Sous l'impulsion du droit européen, le législateur permet - depuis 1993 - aux parties de demander au juge d'instruction de procéder à une confrontation (article 82-1 alinéa 1er du Code de procédure pénale). Le témoin assisté peut, lui aussi, faire une demande de confrontation.
La confrontation n'est pas obligatoire, les parties et notamment les victimes peuvent refuser de s'y soumettre. Chaque partie peut être assistée d'un avocat qui aura la possibilité de poser les questions qu'il juge utiles à la défense des intérêts de son client.
La confrontation permet au juge d'instruction d'opposer deux ou plusieurs personnes qui ont une version différente des faits et de les interroger les unes en présence des autres.
Mesure effectuée par un Juge d'instruction ou un agent/officier de police judiciaire, permettant de confronter plusieurs personnes impliquée dans une même affaire dans le but de dénouer la vérité. Cette confrontation peut impliquer un auteur, un témoin, un complice ou un plaignant lorsque plusieurs versions discordent.
L'information judiciaire est ouverte à la demande du procureur de la République. Il est destinataire des plaintes et signalements. Il dirige les enquêtes, décide des poursuites et veille à l'application de la loi. ou à l'initiative d'une victime.
Avec l'aide d'un professionnel des affaires criminelles, on peut déposer plainte même sans preuve réelle, y compris si le plaignant a été la victime dans une plainte civile. Il est bien entendu que cette plainte doit être faite avec la plus grande circonspection.
Il peut prendre une décision de classement sans suite. Il n'y a alors ni enquête, ni procès, ni mesures alternatives aux poursuites. Un avis de classement sans suite est transmis au plaignant. Il indique le motif pour lequel le procureur de la République a pris une décision de classement.
Provoquer la confrontation en interne en interpellant sur les sujets “d'Excellence Client”. Organiser des temps d'échange autour des propositions. Former tous les collaborateurs à l'expression et à la confrontation des idées sans attaque ni jugement. Encourager tous les collaborateurs à faire des propositions.
Ce n'est que si celle-ci fait l'objet d'un classement sans suite par le procureur de la République que l'avocat régularisera une plainte avec constitution de partie civile dans un délai de trois mois à compter du dépôt de la plainte simple.
Pour conclure, après le dépôt d'une plainte, la victime, l'auteur des faits et les témoins peuvent être convoqués si l'acte aboutit à l'engagement des poursuites. Toutefois, la loi pénale n'impose aucun délai de convocation.
Le Procureur de la République dispose de la prérogative de l'opportunité des poursuites lors d'une audition libre. Il peut donc décider que l'enquête se poursuive, de vous convoquer à une audience devant le Tribunal correctionnel ou considérer qu'il n'y ait pas lieu à poursuite.
La victime peut consulter sa plainte sans se déplacer. Elle peut récupérer ses documents à tout moment facilement (notamment pour les transmettre à son assureur). Elle est notifiée de certains avancements de l'enquête, par exemple que des personnes mises en cause ont été interrogées.
Après le dépôt d'une plainte avec constitution de partie civile, le doyen des juges d'instruction demande au plaignant de verser une somme d'argent appelée consignation. Le juge fixe le montant de cette consignation en fonction des revenus du plaignant. La consignation doit être payée dans un délai fixé par le juge.
L'audition d'un personnel peut être effectuée sur le lieu de travail, à domicile ou dans un service de police ou de gendarmerie. Les personnes convoquées sont tenues de comparaître. En cas de refus, le procureur de la République peut les contraindre par la force publique.
Concrètement, il s'agit de faire du porte-à-porte pour interroger les voisins. S'il y a des voisins absents, l'agent ou l'officier le signale dans son procès-verbal d'investigation. Quant aux personnes présentes, il leur demande si elles ont été témoins des faits et si elles ont des éléments à apporter.
Audition par la police ou par la gendarmerie
Vous pouvez être entendu dans le cadre d'une audition par des policiers ou des gendarmes en tant que simple témoin.
La dénonciation calomnieuse constitue un délit puni par le Code pénal. Elle consiste à porter à la connaissance de l'autorité un acte ou un fait inexistant répréhensible et punissable. Les textes la définissent comme la dénonciation d'un fait que l'on sait inexact.
Seules les condamnations figurent au casier judiciaire. Une plainte est considérée par le Procureur de la République : - soit il la classe pour divers motifs : absence d'infraction caractérisée, faible portée du préjudice laissant au plaignant le soin de poursuivre lui-même l'affaire s'il l'estime nécessaire ...
Rencontrer ces collaborateurs individuellement
Organisez un temps de discussion avec chaque acteur du conflit. Recueillez ses impressions, ses avis, ses besoins, ce qui, selon lui, génère cette animosité envers l'autre. Ce peut être un entretien très formalisé dans votre bureau.
Il existe 5 grandes attitudes en situation de conflit : évitement, compromis, coopération, compétition, accommodement.
A la fin de la confrontation, le procès-verbal est signé par toutes les personnes confrontées, leurs avocats, le greffier et le magistrat instructeur. La personne mise en examen, qui est libre d'adopter la stratégie de défense qui lui paraît la meilleure, peut refuser de répondre aux questions qui lui sont posées.
On relève certaines circonstances qui conduisent souvent au classement sans suite de la plainte : Les faits allégués ne peuvent pas recevoir de qualification : il n'y a donc pas d'infraction ou alors, elle n'est pas suffisamment caractérisée. L'auteur de l'infraction est inconnu (exemple des plaintes contre X).
Le procureur général est placé hiérarchiquement au dessus du procureur dont il peut modifier les décisions. L'avocat général supplée (remplace) le procureur général dans les audiences.