Le conjoint séparé de biens ou le partenaire de PACS d'un copropriétaire, son père ou sa mère, son enfant majeur ne peuvent donc pas être élu en tant que syndic bénévole car ils ne sont pas directement propriétaires d'un lot.
Le syndic peut être un professionnel ou un non professionnel choisi parmi les copropriétaires. La durée maximale du mandat du syndic est de 3 ans (ou 1 an dans certains cas). Cette durée est renouvelable. Il est possible de mettre fin au mandat en cours du syndic.
La première conséquence de l'absence de syndic dans la copropriété est son irrégularité. En effet, comme l'indique la loi de 1965, une copropriété ne peut pas se retrouver sans syndic, auquel cas elle pourrait s'exposer à des sanctions comme la saisie du tribunal judiciaire.
Faire exécuter le règlement de copropriété. Suivre le carnet d'entretien de l'immeuble et lancer les travaux si nécessaire. Administrer la résidence, établir la fiche synthétique de copropriété contenant les données financières et techniques. Organiser et faire le suivi des assemblées générales.
Lors d'une vente, le notaire pourra aussi procéder à l'immatriculation en cas d'absence de syndic ou si le syndic ne répond pas à la mise en demeure du notaire dans le délai d'un mois. Les syndics professionnels sont autorisés à facturer l'immatriculation.
Le syndic de copropriété : nécessaire et obligatoire
La loi du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis impose la nomination d'un syndic dans une copropriété. Cette obligation s'applique à toutes les copropriétés, quel qu'en soit le nombre de lots.
Qu'est-ce qu'une petite copropriété ? Les petites copropriétés : comportent au maximum cinq lots à usage de logements, de bureaux ou de commerces (sans comptabiliser les lots annexes comme les caves ou les parkings par exemple)
Le syndic bénévole et le syndic coopératif sont généralement plus avantageux pour les petites copropriétés. En effet, cela permet de réduire les charges de copropriété en s'affranchissant des honoraires dus à un syndicat professionnel.
Pour ouvrir un cabinet de syndic professionnel, le fondateur doit justifier d'une garantie financière de 110.000 euros minimum, d'un diplôme ou d'une expérience professionnelle adaptée aux missions d'un syndic de copropriété, souscrire à une assurance civile professionnelle et obtenir la carte professionnelle de ...
Le syndic doit convoquer l'assemblée générale avant l'expiration de son mandat pour désigner le nouveau syndic. Les projets de contrat de syndic doivent être annexés à l'ordre du jour de cette assemblée générale. L'assemblée doit voter pour chaque candidature à la majorité absolue.
Le syndic bénévole est la forme la plus commune, pour gérer une petite copropriété. La fonction est remise entre les mains d'un copropriétaire à plusieurs conditions. Le syndic non-professionnel ne possède de carte professionnelle, ni de garantie financière.
lorsqu'aucun syndic n'a été désigné au cours d'une AG (notamment en cas de désaccord), un ou plusieurs copropriétaires(*) peuvent saisir le président du tribunal judiciaire pour qu'il convoque une AG et nomme un syndic.
Les obligations générales du syndic bénévole
De manière générale, il doit exécuter les dispositions du règlement de copropriété et les décisions prises en assemblée générale. Il est tenu d'administrer l'immeuble et pourvoir à sa conservation, sa garde et son entretien.
En l'absence de syndic, l'immatriculation ne peut être réalisée. Une assemblée générale doit être convoquée pour nommer un syndic, professionnel ou bénévole (dans ce dernier cas, il doit obligatoirement être propriétaire d'un ou plusieurs lots ou fraction de lots dans la copropriété en question).
Formation conseillée pour le syndic bénévole
Le syndic bénévole doit être élu par l'assemblée générale des copropriétaires. Un compte bancaire séparé doit être ouvert au nom du syndicat des copropriétaires. Le syndic bénévole doit avoir un contrat d'une durée d'un an renouvelable.
Le syndic bénévole a un rôle général d'entretien de la copropriété et d'exécution des décisions prises en son sein. Même en cas de gestion bénévole de la copropriété, le syndic doit s'assurer du respect du règlement de copropriété par ses membres.
Ainsi, comme vient de la rappeler le ministère de la Justice, «l'assemblée générale ne peut, à une quelconque majorité, autoriser le conseil syndical à pénétrer dans une partie commune à jouissance privative, afin de vérifier que l'entretien courant de cette partie est correctement assuré par son titulaire ».
En 2018, la DGCCRF a contrôlé près de trois cents syndics de copropriété. L'enquête a permis de rédiger plusieurs indices de pratiques anticoncurrentielles et de constater des anomalies dans la rédaction des contrats-types.
Le syndic coopératif est un mode de gestion de type collégial. Concrètement, la copropriété est gérée par le conseil syndical, sans professionnel externe. Lorsqu'un immeuble est géré par un syndic coopératif, l'un des copropriétaires est élu en qualité de président du conseil syndical.
Les honoraires du syndic professionnel liés au forfait annuel se traduisent par un coût par copropriétaire. En moyenne, ils se situent entre 120 et 200 euros par an et par copropriétaire. Cela correspond approximativement à un peu plus de 10% du montant global des charges de la copropriété.
Toute copropriété se doit d'être dotée d'un syndic qui aura pour mission de l'administrer. Contrairement au syndicat ce dernier ne prend pas de décision seul, en revanche, il se chargera, notamment, de mettre en œuvre les décisions prises en assemblée générale.
Le conseil syndical est obligatoire en syndic coopératif car il assure dans ce cas la gestion de la copropriété, et ce, sans intermédiaire. Les conseillers syndicaux peuvent ainsi se répartir les missions du syndic selon leurs affinités et leurs disponibilités.
La loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, Alur, promulguée en mars 2014, permet de grandes avancées pour faciliter la régulation des marchés immobiliers et encadrer les pratiques abusives, favoriser l'accès au logement des ménages et développer l'innovation et la transparence.
L'entretien et les réparations sont à la charge de la copropriété Le plus gros avantage de la vie en copropriété réside dans cette tranquillité d'esprit que l'on retrouve un peu moins lorsqu'on investit dans une maison individuelle.