Qui est empreint d'une sombre tristesse : Un homme morne. Un regard morne. 2. Qui, par sa monotonie, inspire la tristesse : Une morne plaine.
maussade adj. Qui est d'humeur chagrine, désagréable, aigrie ; qui dénote, manifeste cet...
Synonyme : abattement, affliction, chagrin, déchirement, mélancolie, neurasthénie, peine. – Familier : cafard.
➙ mélancolique, morose.
Enfin, la tristesse peut prendre la forme d'un sentiment de solitude ou d'isolement, c'est-à-dire le sentiment de ne plus avoir de liens avec les autres. Nous pouvons ressentir la tristesse physiquement de plus d'une façon : Ralentissement de notre système nerveux. Léthargie.
Quand la dépression vous envahit, une tristesse profonde s'installe à bas bruit pour ne plus vous lâcher. En clair, tout ce que vous faites (ou ne faites pas) vous rend triste. Vous êtes abattu, désespéré et il vous arrive souvent de pleurer sans raison juste pour évacuer votre trop-plein d'émotion.
La tristesse est une émotion, qui traduit une douleur émotionnelle associée ou caractérisée par des sentiments de désespoir, de chagrin, d'impuissance et de déception. Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d'appétit ou encore une perte de vitalité.
Des bienfaits physiques et psychologiques ? Ainsi, la recherche a depuis longtemps montré que les pleurs émotionnels permettaient à l'organisme de produire de l'ocytocine, et des endorphines, c'est à dire des substances soulageant la douleur. Celles-ci apaisent la douleur physique et psychologique.
Le besoin derrière la tristesse, c'est de valoriser la perte et le manque, accepter le monde tel qu'il est désormais, être réconforté par un proche, partager l'intensité du deuil, être en lien et en proximité.
Cependant, selon les psychologues, retenir de pleurer a de nombreuses conséquences négatives. Une personne qui ne se permet pas de pleurer quand elle en a besoin, a tendance à manifester cette émotion de manière plus incontrôlable, pouvant être plus agressive, anxieuse et en colère.
La personne triste a tendance à adopter certaines réactions comportementales typiques suite à la perte de l'être cher, telles qu'un ralentissement psychomoteur, des cris, des pleurs, ainsi qu'un certain repli sur soi et une recherche de soutien (Freed et Mann, 2007 ; Izard, 2000).
Selon les émotions, agréables ou non, différentes zones du corps réagissent. Ainsi, le dégoût est plus souvent associé à des sensations au niveau du système digestif et de la gorge alors que la tristesse est liée à une moindre activité des membres inférieurs.
« La tristesse entraine souvent un repli sur soi », explique Delphine Py. Lorsque nous sommes tristes, l'énergie se concentre sur le centre du corps et amène à se renfermer sur soi. Certaines personnes décrivent un poids dans la poitrine ou dans le ventre, une « boule » lourde qui poussent à se recroqueviller.
La tristesse est une émotion douloureuse, liée à la perte de quelque chose, et souvent associée au chagrin. Généralement, l'individu qui la ressent a tendance à adopter un comportement de repli sur soi.
La tristesse peut se transformer en véritable force
Après une rupture, on choisit le repli sur soi plutôt que la colère. Mais ce moment en tête à tête avec soi-même est aussi l'occasion de se poser les bonnes questions. Il est alors essentiel de réussir à mettre des mots sur ce chagrin.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Le poumon et le gros intestin : la tristesse
Ces organes sont liés à la mélancolie, à la tristesse et à l'affliction. Les poumons régulent la respiration et l'intestin s'occupe de la digestion, de l'absorption des nutriments et de l'immunité de l'organisme.
“Lorsque nous sommes bloqués émotionnellement, notre cœur et notre esprit subissent les événements. Lorsque cela se produit, le corps suit.” Voilà peut-être une autre raison d'essayer de rebooster sa santé mentale cette année et de trouver un juste équilibre: cela pourrait vous donner des frissons.
Le cerveau est constitué de trois grandes parties : le néocortex, le système limbique, et le système reptilien. Ce dernier représente le cerveau primaire, responsable des instincts (survie, fuite…). Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire.
Le cœur (discernement) et les reins (nature profonde) sont les racines des 5 souffles de nos organes. Nos émotions en médecine traditionnelle chinoise sont liées à nos organes internes comme la colère est liée au foie ; la joie au cœur ; les soucis à la rate ; la tristesse au poumon et la peur aux reins.
Si le concept de l'unité fonctionnelle de l'émotion s'est imposé, certaines structures telles que l'amygdale et l'accumbens semblent incontournables et sous le contrôle du tiers antérieur du manteau cortical, le cortex préfrontal.
La tristesse intense signe de dépression
Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir. Bien sûr, il nous arrive régulièrement d'être triste : la vie n'est pas uniquement constituée de joie.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.