Le tabac est le premier responsable de cette maladie. On estime que le tabac est la cause principale de plus de 85 % des cas de cancer du poumon. La durée de l'exposition et la quantité de cigarettes fumées influencent le risque de développer un cancer du poumon.
Le tabagisme est le principal facteur de risque du cancer du poumon : un fumeur a 10 à 15 fois plus de risque de développer un cancer du poumon par rapport à un non-fumeur. Le tabagisme passif augmente, lui, de 26 % le risque de développer un cancer du poumon chez un non-fumeur.
Le cancer du poumon survient en moyenne à l'âge de 66 ans. Après une augmentation jusqu'à la fin des années 1990, l'incidence du cancer du poumon et sa mortalité tendent à diminuer chez l'homme.
Des non-fumeurs peuvent aussi en être atteints. Une exposition à l'amiante, à la pollution atmosphérique ou encore au radon peut déclencher un cancer du poumon. Le lien entre l'exposition à un facteur environnemental et l'apparition d'un cancer du poumon chez un non-fumeur de toujours n'est pas toujours établi.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
"Oui aujourd'hui on peut guérir d'un cancer du poumon", répond le Pr Jacques Cadranel, Chef du Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique à l'hôpital Tenon (Paris).
Les hommes ayant entre 65 et 69 ans sont les plus touchés, mais de plus en plus de femmes y sont sujettes puisqu'elles fument aujourd'hui autant que les hommes.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Aux tout premiers stades du cancer du poumon, la maladie est dénuée de symptômes. La tumeur est trop petite pour provoquer le moindre signe mais au fur et à mesure qu'elle grossit, des symptômes peuvent apparaître, dont les plus évidents sont la toux ou l'essoufflement.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Nous en avons désormais la certitude, tous les êtres multicellulaires animaux et végétaux sont porteurs de cancers.
Le cancer foudroyant est une maladie qui se propage très rapidement. Certaines tumeurs comme au pancréas, au sein, au cerveau ou au poumon peuvent survenir foudroyants.
Le cancer du pancréas, ce tueur invisible.
Pour qu'un cancer fasse mal, il faut que la tumeur ou des métastases* touchent, compriment ou envahissent une partie sensible du corps. Ce sont les conséquences de la tumeur et ses effets sur le corps qui produisent des douleurs. L'apparition de douleurs dépend de la localisation de la tumeur.
La probabilité pour un individu d'avoir un cancer au cours de sa vie est actuellement évaluée, sur la base de l'incidence 1988-1992, à 46,9 % pour les hommes (soit près d'un homme sur 2), et 36,6 % pour les femmes (soit plus d'une femme sur 3) (Ménégoz et Chérié-Challine, 1998).
Avec 30 991 morts répertoriés en 2017 en la France, le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer. Le pronostic de ces cancers est sombre : seuls 17 % des patients sont encore en vie 5 ans après le diagnostic.
"Le cancer du poumon peut parfois survenir chez les femmes plus jeunes, à 30 ou 40 ans, particulièrement chez celles qui ont commencé à fumer très tôt (à l'adolescence par exemple) ou celles qui ont fumé ou fument régulièrement du cannabis", indique notre interlocuteur.
Il est possible que le cancer du poumon ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades de la maladie. Les signes et symptômes apparaissent souvent au fur et à mesure que la tumeur se développe et provoque des changements dans le corps comme la toux ou l'essoufflement.
Nous utilisons surtout l'endoscopie bronchique souple. De durée variable, entre 10 et 30 minutes, cet examen consiste à introduire, par les voies respiratoires naturelles (le nez ou la bouche), un tube flexible appelé bronchoscope qui permet d'examiner la trachée et les bronches.
LE CANCER N'EST PAS CONTAGIEUX.
Les cellules ainsi transformées ne se transmettent pas spon- tanément d'une personne à une autre.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.