Quelque qui ne se manifeste pas, qui reste silencieux face à une décision ou à une parole donne implicitement son accord. Il ne peut nier par la suite cette adhésion.
Locution-phrase
Le fait de ne pas objecter alors qu'on en a la possibilité, peut être considéré ou interprété comme un consentement tacite.
Cette locution ancienne daterait du XIIIe siècle et aurait été prononcée pour la première fois par le pape Boniface VIII (1235-1303) : "qui tacet consentire videtur", soit "qui se tait semble consentir".
Sens. Ne rien répondre, c'est approuver, c'est dire oui ; rester silencieux face à une décision, c'est donner son accord implicite. Le proverbe peut aussi sgnifier que ne pas contredire une accusation, c'est avouer sa faute.
Exemples. Le Monténégro et la Serbie appliquent actuellement la règle «qui ne dit mot consent» dans le cadre de la procédure d'immatriculation des entreprises. La maxime de la loi est : "Qui ne dit mot consent." ; Qui paye ses dettes s'enrichit et qui ne dit mot consent.
"Qui ne dit mot consent." "Silenzio assenso." La maxime de la loi est : "Qui ne dit mot consent." La massima della legge è: "Silenzio assenso."
Mi scusi ! excusez-moi ! Mi dispiace ! Je suis désolé(e)!
Quelque qui ne se manifeste pas, qui reste silencieux face à une décision ou à une parole donne implicitement son accord. Il ne peut nier par la suite cette adhésion.
Le silence ne vaut pas acceptation, à moins qu'il n'en résulte autrement de la loi, des usages, des relations d'affaires ou de circonstances particulières. Le contrat est conclu dès que l'acceptation parvient à l'offrant. Il est réputé l'être au lieu où l'acceptation est parvenue.
Le consentement, c'est un accord volontaire pour faire quelque chose. Quand il s'agit de relations sexuelles, c'est l'accord qu'une personne donne à son ou sa partenaire pour participer à une activité sexuelle. Le consentement est impératif. Sinon, on parle de violence sexuelle.
Étymologie de « qui ne dit mot consent »
De la maxime latine du pape Boniface VIII (1235-1303) : qui tacet consentire videtur (« qui se tait semble consentir »).
Accepter que quelque chose se fasse. Synonyme : accéder à, acquiescer à, admettre, condescendre à, daigner, donner carte blanche, donner un blanc-seing à, permettre, se résoudre, se soumettre, souscrire à, vouloir.
Des années 1970 à aujourd'hui, ce documentaire retrace aussi le consentement d'une société à tolérer les relations sexuelles entre un adulte et un mineur de moins de 15 ans. La nouvelle loi sur le non-consentement, votée en avril 2021, permettra-t-elle de mieux protéger les adolescents ?
(Droit) Se dit pour désigner un principe universellement admis en matière de jurisprudence.
Locution-phrase
(Sens figuré) (Par extension) Se dit aussi en parlant de toute habitude assez fortement enracinée pour qu'on ne puisse s'en défaire.
Ce proverbe signifie qu'on ne réussit pas sans essayer et sans prendre de risque.
Qui va lentement va sûrement, et qui va sûrement va loin.
Qui ne dit mot consent. El que calla, otorga.
He who is silent consents!
Dans une relation, quelle qu'elle soit, le silence est souvent une autre façon de communiquer lorsque le ressenti est difficile à exprimer, et ce qu'il s'agisse d'un moment de bien-être ou de mal-être. Il peut aussi être utilisé quand on a peur d'être incompris(e), et ainsi éviter tout malentendu.
Ce n'est pas le pire des mépris, mais à l'opposé, le plus faible des mépris. Le mépris par le silence est au mépris exprimé ce que la non-violence est à la violence : une méthode de combat qui consiste à donner le mauvais rôle à la partie adverse.
En réalité, le silence peut se révéler très puissant. Il bénéficie d'une force et d'une particularité : c'est dans le silence qu'émerge la véritable réflexion, c'est dans le silence que l'on se ressource, que l'on se recentre sur soi-même. Le silence est aussi une arme redoutable.
Le silence gardé pendant plus de 2 mois par l'administration sur une demande qui lui est faite vaut, sauf exceptions, accord. Pour certaines demandes, l'acceptation peut être acquise au bout d'un délai différent. Pour d'autres, le silence gardé sur une demande vaut refus.
La loi du silence est la règle tacite imposée par les mafieux dans le cadre de leurs affaires criminelles : elle implique, entre autres, la non-dénonciation de crimes et le faux-témoignage. L'omertà s'impose non seulement aux mafieux, mais aussi à tous ceux qui seraient susceptibles de témoigner contre eux en justice.
De telle manière que, une fois tamponné par le droit, le silence ne sera plus un objet juridique non expliqué : le droit lui attribue un sens, voire une force, quand il ne lui en dénie pas.