Il s'agit de bornes qui obligent les occupants du lieu à payer à l'avance leur consommation d'eau et d'électricité, un concept inédit en France. Une fois que les voyageurs ont utilisé la totalité de leur crédit, l'eau et l'électricité vont automatiquement se couper.
Les Gens du Voyage travaillent et payent leurs impôts comme tout citoyen français.
Cette loi précise que toutes les dépenses que son application entraîne doivent être prises en charge par le budget de l'État. Entre 1970 et 1994, les districts ont eu l'obligation, conformément à la loi de 1968 relative au stationnement des caravanes, de mettre des aires d'accueil à la disposition des gens du voyage.
Depuis janvier 2014, ils ont libre accès au marché du travail. La loi sur le droit au logement - dite loi Besson - oblige les villes de plus de 5 000 habitants à prévoir des "conditions de passage et de séjour des Gens du voyage sur son territoire, par la réservation de terrains aménagés à cet effet".
Le terme "gens du voyage" regroupe une multiplicité de populations, qu'elles soient d'origine rom (Manouches, Gitans, Tsiganes ou Roms d'Europe de l'est) ou non rom (Yenniches). Aujourd'hui, les 300 000 personnes que regroupe cette population sont à ⅓ sédentaires, ⅓ semi-sédentaires, et ⅓ nomades.
Les gens du voyage ne paient pas l'électricité et l'eau
Lorsqu'une communauté de gens du voyage s'installe sur une aire d'accueil, elle dispose d'un accès à l'eau et l'électricité. Tout ce qui est consommé lui est alors facturé.
Elagueurs, ferblantiers, rempailleurs, marchands ambulants, couvreurs-zingueurs, artistes de cirque (20 000 Tsiganes travaillent sous 200 chapiteaux familiaux)… leurs activités sont par nature indépendantes, et presque toujours héritées de la tradition.
À Château-Gontier, la communauté des gens du voyage a son carré au cimetière de la Trinité. Un carré qui détonne au style baroque et très entretenu par les familles.
La Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les tsiganes et les gens du voyage (FNASAT) Premier interlocuteur du ministère de la Culture et de la Communication avec lequel il est en partenariat depuis 2010, la FNASAT-Gens du voyage est le premier centre de ressources et de soutien aux voyageurs.
Le prêt caravane de la CAF est un crédit à taux zéro ou une subvention que vous n'aurez pas à rembourser (selon votre département). Il est réservé exclusivement aux gens du voyage et commerçants ambulants. Il est conçu pour soutenir l'achat ou la réparation d'une caravane d'habitation et à usage familiale.
Ils correspondent à un habitat privé qui peut être locatif ou en pleine propriété. Réalisés à l'initiative de personnes physiques ou de personnes morales publiques ou privées, ces terrains familiaux constituent des opérations d'aménagement à caractère privé.
Le carnet de circulation concerne les gens du voyage qui ne disposent pas de ressources régulières. Vous devez faire votre demande à la préfecture ou à la sous-préfecture dont dépend la commune de rattachement que vous avez choisie.
La Mercedes-Benz est l'une des voitures les plus populaires parmi les gitans. C'est parce que c'est une voiture fiable qui peut les emmener d'un endroit à l'autre sans aucun problème.
Tsiganes, Roms (avec un ou deux « r » ?), Bohémiens, Gitans, Manouches, Voyageurs, nomades. Autant de noms pour définir des réalités qui se distinguent et s'entrecroisent sans cesse.
Les Gitans, présents en France depuis des générations, vivent principalement dans le sud du pays (Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur). Les populations gitanes sont majoritairement sédentaires.
La famille et les amis se déplacent de très loin pour assister à la veillée mortuaire qui dure trois jours et trois nuits sans nourriture. Le corps est exposé dans une caravane. Les bougies de couleur brûlent. La caravane du défunt est soit brûlée, soit vendue à une personne extérieure à la communauté.
En France, une majorité des 300.000 à 500.000 gens du voyage serait de confession catholique, même si l'Eglise ne dispose d'aucun chiffre précis sur le nombre de ces fidèles.
2. Avec de la boue. C'est l'option choisie par un maire français des environs de Lille en avril dernier: déverser de la boue sur une partie d'un terrain occupé par des gens du voyage pour que leur campement ne puisse pas s'étendre, et bloquer leurs caravanes avant expulsion.
Sédentaires pour une majorité d'entre eux, ils continuent cependant de voyager pour diverses raisons : trouver un nouveau moyen de subsistance ou un travail étant souvent victimes d'exclusion ou de discrimination, suivre les saisons agricoles pour les travaux saisonniers, …
Amay, Bastogne, Charleroi, Lessines, Mons, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Ramillies, Sambreville et Verviers. En Wallonie, seules trois communes disposent d'une infrastructure complète (eau, électricité, sanitaire) pour accueillir les gens du voyages : Ath, Bastogne et Namur.
Deux procédures peuvent être envisagées : Dans tous les cas, sous couverte de l'urgence, une procédure contentieuse d'expulsion : celle-ci s'opère par saisine du juge judiciaire ou administratif, selon le statut du terrain (domaines public ou privé), aux fins de faire ordonner l'évacuation forcée.
Disons le clairement, pour l'essentiel, les ressources des gens du voyage proviennent de deux sources majeures : le travail et les allocations familiales.