Dans le mariage marocain, qui paie quoi ? Traditionnellement, c'est la famille de la mariée qui prend en charge les frais du mariage, la famille du marié versant la dot et offrant de nombreux cadeaux.
Réponse : La dot ou ce qu'on appelle communément le sadaq est tout bien en numéraire ou en nature qui est donné par l'époux à son épouse pour exprimer sa ferme volonté de créer un foyer et de vivre ave elle le restant de leur vie.
La pratique de la dot, illégale au Bangladesh comme en Inde ou au Pakistan où elle fait également des ravages, consiste en une importante somme d'argent et en cadeaux coûteux (scooter, téléviseur, bijoux, terres, bétail, etc.), offerts par la famille de la future mariée aux parents du fiancé.
Comme pour la mariée, la famille de l'époux prend en charge les frais pour sa tenue et celle des témoins. C'est elle qui paie aussi les alliances, les frais administratifs, le bouquet de la mariée, les frais de réception des invités du marié, l'enveloppe pour le prêtre et sa paroisse en cas de mariage à l'église.
Pour ce qui est de l'organisation de la cérémonie du henné c'est à la charge de la famille de la jeune femme.
En fonction de ces critères, le prix de l'organisation d'un mariage à la Villa Taj Marrakech varie en moyenne entre 20000 euros et 40000 €. En d'autres termes, organiser un mariage à Marrakech est possible à différents prix : en fonction de la qualité de votre célébration, le tarif varie très fortement.
Porter 7 robes, cela vient du fait que la mariée doit être vue de la plus belle des manières et ainsi être mise en valeur avec des robes de différentes régions de son pays d'origine. En Algérie, souvent la femme porte une robe kabyle, une oranaise, une algéroise.
Le mahr (arabe : مهر) est le don, selon les prescriptions de l'islam, que l'époux doit faire à l'épouse. Ce don serait une forme d'appréciation et permettrait d'offrir certaines garanties à la femme.
Traditionnellement, c'est le fiancé qui doit offrir le bouquet de mariée à sa promise le jour du mariage. La future épouse se doit donc de lui distiller quelques informations sur sa robe de mariage, pour qu'il puisse accorder les fleurs et le style du bouquet à la rose, qu'il n'a jamais vue !
Les mariés reçoivent en moyenne 10 000 € comme cadeau de mariage, soit de 80 à 120 € environ par invité. Cette somme permet généralement aux époux de couvrir la lune de miel.
Le montant de la dot est fixé, il ne faut pas que ça soit en dessous. La limite de montant est de ¼ de dinar. Aujourd'hui, un dinar représente 60% d'une pièce d'or (djiné en arabe). Si aujourd'hui une pièce d'or au Tchad qui coûte 260 000 francs CFA par exemple, on fait le calcul : 260 000x60/100=156 000 FCFA.
Pour François Masabo, un etudiant, « La dot ne doit pas être supprimée, mais elle doit être règlementée. Il faut qu'elle soit fixée à 100 000 FBu.» Signalons qu'avant les cérémonies de dot, les familles respectives des époux se rencontraient informellement pour fixer le montant de la dot.
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
Au Maroc, le régime légal est celui de la séparation des biens (art. 49 du CFM), chacun des conjoints gère son patrimoine propre pendant le mariage et le récupère à sa dissolution.
La bague de fiançailles est souvent la première grosse dépense de futurs époux. Et il est de plus en plus courant de choisir la bague ensemble. Mais qui est-ce qui paye ? Chez les hétéros, on le sait, la tradition veut que ce soit l'homme qui assume cette dépense, et fasse la demande.
La rencontre des familles
Selon la tradition, les parents du marié se rendent chez la famille de la future épouse afin de « demander sa main ». Le plus souvent, la rencontre entre les familles est l'occasion de sceller l'engagement des époux et l'accord des familles mais aussi et plus simplement de faire connaissance.
La tradition dit que c'est la mariée, ou la famille de la mariée, qui achète l'alliance du marié. Cela remonte à l'histoire passée où la famille de la mariée offrait des cadeaux au marié en échange du mariage.
La mère de la mariée ne sera pas en reste car elle assumera le rôle d'hôtesse officielle de la cérémonie. Durant la réception, les parents respectifs des deux jeunes mariés auront l'honneur de porter le premier toast, accompagné généralement de la lecture d'un joli texte d'amour.
Couleur de la robe
Mais elle peut porter une couleur qui contraste avec son teint et son âge, car on ne s'attend pas à ce que la mère de la mariée porte du brun ou du noir à une occasion où elle peut porter une nuance comme le bleu, le turquoise ou le violet ou même opter pour des tons pastel.
Le système de la dot déshumanise les femmes en les traitant comme des biens échangeables. Pire encore, le système les considère non pas comme un atout, mais comme un fardeau dont il faut se débarrasser : la famille d'une mariée paie la famille du marié pour le coût de sa prise en charge.
La dot est également perçue comme un élément d'alliance familiale puisqu'elle se fait en présence des membres des familles élargies de part et d'autre. Elle représente aussi un moyen par lequel le mari acquiert le transfert de certains droits que la famille de la femme abandonne à son profit.
La cérémonie doit se dérouler devant deux témoins au minimum. Parmi eux, des hommes obligatoirement, on comptera le père ou le frère de la mariée. La cérémonie dure une trentaine de minutes et peut se dérouler dans divers endroits : A la mairie, à la mosquée, au futur domicile du couple ou bien celui des parents.
La présence du tuteur
Il s'agit en général du père de la future mariée, mais peut être son frère, son oncle paternel, grand-père paternel.
Cette cérémonie a souvent lieu sept jours avant le mariage mais elle se pratique parfois la veille de celui-ci. Le henné symbolise l'alliance mais aussi la bénédiction ou baraka de l'union (chance, fécondité). Au cours de cette cérémonie, on dessine au henné sur les mains et les pieds de la future mariée.
Phases de l'amariya
La tradition veut que les époux soient portés par des hommes vêtus en jabador avec selham tandis qu'une musique chaâbi marocaine les accompagne et que la neggafa introduit les époux sous les youyous.