Après son licenciement, l'assureur prend en charge les cotisations du salarié licencié pendant 12 mois maximum. Puis, à l'expiration du délai de portabilité, il devra adresser à l'ancien salarié une proposition de maintien de l'assurance santé. Mais cette fois, ce sera à titre individuel et payant.
Vous n'avez rien à payer. Toutefois, vous devez justifier auprès de l'organisme assureur de votre prise en charge par le régime d'assurance chômage. Votre employeur signale le maintien de ces garanties dans le certificat de travail et informe l'organisme assureur de la cessation de votre contrat de travail.
La mutuelle d'entreprise est donc automatiquement résiliée au jour de la rupture définitive du contrat de travail. Le salarié reste en revanche toujours couvert par l'Assurance maladie. Par exception, si la démission est jugée légitime, le salarié peut conserver le bénéfice de la complémentaire santé d'entreprise.
Qui paie la mutuelle en cas de portabilité ? L'employeur ainsi que les salariés actifs paient les cotisations de la mutuelle collective. Le coût est mutualisé. Ainsi, le salarié qui quitte l'entreprise et bénéficie de la portabilité ne paie rien.
L'employeur a l'obligation de mentionner la portabilité de la mutuelle dans le certificat de travail. Il doit également notifier la rupture du contrat de travail de son salarié à l'assureur. Il est à noter que la durée de la portabilité est de 12 mois maximum.
Inaptitude d'origine professionnelle
Indemnité de rupture d'un montant au moins égal au double de l'indemnité légale de licenciement (sauf dispositions conventionnelles plus favorables) Indemnité de précarité : 10 % de la rémunération brute totale sauf si l'objet du CDD (saisonnier, contrat aidé...) ne le prévoit pas.
L'attestation Pôle Emploi est effectivement un document à remettre à la mutuelle de l'entreprise pour bénéficier du maintien de vos garanties santé entreprise. Celle-ci peut être téléchargée depuis votre espace personnel sur le site de Pôle Emploi.
Personne au chômage : la mutuelle est-elle obligatoire ? En tant que demandeur d'emploi, vous n'avez aucune obligation de souscrire une mutuelle santé. Les seules personnes qui sont contraintes d'adhérer à une mutuelle sont les salariés du privé avec l'accord national interprofessionnel de 2013.
Salarié En intégrant une entreprise, le salarié doit résilier son contrat de mutuelle individuelle au profit d'une mutuelle collective. Cependant, les garanties proposées ne lui sont pas forcément profitables. À moins d'intégrer une sur-complémentaire, la résiliation de celle-ci reste la meilleure solution.
La portabilité débute au lendemain de la cessation de votre contrat, pendant une durée égale à celui-ci dans la limite de 12 mois. Elle peut, dans certains cas, cesser en anticipé.
La portabilité est gratuite pour l'ancien salarié, le coût de la complémentaire santé étant partagé entre l'employeur et les personnes encore dans l'entreprise. Si l'inscription des ayants-droit (conjoints et enfants) était imposée par l'employeur, leur cotisation est elle aussi prise en charge.
A l'issue du dispositif de portabilité, l'organisme assureur adresse au salarié une proposition de maintien de la mutuelle à titre individuel, dont la cotisation sera entièrement à sa charge. Le salarié dispose d'un délai de 6 mois pour demander à en bénéficier.
Les bénéficiaires sont les salariés dont le contrat de travail est rompu ou arrivé à son terme (hors licenciement pour faute lourde), ouvrant droit à prise en charge par le régime d'assurance chômage, à condition que leurs droits à couverture complémentaire aient été ouverts chez le dernier employeur.
Peut-on résilier une mutuelle au motif que l'on a 2 mutuelles ? En principe, pour résilier une assurance mutuelle, il faut attendre la date d'échéance du contrat et respecter un préavis de deux mois pour envoyer votre lettre de résiliation en vertu de l'article L113-12 du code des assurances.
Le maintien des droits, aussi appelé "portabilité" dans le cadre de l'article L 911-8 du code de la Sécurité sociale (issu de la Loi du 14 juin 2013), est le dispositif qui vous permet, en tant qu'ancien(ne) salarié(e), de conserver votre couverture prévoyance / santé dans les conditions précisées ci-dessous.
Vous pouvez choisir de ne pas adhérer si le dispositif (prévoyance ou complémentaire santé) a été mis en place par décision unilatérale de l'employeur (DUE) avec participation financière du salarié. Vous devez demander par écrit une dispense d'adhésion.
Il est tout à fait autorisé de souscrire deux contrats de mutuelle à son nom. Si vous n'êtes pas satisfait par les garanties de votre mutuelle d'entreprise obligatoire, une seconde mutuelle peut s'avérer utile.
Pour garder sa mutuelle d'entreprise à la retraite, rien de plus simple. Il suffit de prévenir l'organisme de santé par lettre recommandée avec accusé de réception 6 mois avant le départ en retraite. Si cette condition est respectée, il est obligé d'accepter votre maintien.
Pourquoi les Français renoncent à une mutuelle ? Parmi les explications, il y a évidemment la crise : la hausse du chômage fait que certains Français se retrouvent privés de leur mutuelle d'entreprise et ils ne vont pas forcément souscrire un nouveau contrat.
Si vous n'avez pas d'activité professionnelle, vous pouvez être rattaché au régime général sur critère de résidence et bénéficier à ce titre de la prise en charge de vos frais de santé (maladie et maternité), dès lors que vous résidez en France de manière stable et régulière.
C'est l'employeur qui établit l'attestation.
Depuis le 1er juin 2021, l'employeur doit transmettre à Pôle emploi une attestation en cours de validité.
La durée de la portabilité des droits est de 12 mois maximum
En cas de mois incomplet, le mois entier est pris en compte (ex : un CDD de 6 mois et 15 jours donne droit à 7 mois pour la durée du maintien de la couverture santé, au lieu de 6 mois précédemment).
L'avis d'inaptitude oblige l'employeur à rechercher un reclassement pour le salarié. Néanmoins, il peut procéder à son licenciement s'il est en mesure de justifier : de son impossibilité à lui proposer un emploi compatible avec son état de santé, ou du refus par le salarié de l'emploi proposé.
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)