En cas de burn-out, votre médecin peut vous délivrer un arrêt de travail . Dans ce cas, vous pourrez bénéficier d'Indemnités journalières (IJ) délivrées tous les 14 jours par l'assurance maladie, à compter de votre 4e jour d'arrêt, afin de compenser en partie votre perte de salaire.
Cet état de fatigue émotionnelle et physique que l'on appelle le burn-out ne figure pas dans les tableaux des maladies professionnelles de l'Assurance maladie. Il n'est donc pas reconnu directement comme une maladie professionnelle.
Pour le saisir, il convient de s'adresser à la CPAM compétente, c'est à dire la caisse de son lieu de résidence, et de déclarer le burn-out en tant que maladie professionnelle : la caisse saisira ensuite le CRRMP. Le CRRMP qui est saisi dispose d'un délai de 4 mois pour rendre une décision.
Quelle est la durée maximale d'un arrêt maladie ? La durée totale d'un arrêt maladie, que ce soit pour un burn-out ou non, est très variable, d'autant plus s'il est entrecoupé de période de reprise. L'Assurance Maladie peut verser jusqu'à 360 jours d'indemnités sur une période de 3 ans.
Pendant son arrêt de travail pour dépression, le salarié bénéficie d'une indemnisation par l'assurance maladie. Les règles sont les mêmes que pour les autres arrêts maladie. Le salarié perçoit 50 % de son salaire journalier de base, dans la limite de 45,55 €.
En cas de burn-out, votre médecin peut vous délivrer un arrêt de travail . Dans ce cas, vous pourrez bénéficier d'Indemnités journalières (IJ) délivrées tous les 14 jours par l'assurance maladie, à compter de votre 4e jour d'arrêt, afin de compenser en partie votre perte de salaire.
La première étape pour le médecin comme pour le patient est de reconnaître le burnout au double sens du terme de « reconnaissance », à savoir de l'identifier et de le nommer comme tel, mais aussi de fournir un premier lieu, un premier moment où le patient puisse se sentir « reconnu » dans sa plainte et ses difficultés.
Les conséquences d'un burn out
La réduction de l'accomplissement personnel. Une attitude détachée. La dépersonnalisation. Un sentiment d''avoir perdu son autonomie.
Dans les faits, le burn out se traduit par une diminution de l'engagement au travail, avec un détachement notoire de tout ce qui touche à la profession. Cela a pour conséquence une inadéquation entre le travailleur et son poste, pouvant aboutir à l'incapacité totale d'effectuer son travail ainsi qu'à une dépression.
Le burn out apparaît quand le travailleur ressent un écart trop important entre ses attentes, la représentation qu'il se fait de son métier et la réalité de son travail. Concrètement, face à des situations de stress professionnel chronique, la personne en burn out ne parvient plus à faire face.
Quelles sont les différences entre burn-out et une dépression ? Le burn-out survient dans la sphère professionnelle alors que la dépression concerne tous les aspects de la vie de la personne. Le burn-out est un processus de dégradation lié au rapport au travail.
Pour bien négocier votre rupture conventionnelle, vous devez avant tout rester en arrêt maladie, afin de vous protéger. Il apparait en effet difficile de cumuler les conséquences d'un burn-out et la pression inhérente à une négociation menée physiquement. La prise de distance constituera donc votre première protection.
Le burn-out est très souvent synonyme d'arrêt maladie longue durée, d'impossibilité de reprendre le travail, en sus de dépressions, d'où l'intérêt qu'il soit reconnu comme une maladie professionnelle. C'est une maladie classée dans la catégorie des risques psychosociaux professionnels.
Le burn-out n'est (finalement) pas reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé. Contrairement à ce qui avait été précédemment annoncé lundi, l'OMS considère que le burn-out est un "phénomène lié au travail" et pas une maladie, selon les précisions apportées par un porte-parole mardi.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
la Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier face au burnout.
Une rupture douloureuse, la perte d'un proche, un emploi drainant (et le burn out qui va avec) et c'est le déclenchement d'un état dépressif. Si parfois cela ne dure que quelques semaines, très souvent, cela dure des mois, et cela empire. C'est ce qu'on appelle une véritable dépression.
Le burnout ne survient jamais de façon subite mais plutôt graduelle. Ce dernier peut connaître une évolution plus ou moins longue, en général entre 5 et 10 ans, selon la durée et la force des stresseurs occupationnels auxquels est exposé l'individu.
Dès sa confrontation à une situation évaluée comme stressante, l'organisme réagit immédiatement en libérant des catécholamines (hormones produites par la glande médullo-surrénale, dont l'adrénaline). Celles-ci augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle…
"Face au burn-out d'un salarié, la première action à entreprendre pour un manager est de le recevoir pour discuter de la situation, de ce qui relève de la dimension personnelle et professionnelle", recommande Pascale Specka. "La deuxième action est l'orientation vers les acteurs ad hoc comme la médecine du travail.
Optez pour la rupture conventionnelle
L'abandon de poste n'étant pas une solution recommandée (elle peut aussi nuire sur la suite de votre parcours professionnel) vous pouvez choisir la rupture conventionnelle. Ce dispositif met un terme à votre contrat de travail, d'un commun accord entre le salarié et l'employeur.