Le salarié convoqué à un entretien préalable à son licenciement a le droit d'être assisté. S'il n'y a pas de représentant du personnel élu dans l'entreprise, le salarié peut se faire assister par un salarié de l'entreprise ou par un conseiller extérieur, appelé conseiller du salarié.
C'est pourquoi vous pouvez l'informer sur les différentes étapes de la procédure et sur les conséquences éventuelles à l'issue d'un entretien préalable (sanction, licenciement, absence de sanction...). Il s'agit donc d'apporter un soutien à votre collègue, de vous saisir de la situation et d'établir un plan de défense.
Elle rappelle que le salarié peut se faire assister pour cet entretien par une personne de son choix appartenant au personnel de l'entreprise ou, en l'absence d'institutions représentatives dans l'entreprise, par un conseiller du salarié.
A) Vous devez pouvoir vous défendre
En principe, tout ce que vous pourrez dire ne peut être retenu contre vous pour justifier une cause de licenciement. En effet, pendant l'entretien, vous devez pouvoir vous exprimer librement, vous pouvez exposer votre point de vue sur les faits qui vous sont reprochés.
Oui, vous pouvez licencier un salarié qui ne s'est pas présenté à un entretien préalable de licenciement. Sachez que, si le salarié ne se présente pas à l'entretien préalable, et même s'il justifie d'une impossibilité de s'y présenter, vous n'êtes pas tenu d'organiser un nouvel entretien.
Le délai d'envoi de la lettre de licenciement est fixé à 1 mois maximum après la date de l'entretien préalable.
La meilleure réponse consiste à évoquer vos points forts : maîtrise d'un logiciel, réseaux professionnels, formation en management, savoir-faire précis dans un secteur clé en lien avec votre futur travail, etc. C'est le moment idéal pour se distinguer dans le processus de recrutement.
Il faut, classiquement, retenir trois types de fautes à classer selon leur degré de gravité: la faute simple. la faute lourde. la faute grave.
La réponse idéale doit être concise, mais contenir suffisamment d'informations sur votre expérience et vos aptitudes, pour que le recruteur puisse cerner ce que vous pouvez apporter à l'entreprise. Autrement dit, parlez de votre parcours, de ce qui vous a poussé à vous tenir devant le recruteur aujourd'hui.
La lettre de convocation à l'entretien préalable doit être signée. Le signataire de la lettre de convocation à l'entretien préalable au licenciement est une personne habilitée à mener cet entretien. Il s'agit généralement de l'employeur.
Sanction simple
En cas d'entretien, l'employeur convoque le salarié par lettre recommandée ou remise en main propre. La lettre doit préciser l'objet, la date, l'heure et le lieu de l'entretien. La lettre précise que le salarié peut se faire assister par une personne de son choix, appartenant à l'entreprise.
Les syndicats ont pour but de défendre collectivement certaines professions mais aussi de défendre individuellement les salariés confrontés à des difficultés dans leur vie professionnelle. Ils peuvent vous informer sur l'étendue de vos droits, les textes auxquels vous pouvez vous référer...
L'employeur ne doit jamais convoquer le salarié à un entretien préalable au licenciement avec la volonté de nuire. A défaut, le salarié pourrait solliciter des dommages-intérêts pour non-respect de la procédure de licenciement devant le conseil de prud'hommes.
La convocation à un entretien préalable
Comme pour tout licenciement, l'employeur qui souhaite procéder à un licenciement pour inaptitude doit convoquer le salarié par écrit à un entretien préalable de licenciement, via lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) ou remise en main propre contre décharge.
Pour pouvoir organiser le déroulement de l'entretien préalable à une sanction disciplinaire, encore faut-il que l'employeur convoque le salarié à cet entretien. En effet, l'employeur doit fixer la date, l'heure et le lieu de l'entretien et les communiquer au salarié dans une lettre de convocation.
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Un employeur peut licencier un salarié même en l'absence de faute. On parle alors de licenciement non disciplinaire utilisé à l'encontre de salariés insuffisamment compétents, inadaptés ou dont les comportements peuvent amener l'employeur à mettre fin à leur contrat de travail.
L'entretien préalable au licenciement est un rendez-vous organisé par votre employeur s'il a décidé de vous licencier. Au cours de ce rendez-vous, « L'employeur indique les motifs de la décision envisagée et recueille les explications du salarié », d'après l'article L1232-3 du Code du Travail.
1232-4 et suivants et L. 1237-11 et suivants du Code du travail Le salarié se met directement en relation avec le conseiller choisi et lui communique la date, l'heure et lieu de l'entretien. En cas d'indisponibilité du conseiller contacté, le sala- rié doit alors faire appel à un autre conseiller de son choix.
Qui peut participer à l'entretien préalable ? C'est l'employeur lui-même qui doit, en principe, être présent à l'entretien préalable au licenciement. Cependant, la Cour de cassation admet que l'employeur puisse se faire représenter à cet entretien.