Malheureusement, des activités sont exclues du régime de l'auto-entrepreneur : on dit qu'elles sont interdites. C'est le cas des activités réglementées, à savoir : les professions juridiques et judiciaires, les professions de la santé, l'expertise comptable ou la profession d'agent général en assurance.
Pour bénéficier du régime de la micro-entreprise, votre chiffre d'affaires ou vos recettes doivent être en dessous des seuils suivants : Pour les activités de commerce et de fourniture de logement : 176 200 € Pour les activités de prestations de services ou les activités libérales : 72 600 €
Tout le monde peut devenir micro-entrepreneur
Ce régime s'adresse à toute personne ayant l'envie ou l'opportunité d'exercer une activité professionnelle (dans la limite d'un chiffre d'affaires annuel) en toute indépendance, c'est à dire sans lien de subordination avec une autre personne physique ou morale.
La Loi exclue expressément du régime micro certaines professions (liste non-exhaustive) : Les professions réalisant des opérations sur les marchés financiers, Les activités de location de véhicules ou de bateaux de plaisance, Et les les journalistes indépendants (pigistes).
Depuis le 1er janvier 2016, il n'y a plus de différence entre le régime de l'auto-entrepreneur et celui de la micro-entreprise. Désormais, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur sont tous deux désignés juridiquement sous l'appellation « micro-entrepreneur ».
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Lorsque l'on souhaite se mettre à son compte, il existe une alternative à l'entreprise individuelle et l'EIRL : Les sociétés unipersonnelles. L'entrepreneur a donc le choix, même s'il est seul pour exercer son activité, de créer une société. Deux formes de sociétés peuvent être unipersonnelles : L'EURL et la SASU.
Vous pouvez avoir le statut d'auto-entrepreneur si : Vous être majeur : vous avez plus de 18 ans. Vous avez entre 16 ans et 18 ans et vous êtes émancipé par décision d'un juge. Vous n'êtes ni sous tutelle ni sous curatelle et donc vous êtes capable de faire des choix et d'avoir des responsabilités.
Les principales exclusions
Les activités agricoles rattachées au régime social de la MSA, y compris si elles sont déclarées auprès de la chambre de commerce et d'industrie ou de la chambre de métiers et de l'artisanat (exemple : paysagiste, entretien de jardins, etc.).
Comment devenir auto-entrepreneur sans diplôme ? Pour la création d'une auto-entreprise sans diplôme, il faut tout d'abord déclarer votre activité auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE). À noter qu'il est possible de faire appel à un expert dudit régime qui pourra vous aider à accomplir les démarches.
Un entrepreneur est un chef d'entreprise qui a les compétences et qualités nécessaires pour produire un projet économique et se lancer sur un secteur d'activité. Grâce à ce projet, il va créer un produit ou un service, qui va nécessiter la création d'emplois.
Oui ! L'exercice de la micro-entreprise est possible (sous conditions... voir le détail dans le paragraphe suivant) en cumul d'une activité salariée. En tant que salarié, vous pouvez bénéficier, sous conditions, d'un congé dédié à la création d'entreprise.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 72 600 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
L'immatriculation au RM : RM : Répertoire des métiers (ou au registre des entreprises en Alsace-Moselle) est obligatoire pour exercer un métier artisanal en tant que travailleur indépendant.
Loin d'être uniquement une activité de complément, l'auto-entreprise peut permettre de très bien gagner sa vie. Testeur Covid-19, plombier, coach sportif ou encore développeur web : retrouvez notre classement des métiers les mieux payés en auto-entrepreneur.
En théorie, rien n'empêche un auto-entrepreneur d'ouvrir un magasin ou un restaurant. Mais, en pratique, ce régime se révèle inapproprié pour une simple et bonne raison: l'auto-entrepreneur ne peut déduire ses charges locatives de son chiffre d'affaires, de même que toute autre charge, quelle qu'elle soit.
Ainsi, finalement, l'auto-entrepreneur aura un revenu disponible d'un peu plus de 22 730 euros. En divisant ce montant pour obtenir une base de rémunération mensuelle, on obtient une rémunération proche des 1 900 euros par mois.
L'INSEE se penche régulièrement sur le revenu des auto-entrepreneurs et selon une étude réalisée en 2019, le revenu moyen d'un auto-entrepreneur, que l'on pourrait comparer à un salaire, se situe autour de 590 euros par mois.
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".
Définition. L'auto-entrepreneur est un « freelance », c'est-à-dire un travailleur indépendant, ayant choisi de créer une Entreprise Individuelle (EI) sous le régime simplifié de l'auto-entreprise. Contrairement au terme de freelance, il correspond donc à une réalité juridique particulière.
Il y a 4 formes d'entreprise : l'entreprise individuelle, la société de personnes (société en nom collectif ou en commandite), la société par actions et la coopérative.