L'indemnisation du congé pathologique est effectuée par la caisse de Sécurité sociale de l'assurée, mais n'obéit pas aux mêmes règles suivant qu'il s'agit du congé prénatal ou du congé postnatal. Le premier relève de l'assurance maternité.
La durée du congé pour grossesse pathologique est au maximum de 14 jours qui peuvent être pris de manière consécutive ou non. Par exemple votre médecin peut vous prescrire 7 jours de congés pathologique au 5ème mois de grossesse puis à nouveau 7 jours le mois suivant.
Le congé pathologique est un arrêt de travail en rapport avec un état pathologique résultant de la grossesse. Il peut être prescrit, par un médecin, en une ou plusieurs fois avant le congé maternité pour un délai de 14 jours maximum. Ces jours sont indemnisés en maternité. Aucune carence ne sera appliquée.
Le congé pathologique peut être prescrit par le médecin à partir de la déclaration de grossesse, et ne peut excéder une durée de 14 jours, consécutifs ou non. Le congé pathologique prénatal ne peut être décalé après la grossesse. L'obtention d'un congé pathologique est donc subordonné à l'accord d'un médecin.
Vos indemnités journalières maternité vous sont versées en moyenne tous les 14 jours par votre caisse primaire d'assurance maladie à la suite du 1er paiement.
L'indemnisation du congé pathologique est effectuée par la caisse de Sécurité sociale de l'assurée, mais n'obéit pas aux mêmes règles suivant qu'il s'agit du congé prénatal ou du congé postnatal. Le premier relève de l'assurance maternité.
Les congés payés s'accumulent au cours du congé maternité
Contrairement aux journées de maladie, de grève, de chômage, les jours de congé maternité sont considérés comme du travail effectif. C'est la loi qui assimile le congé maternité à du travail effectif, tout comme la prise de congés payés de l'année précédente.
Lorsque votre état de santé nécessite du repos, votre médecin généraliste, votre gynécologue ou votre sage-femme peut vous prescrire un congé spécial, appelé "congé pathologique". Celui-ci peut avoir lieu avant le début du congé maternité ou après la naissance de votre bébé.
Un congé pathologique peut être accordé à des salariées enceintes dès la déclaration de la grossesse ou après l'accouchement. Il se justifie en cas de complications d'ordre médical. Avant l'accouchement, sa durée est de 14 jours au maximum consécutifs.
La demande doit être faite avant la date théorique de congé, en adressant une demande écrite à la CPAM, accompagnée d'un certificat du professionnel de santé qui suit la grossesse attestant que la prolongation de l'activité professionnelle est possible au regard de l'état de santé de la maman.
Il suffit parfois de jouer la franchise auprès de l'employeur que vous quittez. Expliquez-lui votre situation pour en être dispensé. Vous pouvez également négocier un préavis de démission plus court ou proposer, s'il vous en reste, de prendre vos congés payés pendant cette période.
Pour en bénéficier, la salariée doit prévenir son employeur par lettre recommandée avec accusé de réception, en joignant ce certificat médical. L'avis d'arrêt de travail est constitué de trois feuillets. L'un doit être remis à l'employeur et les deux autres à la caisse d'assurance maladie dans les 48 heures.
Cela se fait sur prescription médicale, en cas d'état pathologique. Ainsi, une femme salariée peut bénéficier d'une période de 15 jours sur la période prénatale et d'une période de 15 jours sur la période postnatale ou d'une période de 15 jours en plus sur la période postnatale, selon son cas et l'avis du médecin.
Le congé pathologique prénatal est prescrit par le médecin généraliste ou le gynécologue dans le cas de grossesses à risques (par exemple, s'il y a un risque d'accouchement prématuré, si la future maman est très fatiguée, en cas d'hypertension ou de diabète).
Versée par la CPAM, l'indemnité journalière est calculée sur la base des 3 derniers mois qui précèdent l'interruption de travail. Ainsi, c'est le salaire de référence qui sert à déterminer le gain journalier de base.
Ton médecin ou ta sage-femme peuvent te prescrire un arrêt de travail de grossesse aussi nommé congé pathologique prénatal. Il est attribué si ta grossesse est difficile ou si tu ressens une forte fatigue. Il doit respecter quelques règles : Pour la période prénatale, il ne peut excéder 14 jours.
Les sages-femmes peuvent prescrire des arrêts de travail, conformément au 4° de l'article L. 321- 1, à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique. La durée de l'arrêt de travail prescrit en application de l'article D. 331-1 ne saurait excéder quinze jours calendaires.
Qu'est-ce qu'une grossesse pathologique ? Une grossesse pathologique (ou grossesse à risque) est définie par des complications qui surviennent en cours de grossesse et/ou de l'accouchement. Elles impliquent la maman et/ou le bébé et nécessitent une prise en charge spécifique et un suivi de grossesse accru.
le congé pathologique de 14j est indemnisé comme le congé maternité. Les démarches sont les mêmes: il faut fournir vos 3 derniers bulletins de salaires avant chomage, votre avis d'admission à l'allocation chômage et la dernière attestation de versement de cette allocation.
Le congé parental peut durer 3 ans maximum. Les deux parents peuvent prendre un congé parental, mais aucun ne peut prendre la durée maximum. Pour percevoir les prestations familiales de la CAF, le partage du congé parental entre les deux parents est obligatoire.
La protection contre le licenciement
De retour de votre congé maternité, votre employeur ne peut pas vous licencier dans les 10 semaines qui suivent l'expiration du congé de maternité ni même durant la période de congés payés posés immédiatement après le congé de maternité.
On peut citer notamment : le congé de solidarité familiale, le congé de solidarité internationale, le congé pour création d'entreprise, le congé sabbatique ou encore le congé sans solde. En cas d'absence injustifiée, l'employeur peut procéder à une retenue sur salaire.
L'avis de travail pour congé pathologique est constitué de trois feuillets, dont les deux premiers doivent être adressés sous 48 heures à la caisse d'assurance maladie et le troisième à l'employeur.