En cas de décès d'un proche, vérifiez si le défunt avait souscrit un contrat pour prendre en charge les frais d'obsèques. Si ce n'est pas le cas, ils vous incombent en tant qu'héritier. Vous pourrez ensuite demander un remboursement sur la succession ou aux autres héritiers.
Qui est responsable des dettes du défunt ? Au regard de la loi, ce sont vos héritiers qui sont responsables de vos dettes. Il peut s'agir de votre conjoint survivant, de vos enfants ou d'une autre personne si vous viviez seul et sans enfants.
Les frais d'obsèques sont répartis entre les héritiers, en proportion de la valeur de ce que chacun recueille dans la succession. Vous devez vous mettre d'accord entre vous ou devant le notaire, si son recours est obligatoire.
Les parents ou les enfants (pas les collatéraux c'est à dire les frères et sœurs ou les oncles et tantes ou cousins sauf s'ils sont héritiers) sont tenus de régler les frais d'obsèques même s'ils ont renoncé à la succession, c'est une obligation alimentaire.
Versement du capital décès par la sécurité sociale. Le capital décès est une somme versée par la sécurité sociale aux proches du défunt. Il est garanti par le régime général de l'assurance décès. Cette indemnité permet notamment à la famille de couvrir les frais d'obsèques.
« Vous ne pouvez pas être redevable des dettes de vos frères et soeurs au seul motif de votre lien familial ; c'est seulement pour le cas où vous vous engagez volontairement et explicitement (par exemple caution) à ce sujet qu'une obligation pèse sur vous », poursuit Me Tremblay.
Dans certains cas, un capital décès peut être versé. Cette indemnité versée aux héritiers du défunt cotisant au régime général de la sécurité sociale permet de faire face aux frais liés au décès d'un proche.
Cette indemnité, appelée capital décès, est forfaitaire. Son montant est de 3 450 €. Le capital décès est délivré sur demande et sous certaines conditions, relatives à votre situation.
Le montant du capital décès est un forfait revalorisé chaque année. Au 1er juillet 2022, le montant forfaitaire du capital décès est de 3 681 €.
Vos frères et sœurs héritent de toute la succession. La répartition entre frères et sœurs s'effectue à parts égales. Exemple : Si vous avez 1 frère et 1 sœur, ils auront droit chacun à la moitié de la succession.
L'obligation alimentaire n'incombe pas aux parents collatéraux que constituent les frères et sœurs et leurs descendants. C'est une obligation faite par le code civil (article 205) aux parents de nourrir, d'entretenir et d'élever leurs enfants, et réciproquement.
Pour ne pas être tenu responsable des dettes d'une personne dont vous héritez, il est possible de refuser la succession. Faire une faillite de succession est une autre façon de ne pas hériter de dettes.
En France, le coût des obsèques est relativement élevé, allant de 3 800 € en moyenne pour une crémation à 4 300 €; en moyenne pour une inhumation (1).
Qui finance les obsèques d'une personne décédée ? Le coût moyen des obsèques en France est de 3 815 € pour une inhumation et de 3 986 € pour une crémation.
Le recours à un notaire est-il obligatoire dans le cadre d'une succession ? Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier : Droit sur un bien immobilier accordé à une personne à qui l'on doit de l'argent en garantie du paiement de sa dette.
L'absence d'un frère ou d'une soeur se fera ressentir tout au long de sa vie. La douleur suite au décès d'un proche n'est pas qu'émotionnelle, elle est aussi physique – elle se traduit par une élévation du rythme cardiaque, des problèmes digestifs, des insomnies et d'autres symptômes physiologiques.
C'est la famille qui organise les obsèques
Si le défunt a fait part de son vivant de ses volontés de façon formelle ou informelle, la famille doit les respecter., mais si le disparu n'a laissé aucune instruction, le choix revient à sa famille.
L'enfant qui souhaite ne pas payer les dettes du parent décédé peut refuser la succession. En revanche, s'il accepte la succession, l'enfant est responsable des dettes de son parent décédé. L'enfant peut également accepter la succession à concurrence de l'actif net.
Les héritiers sont tenus des dettes et charges de la succession, personnellement pour leur part successorale, et hypothécairement pour le tout ; sauf leur recours soit contre leurs cohéritiers, soit contre les légataires universels, à raison de la part pour laquelle ils doivent y contribuer.
L'aide aux frais obsèques de la part de la CARSAT
La caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) peut contribuer au financement des obsèques, uniquement si le défunt n'a pas reçu sa pension de vieillesse du dernier mois.
La pension de réversion Agirc-Arcco correspond quant à elle, à 60 % de ce qui aurait été versé à ce dernier ou des droits acquis par le défunt, en nombre de points. Agirc-Arrco prend en compte les cotisations versées tout au long de la carrière. La valeur du point est équivalente depuis novembre 2021 à 1,2841€.
Où adresser la demande ? Vous devez adresser la demande à l'organisme de sécurité sociale ( CPAM : CPAM : Caisse primaire d'assurance maladie ou MSA : MSA : Mutualité sociale agricole ) dont dépendait le défunt(e) au moment du décès.
Quel prix pour l'incinération ? Plus cher en moyenne de 8 % que l'inhumation selon l'UFC-Que-Choisir, le prix d'une crémation peut varier selon les villes et les agences de pompes funèbres. En effet, il existe une taxe de crémation établie par chaque commune.
Sachez que certaines pratiques sont plus coûteuses que d'autres : la crémation coûte généralement moins cher (environ 1300€ pour les moins chères) qu'une inhumation (à partir de 1500€ qui implique l'ouverture puis la fermeture d'un caveau, les frais de cimetière et la concession, la pierre tombale...).