le quatrième mois, votre bébé est sensible aux caresses extérieures, celles que vous exercez sur votre ventre : il en perçoit les vibrations, la sensation de chaleur, la légère pression… et adore cela !
Le fœtus apprend les émotions
Le fœtus fait aussi son apprentissage émotionnel dans le ventre de sa maman. Ses émotions se calquent sur celles de sa mère. Si elle rit, il sera heureux, si elle pleure, il ressentira sa détresse. Il ne faut pas oublier qu'un fœtus est beaucoup plus sensible qu'il n'y parait.
Pourquoi ? "Il contient des cellules souches hématopoïétiques, qui produisent tout au long de notre vie l'ensemble des cellules présentes dans le sang", explique l'agence de biomédecine. Ainsi, un tel don offre la possibilité à un patient de régénérer son propre sang.
« Lorsqu'elles reviennent nous voir, parfois quatre semaines plus tard, et qu'elles saignent encore abondamment, on constate alors qu'il restait un morceau de placenta » explique la chef du département d'obstétrique-gynécologie.
Positions normales du placenta
Dans la majorité des cas, le placenta s'insère aléatoirement dans l'utérus : il peut être en position antérieure (côté ventre) fundique (en haut) ou postérieure (côté dos). « Du moment qu'il est loin du col, cela ne pose pas de problème » précise le Dr Imane Ben Barek.
La sortie de la tête de bébé
Et à chaque fois, vous poussez votre bébé un peu plus près de la sortie. La tête de votre bébé est maintenant descendue dans la partie basse du bassin et va glisser sur le coccyx, comme sur un toboggan, pour se diriger vers la vulve dont la fente s'élargit progressivement.
Contactez le Samu en composant le 15.
Chaque future mère est physiquement capable d'accoucher seule, et les cas de complications sont rares, mais un accompagnement téléphonique est plus que nécessaire pour diminuer les risques d'accidents.
Oui, le clampage tardif du cordon est bénéfique chez le prématuré. Il permet d'augmenter les réserves en fer du bébé et diminue le risque d'hémorragie intraventriculaire, d'entérocoloite nécrosante et d'infection néonatale.