Le congé pathologique prénatal obéit aux mêmes règles d'indemnisation que celles en vigueur dans le cadre d'un congé maternité. Il est rémunéré sous forme d'indemnités journalières (IJ), versées (sous conditions) par la Sécurité sociale, à l'assurée ou l'employeur en cas de maintien de salaire.
La CPAM : CPAM : Caisse primaire d'assurance maladie verse des indemnités journalières (IJ) dont le montant est fixé selon les étapes de calcul suivantes : Calcul du salaire journalier de base : somme des 3 derniers salaires bruts perçus avant la date d'interruption du travail, divisé par 91,25.
La durée du congé pour grossesse pathologique est au maximum de 14 jours qui peuvent être pris de manière consécutive ou non. Par exemple votre médecin peut vous prescrire 7 jours de congés pathologique au 5ème mois de grossesse puis à nouveau 7 jours le mois suivant.
Le congé pathologique prénatal est un arrêt maladie, ordonné par le médecin généraliste ou le gynécologue. Il dure au maximum 14 jours consécutifs ou non et doit être pris avant le congé maternité. Le congé pathologique postnatal est un congé maladie et peut durer 4 semaines consécutives au maximum.
Lorsque votre état de santé nécessite du repos, votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme peut vous prescrire un congé spécial, appelé "congé pathologique". Celui-ci peut avoir lieu avant le début du congé maternité ou après la naissance de votre bébé.
Les sages-femmes peuvent prescrire des arrêts de travail, conformément au 4° de l'article L. 321- 1, à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique. La durée de l'arrêt de travail prescrit en application de l'article D. 331-1 ne saurait excéder quinze jours calendaires.
A l'issue de votre congé maternité, votre médecin peut vous prescrire un arrêt de travail pour suites de couches pathologiques. Cet arrêt sera indemnisé au titre de la maladie et non en maternité.
Le congé pathologique est accordé sur prestation médicale. Il peut durer deux semaines avant la date du congé maternité prénatal, prises de façon consécutive ou réparties en plusieurs périodes, ou quatre semaines après la fin du congé postnatal. Il peut être prescrit dès le moment de la déclaration de grossesse.
La durée du congé maternité est de 26 semaines. Le congé prénatal dure 8 semaines avant la date présumée de l'accouchement et le congé postnatal de 18 semaines après l'accouchement.
De son plein gré, l'employeur peut continuer à vous verser votre salaire. Cependant, l'employeur n'a aucune obligation de maintenir la votre rémunération pendant la durée du congé maternité. En effet, le code du travail ne prévoit aucune indemnisation en la matière.
L'allocation journalière de maternité est calculée dans les mêmes conditions que l'indemnité journalière versée en cas d'arrêt de travail pour maladie, soit 50 % de votre salaire journalier de base.
En congé maternité, un revenu vous est assuré grâce au versement d'indemnités journalières de Sécurité sociale qui peuvent être complétées par des indemnités complémentaires de l'employeur. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire par l'employeur pendant la durée du congé de maternité.
La demande doit être faite avant la date théorique de congé, en adressant une demande écrite à la CPAM, accompagnée d'un certificat du professionnel de santé qui suit la grossesse attestant que la prolongation de l'activité professionnelle est possible au regard de l'état de santé de la maman.
Pas de congé allaitement en France...
En France, aucun congé spécifique n'existe aujourd'hui pour permettre à la mère d'allaiter son enfant. Cela signifie que son congé maternité ne pourra en aucun cas être prolongé pour ce seul motif.
Les indemnités journalières sont versées tous les 14 jours, et ce, pendant toute la durée du congé maternité, sans délai de carence et pour chaque jour de la semaine (week-end et jours fériés compris).
Si l'état de santé d'une femme enceinte nécessite un arrêt de travail lié à sa grossesse et avant la période de congé maternité , le médecin remplit un arrêt maladie lié à la grossesse, appelé congé pathologique prénatal. Seul le médecin traitant et le gynécologue peuvent attribuer un congé pathologique prénatal.
Pour bénéficier de ce type de congé, la femme salariée doit joindre un certificat médical à la lettre recommandée qu'elle envoie à son employeur. Trois feuillets composent l'avis d'arrêt de travail : l'un sera remis à l'employeur. et les deux autres sont à envoyer à la caisse d'assurance maladie (dans les 48 heures).
Les modalités du congé pathologique postnatal
Il s'agit d'un arrêt maladie, la maman devra donc dans un délai de 48 heures adresser les volets 1 et 2 de l'avis d'arrêt de travail délivré par son médecin au service médical de sa caisse d'Assurance Maladie, et adresser le volet 3 à son entreprise.
Ton médecin ou ta sage-femme peuvent te prescrire un arrêt de travail de grossesse aussi nommé congé pathologique prénatal. Il est attribué si ta grossesse est difficile ou si tu ressens une forte fatigue. Il doit respecter quelques règles : Pour la période prénatale, il ne peut excéder 14 jours.
La prolongation de l'arrêt doit être prescrite par le médecin prescripteur de l'arrêt initial ou par le médecin traitant, sauf impossibilité dûment justifiée par l'assuré.
Les montants suivants sont en vigueur jusqu'au 31 mars 2021 : Congé parental total : 398,40 € Congé parental à temps partiel (jusqu'à 50 % d'heures travaillées) : 257,55 € Congé parental à temps partiel (entre 50 et 80 % d'heures travaillées) : 148,56 €
Les personnes de plus de 18 ans en congé parental, sabbatique, sans solde ou en disponibilité peuvent en bénéficier sous certaines conditions. La demande de prime d'activité se fait via un téléservice ou auprès de la Caf : Caf : Caisse d'allocations familiales ou de la MSA : MSA : Mutualité sociale agricole .
Les montants nets de la PreParE proposés pour une naissance ou une adoption en vigueur sont de 398,80 € pour un Congé parental total et de 257,80 € pour un congé parental à temps partiel. Pour un temps partiel du congé parental, le montant de l'allocation varie en fonction du type de temps partiel obtenu.