Toute personne qui justifie d'un intérêt pour agir peut demander au juge administratif l'annulation pour excès de pouvoir d'un acte réglementaire, dans les deux mois qui suivent sa publication.
Toute personne physique ou morale directement concernée par une décision administrative peut introduire une requête.
Dans la plupart des cas, vous vous adresserez d'abord au tribunal administratif dont dépend votre domicile. Si la décision du tribunal administratif ne vous est pas favorable, vous pouvez contester cette décision. Pour cela, vous saisirez la cour administrative d'appel, ou dans certains cas, le Conseil d'État.
Le recours peut être effectué par écrit, par mail ou via un téléservice. Lorsque le recours est fait par écrit, il doit être rédigé sur papier libre et envoyé sur papier libre, de préférence en recommandé avec AR : AR : Accusé de réception , pour conserver une preuve de l'envoi. Le recours est gratuit.
Le retrait d'un acte administratif est l'annulation par l'autorité administrative de cette décision, de sorte que ses effets tant passés qu'à venir sont supprimés et entraînent donc la disparition totale de l'acte de l'ordonnancement juridique.
Elle est relative lorsque la règle violée a pour seul objet la sauvegarde d'un intérêt privé. Art. 1180. - La nullité absolue peut être demandée par toute personne justifiant d'un intérêt, ainsi que par le ministère public.
Le principe est alors celui de la rétroactivité de l'annulation par le juge de l'excès de pouvoir, c'est-à-dire que l'acte va disparaître de l'ordonnancement juridique. Cependant, des dérogations à la rétroactivité de l'annulation d'un acte pour excès de pouvoir ont été admise dans un soucis de sécurité juridique.
C'est la partie perdante qui doit payer ces frais, sauf exceptions. Dans le procès administratif, les frais irrépétibles comprennent notamment les honoraires d'avocats, les frais de déplacement et d'hébergement pour les besoins du procès.
En cas de litige avec une administration, vous pouvez saisir le juge administratif. Mais vous pouvez aussi faire une réclamation auprès de cette administration.
L'appel permet de contester la décision issue d'un premier procès. L'opposition permet de contester un jugement rendu en son absence. Le pourvoi en cassation permet de contester un jugement sur la forme lorsqu'il n'y pas ou plus de possibilité d'appel.
En application de ces principes, seul le juge administratif peut annuler ou réformer les décisions, qu'elles soient individuelles ou de portée générale, prises par les autorités exerçant le pouvoir exécutif, leurs agents, les collectivités territoriales ou les organismes publics placés sous leur autorité ou leur ...
L'appel est introduit via une demande écrite qui s'appelle requête : Écrit formalisé permettant de saisir un tribunal. Vous devez signer la requête et y indiquer vos nom, prénom et adresse complète. Elle doit préciser les points suivants : Objet de la demande (par exemple, l'annulation d'une décision)
Le recours administratif permet d'éviter un procès. Ce recours peut prendre deux formes : le recours gracieux : l'administré s'adresse à l'auteur même de la décision ; le recours hiérarchique : l'administré s'adresse au supérieur hiérarchique de l'auteur de la décision.
Délai de recours devant le tribunal administratif
Pour introduire la saisine devant le tribunal compétent, vous disposez d'un délai de deux mois à partir du jour de la réception de la notification de rejet ou d'admission partielle, prise par le service gestionnaire suite à votre réclamation.
Cela a deux conséquences : l'interdiction d'édicter des mesures rétroactives, et l'obligation d'édicter des mesures transitoires. L'acte administratif n'a normalement d'effets que pour l'avenir : il ne peut pas rétroagir.
Le tribunal administratif juge les litiges qui opposent les particuliers et les administrations, comme l'État, les collectivités, les établissements publics ou les organismes privés chargés d'une mission de service public. Il juge en premier ressort, ce qui signifie qu'il est le premier tribunal à être saisi.
A.
Selon l'article 1353 du Code civil, « celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver. Réciproquement, celui qui se prétend libéré, doit justifier le payement ou le fait qui a produit l'extinction de son obligation. » Il en résulte que la charge de la preuve pèse en principe sur le demandeur.
Sauf exceptions, si vous ne recevez pas de réponse de l'administration au bout de 2 mois, cela signifie que votre demande est acceptée. C'est ce qu'on appelle la règle du silence vaut acceptation (SVA). Un téléservice permet de vérifier si la règle du SVA s'applique à votre demande.
L'accès au juge administratif est en principe gratuit. En effet, depuis le 1er janvier 2014, le droit de timbre qui devait être acquitté lors du dépôt de toute requête a été supprimé.
Ainsi, pour une affaire civile portée devant le tribunal d'instance (TI), il faut compter entre 800 et 1.200 € d'honoraires d'avocat, tandis que si l'affaire est jugée par le tribunal de grande instance (TGI), les honoraires de l'avocat sont généralement compris entre 2.000 et 3.000 €.
Pour une facturation à l'heure, il faut généralement compter de 150 à 500€ ou plus. Pour des affaires simples, de nombreux cabinets proposent aussi une facturation forfaitaire: par exemple, par époux, de 1000 à 1600€ pour un divorce par consentement mutuel, de 2000 à 3500€ pour une procédure contentieuse.
►Réponse : Une illégalité, c'est la violation d'une règle de la légalité. Si une autorité administrative prend une décision en violation d'une règle de la légalité, on dit qu'elle commet une illégalité. On peut également affirmer que sa décision est illégale, ou qu'elle est entachée d'illégalité.
La nullité ne peut être prononcée qu'à charge pour l'adversaire qui l'invoque de prouver le grief que lui cause l'irrégularité, même lorsqu'il s'agit d'une formalité substantielle ou d'ordre public.
L'erreur de fait est l'erreur qui porte sur une appréciation erronée des circonstances entourant l'infraction.