545 000 adultes parlent l'alsacien en France, dont 500 000 en Alsace.
S'étendant en Alsace, l'alsacien constitue un ensemble de dialectes issus du haut allemand. Parmi celles-ci, ce sont certaines variantes des langues alémaniques et franciques qui y sont pratiquées. Il n'en existe pas de forme unifiée et le dialecte pratiqué peut varier d'une commune à l'autre.
L'alsacien est le nom donné aux parlers germaniques traditionnels d'Alsace. C'est une langue régionale qui est qualifiée de « dialectes » dans le sens où sa grammaire n'a pas été codifiée. L'allemand standard est la langue normalisée utilisée pour la transcrire aujourd'hui.
L'accent alsacien se caractérise par une accentuation lexicale très marquée de la première syllabe des mots, au lieu de l'accentuation syntaxique du français standard qui accentue la dernière syllabe de chaque proposition.
Les dialectes alsaciens se sont implantés dans la région à partir du IVe siècle à l'occasion des invasions germaniques. Deux peuples germains se sont principalement implantés là : les Alamans d'abord puis les Francs qui parvinrent à s'imposer aux premiers dès le début du VIe siècle.
L'observation des pratiques révèle que ces parlers dialectaux font partie des langues dites « régionales » les plus vivaces de France, et ce malgré le très net déclin de leur pratique : en 2001, l'Insee déclarait « l'alsacien, deuxième langue régionale de France » avec environ 500 000 locuteurs, tandis qu'en janvier ...
Le dialecte alsacien est une langue germanique. Il comporte une multitude de variantes du sud au nord de l'Alsace. Mais c'est aussi, au moins depuis la Révolution, la langue de l'ennemi, soumise à des conditions historiques particulières.
« hopla » pour dire allez ! « ui » pour dire oui !
N'hésitez pas à les glisser tendrement à l'oreille de votre amoureux ou amoureuse ! A savoir que souvent, ces mots doux alsaciens se terminent par «le» qui signifie «petit» ou «petite», un diminutif qui marque aussi l'attachement dans le dialecte alsacien.
- Merci vìelmol! Merci beaucoup ! - Nit fer ungüet!
de 1918 à 1945
Novembre 1918 : armistice : l'Alsace redevient française. 1940 -44 : occupation de l'Alsace par l'Allemagne nationale-socialiste. 1942 : incorporation de force de 130 000 Alsaciens et Mosellans dans l'armée allemande.
Strasbourg: Parler alsacien, c'est «moderne et un atout pour la jeunesse» Les grandes collectivités alsaciennes, le rectorat et l'Olca ont signé trois conventions pour renforcer sa politique linguistique régionale…
schmutz n.m. En Alsace, baiser ; bisou.
Allez viens Hop komm. Allez, c'est bon Hop la, ìsch güet. Temps Zitt. Dehors Nüss.
Un schmoutz = un bisou
Et si vous voulez montrer à quelqu'un que vous l'aimez beaucoup, vous lui ferez un "decker schmutz" (un gros bisou !).
Ce petit homme se nomme le Lakmi en référence à la phrase qu'il crie : “Lak mi am arsch !” qui signifie : “Lèche moi le c…” La plaque qui se trouvait près de la rue Haute disparue en 1852 et fut retrouvée dans une cave.
Le porc ou le cochon en général se dit Säu (Sundgau), Sàui (Mulhouse), Soi (Colmar) ou Söi (Strasbourg).
Schàtz = chéri(e)
Le nom schàtz est un petit nom affectif qu'on donne à son amoureux ou son amoureuse. On peut le traduire par "mon chéri, mon trésor". Il s'utilise à la fois pour l'homme et pour la femme.
Wie heisch dü ? Comment t'appelles-tu ? Wie geht's ? Comment ça va ?
Mein Liebling : mon amour.
Les habitants sont considérés soit comme allemands, soit comme français selon leur date d'arrivée de leur famille en Alsace. Arrivés avant 1871 : ils sont considérés comme des Alsaciens de souche, bien que leurs ascendants se soient mariés durant des siècles avec des Allemands nés Outre-Rhin.
Il est commun d'y trouver des mots de 40 ou 60 caractères. Les langues les plus proches de l'allemand sont le néerlandais et l'anglais.